J’ai eu des demandes pour expliquer un peu les bases de la poésie, je dis bien les bases car c’est un très vaste sujet.
Je relève le défi, mais ce sera pas complet aujourd’hui, ni jamais d'ailleurs tant c'est vaste
La poésie
Pour commencer dans un poème quelque qu’il soit (prose ou rimes) il faut éviter les répétitions.
Il existe deux sortes de poèmes :
- en prose : sans rimes - et en rimes.
Pour commencer c’est plus facile de commencer par la prose.
Eviter les répétitions :
On évite les répétions de mots. Par exemple :
L’amour me porte vers une autres rive l’amour (on remplace par autre chose , par exemple « mon coeur ») dans la suite du poème. Sinon on ne remplace pas par un autre mot, mais une métaphore ou une image. Par exemple : un arbre = Un roi de verdure.
Sauf s’il y a un effet de style dans la répétition et que c’est voulu.
Comme dans par exemple :
Que reste-t-il du souvenir d'hier ? Là assis sur un lit de poussière. Que reste-t-il dans ce ciel diaphane ? Dont les âmes perdues sont les lianes.
Je me perd, je souhaite me trouver, car mon coeur est fait d’impuretés. Que reste-t-il d’un temps où jadis, j’errais ci et là avec délices?
Les assonances et les allitérations :
Dans un poème en prose, on peut utiliser des assonances et des allitérations.
- Une allitération : répétition d'une ou de plusieurs consonnes dans un groupe de mots.
- Une assonance : répétition d'une même voyelle dans un groupe de mots.
exemple :
« L’océan limpide se fend d’une onde placide , là où l’air aux embruns volubiles fait frémir ses plats abysses. »
Là il y a une assonance en i.
Une allitération : Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien.
Enfin là il y en a 2 une en « ch » et une en « s »
j’avais pas d’idées U_U
Ca fait joli dans un poèmes les allitérations et les assonances.
Les poèmes en rimes :
1) Il faut un rythme.
- Il y a les octosyllabes ( 8 pieds )
- Les décasyllabes (10 pieds)
- Et les alexandrins (12 pieds)
Un pied se compte de diverses façon selon le poète.
Par exemple Victor Hugo les comptait ainsi :
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo, extrait du recueil «Les Contemplations» (1856)
Là c’est en Alexandrins douze pieds ou syllabes. Victor Hugo comptait les pieds ainsi
C’est à dire un mot « aube » compte pour 1 pied. alors qu’il comporte deux syllabes « au » et « be » . S’il y avait eu un s, c’est à dire un pluriel, il aurait compter ça en deux pieds au-bes.
2) il faut des rimes :
Il y a les rimes suivies AABB
Les rimes alternées ABAB
Et les rimes embrassées ABBA
AA BB :
Hier je devait manger des pommes. Celles que cueillent parfois les hommes. Mais j’avais trop peur qu’il y ait des vers. Alors j’ai du mangé à la cuillère.
(je sais c’est très poétique, c’est un exemple oooh)
voilà voilà.
Après il y a les sonnets, mais c’est compliqué un peu quand j’aurais le temps, j’expliquerais
Et il y a énormément de figures de styles autres que les assonances, allitérations, métaphores, anaphore ou répétions.