Dis papi, que s’est-il passé en 2020? Viens donc t’asseoir à mes côtés, je vais te raconter. 2020, c’était l’année de la pandémie… qui aurait pu imaginer une chose pareille, quand j’y pense? personne, je te l’assure! Nous voyions chaque jour l'humanité sombrer un peu plus vers le côté obscur. Le monde était à cette époque dirigé par l’économie, par les grands capitaux. C’est comme ça qu’on les appelait, comme si une somme d’argent pouvait avoir un quelconque pouvoir. Oh, d’un côté, ce n’était pas tout à faux. Sauf que ce n’était pas l’argent qui avait pris le pouvoir, mais bien l’idée qu’on s’en faisait, et l’emprise que cette idée pouvait avoir sur les plus faibles. Ils en voulaient toujours plus, ne vivaient que pour faire fructifier plus encore leurs capitaux, c’était le seul sens qu’ils donnaient à leur vie. C’était terrible tu sais, on en est arrivé à réduire en esclavage des populations entières, à déclencher des guerres... nous pensions que rien ne pourraient les arrêter, car cette idée avait un trop grand pouvoir sur eux. Oui, je sais ce que tu penses, ils devaient être très malheureux. Tu as raison mon enfant, ils étaient certainement très malheureux, prisonniers de leur avidité. A cette époque vois-tu, les plus faibles tenaient sous leurs joug les plus forts, ceux qui connaissaient l’une des plus importantes valeur de la vie: la liberté. Oui, cette liberté dont nous jouissons aujourd’hui, celle de n’être dominé par aucune idée, de contrôler nos désirs, nos destins, nos valeurs. La conscience et la satisfaction de l’instant. La liberté de changer, d’évoluer, d’être, simplement. Ces gens-là étaient rares. Oh, ça t’étonne hein? C’est la vérité pourtant. Ils étaient rares parce qu’entre les plus forts et les plus faibles, il y avait les autres. Ceux-là étaient dominés par d’autres idées, des idées qui arrangeaient et enrichissaient les capitaux. Il existait tout un système d’endoctrinement qui leur faisait penser ce que l’on voulait qu’ils pensent, ressentir ce que l’on voulait qu’ils ressentent, et consommer de plus en plus, sans vraiment comprendre pourquoi. Heureusement, ce système éducatif n’était pas très stable et avait une fâcheuse tendance à s’étioler. Tu vois, le monde n’était pas bien beau en 2020. Puis il y eut cette pandémie. Ah si on s’attendait. C’est vrai que certains disaient que les astres et tout le tralala,étaient bien alignés pour le changement. Ils avaient peut-être raison en fin de compte. Le virus a vu le jour en Chine. On dit aujourd’hui que c’était un 25 décembre, mais c’est une légende, enfin un symbole plutôt. C’était une maladie un peu comme la grippe, sauf qu’elle donnait beaucoup de fièvre et était trois fois plus contagieuse. Au début, cela n’a pas trop inquiété les autorités. C’est vrai qu’il y avait plus de monde dans les hôpitaux, mais c’étaient surtout les plus âgés qui mouraient, et ça les arrangeait bien à cause des pensions. Le virus s’est rapidement propagé dans le monde entier. Du jour au lendemain, tous les gouvernements de tous les états ont paniqué. Nous ne comprenions pas trop pourquoi. Tous les pays du monde ont été confinés pendant plusieurs mois, on ne parlait plus que du virus, de sa dangerosité, on racontait tout et son contraire, impossible de se faire une opinion, c’était très angoissant pour tout le monde. Peu d’entre nous s’en rendaient compte au début, mais ce qui a vraiment fait paniquer les autorités, ce n’étaient ni le virus, ni la maladie, ni sa mortalité. Non, c’était ses effets secondaires. Figure-toi que toute personne ayant survécu à la maladie devenait complètement imperméable au système d’endoctrinement en place. Au bout de quelques semaines, toutes ses fausses croyances étaient anéanties, elle voyait la réalité, ce qui se passait réellement sous son nez, l’absurdité de la culture de consommation, le grands théâtre dans lequel elle avait vécu toute sa vie… et surtout, elle se trouvait totalement connectée aux flux d’Amour Universel, tu sais, celui auquel nous sommes tous connectés et qui nous relient les uns aux autres, qui révèle notre bienveillance et notre altruisme naturels. Alors tu penses bien que les dirigeants ont paniqué, ils ne savaient plus quoi faire pour maintenir le système en place et leurs privilèges . Mais contre ce virus, ils ne pouvaient rien. Malgré le confinement, il y eu suffisamment de personnes atteintes pour éveiller toutes les consciences et renverser le pouvoir en place. Au bout du compte, à peu près toute la population a attrapé cette maladie, et même si elle a emporté un certain nombre d’entre nous, nous savons aujourd’hui à quel point c’était une bénédiction. Cette pandémie à signé la fin d’un système et le début d’une ère nouvelle pour l’humanité à laquelle j’ai eu l’immense privilège de participer.
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Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/05/21 21:09 par Antigone*.
J'espère que c'est "prémonitoire". En tout cas cette pandémie nous aura ouvert les yeux et montré la fragilité de notre système. Dans tout mal il y a un bien.
Citation Antigone* a écrit: Merci ??
VIDEL, pas célibataire.
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