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Poème d'un instant
P
16 avril 2017 18:04
Je marche, tranquille
Dans les rues de ma ville.
Le ciel est gris,
Limite, il pleure,
L'air est frais.
Je frissonne!

Soudain, dans un souffle
Des milliers de pétales colorés,
D'un arbre de rose vêtu,
Prennent leur envol,
Virevoltent allègrement
Puis se déposent sur le sol
En un joli tapis parsemé de rose.

Instant d'émerveillement,
S'évade trop rapidement,
Et naissent ces vains mots,
Tentant de le capturer...


A vous de jouer, amis yabis...
capturez l'instant de vos mots envoutants...
faites nous rire ou rêver,
laissez vous aller à ce petit jeu...

yawning smiley
m
16 avril 2017 19:39
Je suis allongée, tranquille
Sur mon sofa et je bats des cils

Le ciel est gris dehors
Dedans il fait froid, trés fort.

Je m 'ennuie, je ne sais quoi faire
A part ranger mon lit et le defaire

Je cherche un film, une série à voir
Mais je ne trouve rien, quel désespo
ir

C'est nul , je sais, mais j'ai tenté le coup...confused smiley
P
16 avril 2017 19:40
C'est pas nul! c'est mignon!
Merci pour ton partage yawning smiley
L
16 avril 2017 19:45
comme un bateau dérive
sans but et sans mobile
je marche seul dans la ville
toute seule et anonyme

la ville et ses pièges
ce sont des privilèges
je suis riche de ça
mais ça ne s'achète pas

et j'm'en fous, j'm'en fous de tout
de ces chaînes qui pendent a nos cous
j'm'enfuis, j'oublie
je m'offre une parenthèse, un sursis

....
P
16 avril 2017 19:58
O
22 avril 2017 00:11
Salam!

Assise.
Assise et vivante.
Là, dans la lumière jaune du dernier train, seule quand il ralentit en geignant puis s'arrête dans une gare froide.
Mon coeur bat, un, deux, les portes s'ouvrent dans le train vide, trois, quatre, et la présence s'engouffre. Arrêt.

Assise, le vagabond me cerne, me confine dans un espace minuscule, puis le coeur redémarre.
Est-ce à cause de la chaleur douce qui irradie de ce corps immense?
C'est peut-être sa délicate senteur de linge sortie du séchoir?
Qu'importe. Je ne sais pas.

Je ne peux pas fuir.
Je ne veux pas bouger.
Je crains par un bruit, par un mouvement, d'effrayer le géant...

Un, deux, "Un familier inconnu cerne une jeune femme tard le soir, dans un train déserté..." titrera peut-être un journal demain, tandis que ce soir je prends dans sa paume ouverte la friandise -ou le poison?- offerte en silence.

J'ose un coup d'oeil vers son visage hirsute, ses traits purs dans lesquels flambe un regard sombre: nous savourons en silence les derniers fragments d'éternité.

Assise et vivante, cernée.
Protégée.
Le train roule tandis que mes doigts frôlent un, la grande paume du destin imperturbable, deux...



Modifié 3 fois. Dernière modification le 22/04/17 01:33 par Oûd.
D
22 avril 2017 09:20
"Bref mon abonnement Netflix est terminé"
P
22 avril 2017 10:46
Merci pour ce joli partage yawning smiley
 
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