Citation
majy a écrit:
Cet été, j'ai fait la connaissance du diable et de son ami le mal, dans leur acception la plus puissante, irrésistibles et quasiment invincibles.
Avant les faits que je vais vous raconter, j'étais une jeune étudiante, qui s'essayait à l'art d'être sage et de devenir une bonne musulmane (je priais tous les jours et me sentais reliée à Dieu à tout instant).
Cependant, de nature rêveuse, je souffrais d'une grande frustration liée à l'inexistence de ma vie amoureuse. Comme de nombreuses filles de mon âge, je n'attendais qu'une chose : que l'on tombe amoureux de moi, et que cet amour soit réciproque.
En 20 ans d'existence, cela n'est jamais arrivé.
Certes, il y eut des candidats. Il y en a toujours, quand on est une femme.
Mais jamais le désir ne fût partagé. Je ne parvenais pas à aimer.
Et en tant que jeune fille de 20 ans, rêveuse, et abreuvée de films et séries romantiques, cela me rendait folle. J'étais obsédée par l'idée de savoir ce que l'on pouvait ressentir lorsque l'amour est partagé, lorsque l'on peut compter sur quelqu'un, et être fière d'appartenir à celui qu'on admire. Bref, tout ce mythe de l'amour demeurait un mystère, et ma patience ne tenait qu'à un fil. Ce fil, c'était ma foi.
Puis, je m'en suis allée à l'étranger, seule, pour étudier durant l'été.
C'est à partir de ce moment là que l'équilibre fragile que j'avais construit a été bouleversé.
J'ai, par hasard, rencontré un garçon. Etudiant, de nationalité espagnole, mais qui ne m'intéressait pas, du fait qu'il dégageait des ondes de ''player'' (en gros : un mec un meufs).
Quelle surprise lorsque que ce mec garçon a commencé à me faire la cour, quelques jours seulement après notre première rencontre.
Tout s'est passé très vite.
Lorsque vous êtes enfermé dans un campus pendant plusieurs semaines, où vous étudiez, mangez, dormez, et faites la fête avec les mêmes personnes, tous les jours, du matin au soir, tout devient plus intense. Chaque émotion, chaque lien, se ressent de façon brute. Vous êtes coupés du monde.
C'est donc naturellement que j'ai, moi aussi, cédé à son charme, jusqu'à ce que l'on devienne un couple.
Nous avons tout partagé pendant ces quelques semaines, nous étions dans notre bulle, dans un petit paradis sans lois. C'est à ce moment là que j'ai senti que mon amour pour lui grandissait, tandis que j'oubliais mes obligations de musulmane.
Je savais que ce que je faisais était mal. Mais le piège dans lequel je suis tombée, c'est que là-bas, loin de mes repères, de ma famille, et de tout ce qui pouvait me rappeler qui je suis, rien ne me paraissait réel. Cela ne paraissait être qu'une parenthèse dans ma vie, une opportunité à saisir pour réaliser mon rêve. Je n'étais plus moi-même.
Puis c'est le drame. Nous tombons amoureux. Éperdument amoureux. Avec lui je ressens tout, c'est enivrant et addictif. C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé. Notre proximité physique s'est accrue, non pas par ma volonté, mais par la sienne, et parce que je ne pouvais rien lui refuser.
A ce moment là, je me trouvais encore des excuses : ''tout cela n'est que temporaire, bientôt je retournerai à Paris, je serai loin de lui, tout ça sera terminé''. Ma conscience ne me torturait pas encore, car il y allait y avoir une fin à cela, je le savais.
Il n'en est rien.
Nous avons été incapables de mettre fin à cette amourette. Car c'était en réalité bien plus que ça. Voici 4 mois, aujourd'hui, que nous vivons une histoire passionnelle, malgré la distance qui nous sépare. Et voici 4 mois, aujourd'hui, que je n'arrive plus à me relier à mon Dieu. Je ne prie plus, j'ai perdu mes bonnes habitudes -telles que la lecture du Coran avant de me coucher- et je culpabilise tellement de ce que je vis avec ce garçon que je fuis le sujet de la religion.
Je sens bien que le diable m'habite. Je suis retenue par quelque chose. Car j'ai la volonté de redevenir ce que j'étais avant, mais je me sens retenue par quelque chose de plus fort que cette volonté.
Tout ceci n'est pas le pire.
LE PIRE, c'est que ce garçon, dont je suis désespérément et éperdument amoureuse, viendra me voir à Paris le week-end prochain.Et je m’apprête surement à faire la pire chose qui existe dans l'islam, la pire erreur de ma vie, celle que je regretterais toujours : lui donner ma virginité. Je dis ''surement'' car je sais qu'il me le demandera, et que je suis suffisamment faible et vulnérable pour accepter. Parce que je l'aime, parce que je ne veux pas le perdre, parce que je cohabite avec le mal depuis 4 mois, et parce que ma bonne conscience est fatiguée de se battre. Je me hais.
Citation
majy a écrit:
Cet été, j'ai fait la connaissance du diable et de son ami le mal, dans leur acception la plus puissante, irrésistibles et quasiment invincibles.
Avant les faits que je vais vous raconter, j'étais une jeune étudiante, qui s'essayait à l'art d'être sage et de devenir une bonne musulmane (je priais tous les jours et me sentais reliée à Dieu à tout instant).
Cependant, de nature rêveuse, je souffrais d'une grande frustration liée à l'inexistence de ma vie amoureuse. Comme de nombreuses filles de mon âge, je n'attendais qu'une chose : que l'on tombe amoureux de moi, et que cet amour soit réciproque.
En 20 ans d'existence, cela n'est jamais arrivé.
Certes, il y eut des candidats. Il y en a toujours, quand on est une femme.
Mais jamais le désir ne fût partagé. Je ne parvenais pas à aimer.
Et en tant que jeune fille de 20 ans, rêveuse, et abreuvée de films et séries romantiques, cela me rendait folle. J'étais obsédée par l'idée de savoir ce que l'on pouvait ressentir lorsque l'amour est partagé, lorsque l'on peut compter sur quelqu'un, et être fière d'appartenir à celui qu'on admire. Bref, tout ce mythe de l'amour demeurait un mystère, et ma patience ne tenait qu'à un fil. Ce fil, c'était ma foi.
Puis, je m'en suis allée à l'étranger, seule, pour étudier durant l'été.
C'est à partir de ce moment là que l'équilibre fragile que j'avais construit a été bouleversé.
J'ai, par hasard, rencontré un garçon. Etudiant, de nationalité espagnole, mais qui ne m'intéressait pas, du fait qu'il dégageait des ondes de ''player'' (en gros : un mec un meufs).
Quelle surprise lorsque que ce mec garçon a commencé à me faire la cour, quelques jours seulement après notre première rencontre.
Tout s'est passé très vite.
Lorsque vous êtes enfermé dans un campus pendant plusieurs semaines, où vous étudiez, mangez, dormez, et faites la fête avec les mêmes personnes, tous les jours, du matin au soir, tout devient plus intense. Chaque émotion, chaque lien, se ressent de façon brute. Vous êtes coupés du monde.
C'est donc naturellement que j'ai, moi aussi, cédé à son charme, jusqu'à ce que l'on devienne un couple.
Nous avons tout partagé pendant ces quelques semaines, nous étions dans notre bulle, dans un petit paradis sans lois. C'est à ce moment là que j'ai senti que mon amour pour lui grandissait, tandis que j'oubliais mes obligations de musulmane.
Je savais que ce que je faisais était mal. Mais le piège dans lequel je suis tombée, c'est que là-bas, loin de mes repères, de ma famille, et de tout ce qui pouvait me rappeler qui je suis, rien ne me paraissait réel. Cela ne paraissait être qu'une parenthèse dans ma vie, une opportunité à saisir pour réaliser mon rêve. Je n'étais plus moi-même.
Puis c'est le drame. Nous tombons amoureux. Éperdument amoureux. Avec lui je ressens tout, c'est enivrant et addictif. C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé. Notre proximité physique s'est accrue, non pas par ma volonté, mais par la sienne, et parce que je ne pouvais rien lui refuser.
A ce moment là, je me trouvais encore des excuses : ''tout cela n'est que temporaire, bientôt je retournerai à Paris, je serai loin de lui, tout ça sera terminé''. Ma conscience ne me torturait pas encore, car il y allait y avoir une fin à cela, je le savais.
Il n'en est rien.
Nous avons été incapables de mettre fin à cette amourette. Car c'était en réalité bien plus que ça. Voici 4 mois, aujourd'hui, que nous vivons une histoire passionnelle, malgré la distance qui nous sépare. Et voici 4 mois, aujourd'hui, que je n'arrive plus à me relier à mon Dieu. Je ne prie plus, j'ai perdu mes bonnes habitudes -telles que la lecture du Coran avant de me coucher- et je culpabilise tellement de ce que je vis avec ce garçon que je fuis le sujet de la religion.
Je sens bien que le diable m'habite. Je suis retenue par quelque chose. Car j'ai la volonté de redevenir ce que j'étais avant, mais je me sens retenue par quelque chose de plus fort que cette volonté.
Tout ceci n'est pas le pire.
LE PIRE, c'est que ce garçon, dont je suis désespérément et éperdument amoureuse, viendra me voir à Paris le week-end prochain.Et je m’apprête surement à faire la pire chose qui existe dans l'islam, la pire erreur de ma vie, celle que je regretterais toujours : lui donner ma virginité. Je dis ''surement'' car je sais qu'il me le demandera, et que je suis suffisamment faible et vulnérable pour accepter. Parce que je l'aime, parce que je ne veux pas le perdre, parce que je cohabite avec le mal depuis 4 mois, et parce que ma bonne conscience est fatiguée de se battre. Je me hais.
Citation
majy a écrit:
Cet été, j'ai fait la connaissance du diable et de son ami le mal, dans leur acception la plus puissante, irrésistibles et quasiment invincibles.
Avant les faits que je vais vous raconter, j'étais une jeune étudiante, qui s'essayait à l'art d'être sage et de devenir une bonne musulmane (je priais tous les jours et me sentais reliée à Dieu à tout instant).
Cependant, de nature rêveuse, je souffrais d'une grande frustration liée à l'inexistence de ma vie amoureuse. Comme de nombreuses filles de mon âge, je n'attendais qu'une chose : que l'on tombe amoureux de moi, et que cet amour soit réciproque.
En 20 ans d'existence, cela n'est jamais arrivé.
Certes, il y eut des candidats. Il y en a toujours, quand on est une femme.
Mais jamais le désir ne fût partagé. Je ne parvenais pas à aimer.
Et en tant que jeune fille de 20 ans, rêveuse, et abreuvée de films et séries romantiques, cela me rendait folle. J'étais obsédée par l'idée de savoir ce que l'on pouvait ressentir lorsque l'amour est partagé, lorsque l'on peut compter sur quelqu'un, et être fière d'appartenir à celui qu'on admire. Bref, tout ce mythe de l'amour demeurait un mystère, et ma patience ne tenait qu'à un fil. Ce fil, c'était ma foi.
Puis, je m'en suis allée à l'étranger, seule, pour étudier durant l'été.
C'est à partir de ce moment là que l'équilibre fragile que j'avais construit a été bouleversé.
J'ai, par hasard, rencontré un garçon. Etudiant, de nationalité espagnole, mais qui ne m'intéressait pas, du fait qu'il dégageait des ondes de ''player'' (en gros : un mec un meufs).
Quelle surprise lorsque que ce mec garçon a commencé à me faire la cour, quelques jours seulement après notre première rencontre.
Tout s'est passé très vite.
Lorsque vous êtes enfermé dans un campus pendant plusieurs semaines, où vous étudiez, mangez, dormez, et faites la fête avec les mêmes personnes, tous les jours, du matin au soir, tout devient plus intense. Chaque émotion, chaque lien, se ressent de façon brute. Vous êtes coupés du monde.
C'est donc naturellement que j'ai, moi aussi, cédé à son charme, jusqu'à ce que l'on devienne un couple.
Nous avons tout partagé pendant ces quelques semaines, nous étions dans notre bulle, dans un petit paradis sans lois. C'est à ce moment là que j'ai senti que mon amour pour lui grandissait, tandis que j'oubliais mes obligations de musulmane.
Je savais que ce que je faisais était mal. Mais le piège dans lequel je suis tombée, c'est que là-bas, loin de mes repères, de ma famille, et de tout ce qui pouvait me rappeler qui je suis, rien ne me paraissait réel. Cela ne paraissait être qu'une parenthèse dans ma vie, une opportunité à saisir pour réaliser mon rêve. Je n'étais plus moi-même.
Puis c'est le drame. Nous tombons amoureux. Éperdument amoureux. Avec lui je ressens tout, c'est enivrant et addictif. C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé. Notre proximité physique s'est accrue, non pas par ma volonté, mais par la sienne, et parce que je ne pouvais rien lui refuser.
A ce moment là, je me trouvais encore des excuses : ''tout cela n'est que temporaire, bientôt je retournerai à Paris, je serai loin de lui, tout ça sera terminé''. Ma conscience ne me torturait pas encore, car il y allait y avoir une fin à cela, je le savais.
Il n'en est rien.
Nous avons été incapables de mettre fin à cette amourette. Car c'était en réalité bien plus que ça. Voici 4 mois, aujourd'hui, que nous vivons une histoire passionnelle, malgré la distance qui nous sépare. Et voici 4 mois, aujourd'hui, que je n'arrive plus à me relier à mon Dieu. Je ne prie plus, j'ai perdu mes bonnes habitudes -telles que la lecture du Coran avant de me coucher- et je culpabilise tellement de ce que je vis avec ce garçon que je fuis le sujet de la religion.
Je sens bien que le diable m'habite. Je suis retenue par quelque chose. Car j'ai la volonté de redevenir ce que j'étais avant, mais je me sens retenue par quelque chose de plus fort que cette volonté.
Tout ceci n'est pas le pire.
LE PIRE, c'est que ce garçon, dont je suis désespérément et éperdument amoureuse, viendra me voir à Paris le week-end prochain.Et je m’apprête surement à faire la pire chose qui existe dans l'islam, la pire erreur de ma vie, celle que je regretterais toujours : lui donner ma virginité. Je dis ''surement'' car je sais qu'il me le demandera, et que je suis suffisamment faible et vulnérable pour accepter. Parce que je l'aime, parce que je ne veux pas le perdre, parce que je cohabite avec le mal depuis 4 mois, et parce que ma bonne conscience est fatiguée de se battre. Je me hais.
Citation
majy a écrit:
Cet été, j'ai fait la connaissance du diable et de son ami le mal, dans leur acception la plus puissante, irrésistibles et quasiment invincibles.
Avant les faits que je vais vous raconter, j'étais une jeune étudiante, qui s'essayait à l'art d'être sage et de devenir une bonne musulmane (je priais tous les jours et me sentais reliée à Dieu à tout instant).
Cependant, de nature rêveuse, je souffrais d'une grande frustration liée à l'inexistence de ma vie amoureuse. Comme de nombreuses filles de mon âge, je n'attendais qu'une chose : que l'on tombe amoureux de moi, et que cet amour soit réciproque.
En 20 ans d'existence, cela n'est jamais arrivé.
Certes, il y eut des candidats. Il y en a toujours, quand on est une femme.
Mais jamais le désir ne fût partagé. Je ne parvenais pas à aimer.
Et en tant que jeune fille de 20 ans, rêveuse, et abreuvée de films et séries romantiques, cela me rendait folle. J'étais obsédée par l'idée de savoir ce que l'on pouvait ressentir lorsque l'amour est partagé, lorsque l'on peut compter sur quelqu'un, et être fière d'appartenir à celui qu'on admire. Bref, tout ce mythe de l'amour demeurait un mystère, et ma patience ne tenait qu'à un fil. Ce fil, c'était ma foi.
Puis, je m'en suis allée à l'étranger, seule, pour étudier durant l'été.
C'est à partir de ce moment là que l'équilibre fragile que j'avais construit a été bouleversé.
J'ai, par hasard, rencontré un garçon. Etudiant, de nationalité espagnole, mais qui ne m'intéressait pas, du fait qu'il dégageait des ondes de ''player'' (en gros : un mec un meufs).
Quelle surprise lorsque que ce mec garçon a commencé à me faire la cour, quelques jours seulement après notre première rencontre.
Tout s'est passé très vite.
Lorsque vous êtes enfermé dans un campus pendant plusieurs semaines, où vous étudiez, mangez, dormez, et faites la fête avec les mêmes personnes, tous les jours, du matin au soir, tout devient plus intense. Chaque émotion, chaque lien, se ressent de façon brute. Vous êtes coupés du monde.
C'est donc naturellement que j'ai, moi aussi, cédé à son charme, jusqu'à ce que l'on devienne un couple.
Nous avons tout partagé pendant ces quelques semaines, nous étions dans notre bulle, dans un petit paradis sans lois. C'est à ce moment là que j'ai senti que mon amour pour lui grandissait, tandis que j'oubliais mes obligations de musulmane.
Je savais que ce que je faisais était mal. Mais le piège dans lequel je suis tombée, c'est que là-bas, loin de mes repères, de ma famille, et de tout ce qui pouvait me rappeler qui je suis, rien ne me paraissait réel. Cela ne paraissait être qu'une parenthèse dans ma vie, une opportunité à saisir pour réaliser mon rêve. Je n'étais plus moi-même.
Puis c'est le drame. Nous tombons amoureux. Éperdument amoureux. Avec lui je ressens tout, c'est enivrant et addictif. C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé. Notre proximité physique s'est accrue, non pas par ma volonté, mais par la sienne, et parce que je ne pouvais rien lui refuser.
A ce moment là, je me trouvais encore des excuses : ''tout cela n'est que temporaire, bientôt je retournerai à Paris, je serai loin de lui, tout ça sera terminé''. Ma conscience ne me torturait pas encore, car il y allait y avoir une fin à cela, je le savais.
Il n'en est rien.
Nous avons été incapables de mettre fin à cette amourette. Car c'était en réalité bien plus que ça. Voici 4 mois, aujourd'hui, que nous vivons une histoire passionnelle, malgré la distance qui nous sépare. Et voici 4 mois, aujourd'hui, que je n'arrive plus à me relier à mon Dieu. Je ne prie plus, j'ai perdu mes bonnes habitudes -telles que la lecture du Coran avant de me coucher- et je culpabilise tellement de ce que je vis avec ce garçon que je fuis le sujet de la religion.
Je sens bien que le diable m'habite. Je suis retenue par quelque chose. Car j'ai la volonté de redevenir ce que j'étais avant, mais je me sens retenue par quelque chose de plus fort que cette volonté.
Tout ceci n'est pas le pire.
LE PIRE, c'est que ce garçon, dont je suis désespérément et éperdument amoureuse, viendra me voir à Paris le week-end prochain.Et je m’apprête surement à faire la pire chose qui existe dans l'islam, la pire erreur de ma vie, celle que je regretterais toujours : lui donner ma virginité. Je dis ''surement'' car je sais qu'il me le demandera, et que je suis suffisamment faible et vulnérable pour accepter. Parce que je l'aime, parce que je ne veux pas le perdre, parce que je cohabite avec le mal depuis 4 mois, et parce que ma bonne conscience est fatiguée de se battre. Je me hais.
Citation
Basané2 a écrit:
Et t'es parents dans tout ça ?
Quel idée de laisser sa fille trainer dormir dans les campus !
D'ailleurs je pensé quand 4 mois tu avais déjà forniquer minte et minte reprise.
Bref qu' Allah te guide !
Citation
majy a écrit:
Cet été, j'ai fait la connaissance du diable et de son ami le mal, dans leur acception la plus puissante, irrésistibles et quasiment invincibles.
Avant les faits que je vais vous raconter, j'étais une jeune étudiante, qui s'essayait à l'art d'être sage et de devenir une bonne musulmane (je priais tous les jours et me sentais reliée à Dieu à tout instant).
Cependant, de nature rêveuse, je souffrais d'une grande frustration liée à l'inexistence de ma vie amoureuse. Comme de nombreuses filles de mon âge, je n'attendais qu'une chose : que l'on tombe amoureux de moi, et que cet amour soit réciproque.
En 20 ans d'existence, cela n'est jamais arrivé.
Certes, il y eut des candidats. Il y en a toujours, quand on est une femme.
Mais jamais le désir ne fût partagé. Je ne parvenais pas à aimer.
Et en tant que jeune fille de 20 ans, rêveuse, et abreuvée de films et séries romantiques, cela me rendait folle. J'étais obsédée par l'idée de savoir ce que l'on pouvait ressentir lorsque l'amour est partagé, lorsque l'on peut compter sur quelqu'un, et être fière d'appartenir à celui qu'on admire. Bref, tout ce mythe de l'amour demeurait un mystère, et ma patience ne tenait qu'à un fil. Ce fil, c'était ma foi.
Puis, je m'en suis allée à l'étranger, seule, pour étudier durant l'été.
C'est à partir de ce moment là que l'équilibre fragile que j'avais construit a été bouleversé.
J'ai, par hasard, rencontré un garçon. Etudiant, de nationalité espagnole, mais qui ne m'intéressait pas, du fait qu'il dégageait des ondes de ''player'' (en gros : un mec un meufs).
Quelle surprise lorsque que ce mec garçon a commencé à me faire la cour, quelques jours seulement après notre première rencontre.
Tout s'est passé très vite.
Lorsque vous êtes enfermé dans un campus pendant plusieurs semaines, où vous étudiez, mangez, dormez, et faites la fête avec les mêmes personnes, tous les jours, du matin au soir, tout devient plus intense. Chaque émotion, chaque lien, se ressent de façon brute. Vous êtes coupés du monde.
C'est donc naturellement que j'ai, moi aussi, cédé à son charme, jusqu'à ce que l'on devienne un couple.
Nous avons tout partagé pendant ces quelques semaines, nous étions dans notre bulle, dans un petit paradis sans lois. C'est à ce moment là que j'ai senti que mon amour pour lui grandissait, tandis que j'oubliais mes obligations de musulmane.
Je savais que ce que je faisais était mal. Mais le piège dans lequel je suis tombée, c'est que là-bas, loin de mes repères, de ma famille, et de tout ce qui pouvait me rappeler qui je suis, rien ne me paraissait réel. Cela ne paraissait être qu'une parenthèse dans ma vie, une opportunité à saisir pour réaliser mon rêve. Je n'étais plus moi-même.
Puis c'est le drame. Nous tombons amoureux. Éperdument amoureux. Avec lui je ressens tout, c'est enivrant et addictif. C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé. Notre proximité physique s'est accrue, non pas par ma volonté, mais par la sienne, et parce que je ne pouvais rien lui refuser.
A ce moment là, je me trouvais encore des excuses : ''tout cela n'est que temporaire, bientôt je retournerai à Paris, je serai loin de lui, tout ça sera terminé''. Ma conscience ne me torturait pas encore, car il y allait y avoir une fin à cela, je le savais.
Il n'en est rien.
Nous avons été incapables de mettre fin à cette amourette. Car c'était en réalité bien plus que ça. Voici 4 mois, aujourd'hui, que nous vivons une histoire passionnelle, malgré la distance qui nous sépare. Et voici 4 mois, aujourd'hui, que je n'arrive plus à me relier à mon Dieu. Je ne prie plus, j'ai perdu mes bonnes habitudes -telles que la lecture du Coran avant de me coucher- et je culpabilise tellement de ce que je vis avec ce garçon que je fuis le sujet de la religion.
Je sens bien que le diable m'habite. Je suis retenue par quelque chose. Car j'ai la volonté de redevenir ce que j'étais avant, mais je me sens retenue par quelque chose de plus fort que cette volonté.
Tout ceci n'est pas le pire.
LE PIRE, c'est que ce garçon, dont je suis désespérément et éperdument amoureuse, viendra me voir à Paris le week-end prochain.Et je m’apprête surement à faire la pire chose qui existe dans l'islam, la pire erreur de ma vie, celle que je regretterais toujours : lui donner ma virginité. Je dis ''surement'' car je sais qu'il me le demandera, et que je suis suffisamment faible et vulnérable pour accepter. Parce que je l'aime, parce que je ne veux pas le perdre, parce que je cohabite avec le mal depuis 4 mois, et parce que ma bonne conscience est fatiguée de se battre. Je me hais.
Citation
Mielou94 a écrit:
Cela ne veut rien dire..
Ya des enfants qui font tlmt pire en étant sous le toit parental... Et des gens qui savent se tenir loin du domicile parental.
Citation
Basané2 a écrit:
Et biensur que ça à son importance !
On laisse pas une fille vivre et dormir manger tout faire avec des inconnus garçon et filles athées pour la plupart ou ça fait la fête ça sort ensemble exct ...
C'est comme ci tu ramener ton fils dans une maison close au milieu des putes tu crois qu'il va faire quoi fermer les yeux.