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Un penchant pour le péché
19 octobre 2019 22:11
Cet été, j'ai fait la connaissance du diable et de son ami le mal, dans leur acception la plus puissante, irrésistibles et quasiment invincibles.

Avant les faits que je vais vous raconter, j'étais une jeune étudiante, qui s'essayait à l'art d'être sage et de devenir une bonne musulmane (je priais tous les jours et me sentais reliée à Dieu à tout instant).

Cependant, de nature rêveuse, je souffrais d'une grande frustration liée à l'inexistence de ma vie amoureuse. Comme de nombreuses filles de mon âge, je n'attendais qu'une chose : que l'on tombe amoureux de moi, et que cet amour soit réciproque.

En 20 ans d'existence, cela n'est jamais arrivé.

Certes, il y eut des candidats. Il y en a toujours, quand on est une femme.

Mais jamais le désir ne fût partagé. Je ne parvenais pas à aimer.

Et en tant que jeune fille de 20 ans, rêveuse, et abreuvée de films et séries romantiques, cela me rendait folle. J'étais obsédée par l'idée de savoir ce que l'on pouvait ressentir lorsque l'amour est partagé, lorsque l'on peut compter sur quelqu'un, et être fière d'appartenir à celui qu'on admire. Bref, tout ce mythe de l'amour demeurait un mystère, et ma patience ne tenait qu'à un fil. Ce fil, c'était ma foi.

Puis, je m'en suis allée à l'étranger, seule, pour étudier durant l'été.
C'est à partir de ce moment là que l'équilibre fragile que j'avais construit a été bouleversé.

J'ai, par hasard, rencontré un garçon. Etudiant, de nationalité espagnole, mais qui ne m'intéressait pas, du fait qu'il dégageait des ondes de ''player'' (en gros : un mec un meufs).
Quelle surprise lorsque que ce mec garçon a commencé à me faire la cour, quelques jours seulement après notre première rencontre.

Tout s'est passé très vite.
Lorsque vous êtes enfermé dans un campus pendant plusieurs semaines, où vous étudiez, mangez, dormez, et faites la fête avec les mêmes personnes, tous les jours, du matin au soir, tout devient plus intense. Chaque émotion, chaque lien, se ressent de façon brute. Vous êtes coupés du monde.

C'est donc naturellement que j'ai, moi aussi, cédé à son charme, jusqu'à ce que l'on devienne un couple.
Nous avons tout partagé pendant ces quelques semaines, nous étions dans notre bulle, dans un petit paradis sans lois. C'est à ce moment là que j'ai senti que mon amour pour lui grandissait, tandis que j'oubliais mes obligations de musulmane.

Je savais que ce que je faisais était mal. Mais le piège dans lequel je suis tombée, c'est que là-bas, loin de mes repères, de ma famille, et de tout ce qui pouvait me rappeler qui je suis, rien ne me paraissait réel. Cela ne paraissait être qu'une parenthèse dans ma vie, une opportunité à saisir pour réaliser mon rêve. Je n'étais plus moi-même.

Puis c'est le drame. Nous tombons amoureux. Éperdument amoureux. Avec lui je ressens tout, c'est enivrant et addictif. C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé. Notre proximité physique s'est accrue, non pas par ma volonté, mais par la sienne, et parce que je ne pouvais rien lui refuser.
A ce moment là, je me trouvais encore des excuses : ''tout cela n'est que temporaire, bientôt je retournerai à Paris, je serai loin de lui, tout ça sera terminé''. Ma conscience ne me torturait pas encore, car il y allait y avoir une fin à cela, je le savais.

Il n'en est rien.
Nous avons été incapables de mettre fin à cette amourette. Car c'était en réalité bien plus que ça. Voici 4 mois, aujourd'hui, que nous vivons une histoire passionnelle, malgré la distance qui nous sépare. Et voici 4 mois, aujourd'hui, que je n'arrive plus à me relier à mon Dieu. Je ne prie plus, j'ai perdu mes bonnes habitudes -telles que la lecture du Coran avant de me coucher- et je culpabilise tellement de ce que je vis avec ce garçon que je fuis le sujet de la religion.
Je sens bien que le diable m'habite. Je suis retenue par quelque chose. Car j'ai la volonté de redevenir ce que j'étais avant, mais je me sens retenue par quelque chose de plus fort que cette volonté.

Tout ceci n'est pas le pire.
LE PIRE, c'est que ce garçon, dont je suis désespérément et éperdument amoureuse, viendra me voir à Paris le week-end prochain.Et je m’apprête surement à faire la pire chose qui existe dans l'islam, la pire erreur de ma vie, celle que je regretterais toujours : lui donner ma virginité. Je dis ''surement'' car je sais qu'il me le demandera, et que je suis suffisamment faible et vulnérable pour accepter. Parce que je l'aime, parce que je ne veux pas le perdre, parce que je cohabite avec le mal depuis 4 mois, et parce que ma bonne conscience est fatiguée de se battre. Je me hais.
S
19 octobre 2019 22:21
Que Dieu te guide ma sœur. Car tu es juste dans le délire passionnel et tu finiras par pleurer.

Tu es assez grande pour assumer tes actes.

À toi de voir si l'amour d'un simple mortel et plus important que celui de l'immortel.

On pourra te raisonner, te donner tous les conseils, tu ne sembles pas vouloir ouvrir les yeux. Car tout ceci était invitable vu ton besoin de passion.

Demande toi si un plaisir éphémère vaut la peine perdre ton identité ?

Que Dieu te guide et t'éloigne de ce qui est un mal pour toi. C'est tout ce que je peux te souhaiter.


N'oublie pas que ton bonheur, ton destin est entre les mains de celui à qui tu comptes désobéir.
19 octobre 2019 22:32
'Je dis ''surement'' car je sais qu'il me le demandera, et que je suis suffisamment faible et vulnérable pour accepter.' ?

Ben du moment que l'affaire est bouclée en avance, je vois pas pourquoi s'interroger, faut juste assumer et lever le pied sur le chitan pcq il a d'autres dissidents à torpiller.

Synchronise ton coeur avec ta raison et trouve ce qui sied à ces derniers, t'auras ton issue.
Pas de mp. #LibérezAssange #Checo¹¹ https://youtu.be/L4_moYFry_s https://youtu.be/2ChdaNDFI30?si=1wb1ix3K45W-EuX0
19 octobre 2019 22:35
Que l’amour est merveilleux, la passion : charmeuse et trompeuse... retrouve le chemin de ton toi, celui avec lequel tu n’était pas en opposition.

Tu te déteste et te test jusqu’où irais je, n’est ce pas ? Tu croit que tu ne tombera pas plus bas ? Et bien laisse moi te dire que ça détruira la petite lueur qui cherche tant bien que mal à resurgir. Et si tu va au bout tu prend le risque d’arriver à penser : « De toute façon j’ai franchi un cap irréversible alors à quoi bon ? ».
Y
19 octobre 2019 22:53
Quo que tu fasse le regret y aura et u aura tjr
-moi cetai l'invers carement, jai eu bcp d'occase mais je navai jamais ceder et je mettez fin des le debut ; mais une chance aussi que je navai pas trouver l'ame soeur car je sai pas ce qui se serai produit (mais toutes les autre me plaisai un pt mais pas pour envisager lavenir donc me voila ,,, je regrete quant meme car je troive que c etai idiot quant je voi aujourdhui dans kel merde je me retrouve
--pour toi c deja trop tard ou presque; essayez de vois marier au minimumu religieusement
Citation
majy a écrit:
Cet été, j'ai fait la connaissance du diable et de son ami le mal, dans leur acception la plus puissante, irrésistibles et quasiment invincibles.

Avant les faits que je vais vous raconter, j'étais une jeune étudiante, qui s'essayait à l'art d'être sage et de devenir une bonne musulmane (je priais tous les jours et me sentais reliée à Dieu à tout instant).

Cependant, de nature rêveuse, je souffrais d'une grande frustration liée à l'inexistence de ma vie amoureuse. Comme de nombreuses filles de mon âge, je n'attendais qu'une chose : que l'on tombe amoureux de moi, et que cet amour soit réciproque.

En 20 ans d'existence, cela n'est jamais arrivé.

Certes, il y eut des candidats. Il y en a toujours, quand on est une femme.

Mais jamais le désir ne fût partagé. Je ne parvenais pas à aimer.

Et en tant que jeune fille de 20 ans, rêveuse, et abreuvée de films et séries romantiques, cela me rendait folle. J'étais obsédée par l'idée de savoir ce que l'on pouvait ressentir lorsque l'amour est partagé, lorsque l'on peut compter sur quelqu'un, et être fière d'appartenir à celui qu'on admire. Bref, tout ce mythe de l'amour demeurait un mystère, et ma patience ne tenait qu'à un fil. Ce fil, c'était ma foi.

Puis, je m'en suis allée à l'étranger, seule, pour étudier durant l'été.
C'est à partir de ce moment là que l'équilibre fragile que j'avais construit a été bouleversé.

J'ai, par hasard, rencontré un garçon. Etudiant, de nationalité espagnole, mais qui ne m'intéressait pas, du fait qu'il dégageait des ondes de ''player'' (en gros : un mec un meufs).
Quelle surprise lorsque que ce mec garçon a commencé à me faire la cour, quelques jours seulement après notre première rencontre.

Tout s'est passé très vite.
Lorsque vous êtes enfermé dans un campus pendant plusieurs semaines, où vous étudiez, mangez, dormez, et faites la fête avec les mêmes personnes, tous les jours, du matin au soir, tout devient plus intense. Chaque émotion, chaque lien, se ressent de façon brute. Vous êtes coupés du monde.

C'est donc naturellement que j'ai, moi aussi, cédé à son charme, jusqu'à ce que l'on devienne un couple.
Nous avons tout partagé pendant ces quelques semaines, nous étions dans notre bulle, dans un petit paradis sans lois. C'est à ce moment là que j'ai senti que mon amour pour lui grandissait, tandis que j'oubliais mes obligations de musulmane.

Je savais que ce que je faisais était mal. Mais le piège dans lequel je suis tombée, c'est que là-bas, loin de mes repères, de ma famille, et de tout ce qui pouvait me rappeler qui je suis, rien ne me paraissait réel. Cela ne paraissait être qu'une parenthèse dans ma vie, une opportunité à saisir pour réaliser mon rêve. Je n'étais plus moi-même.

Puis c'est le drame. Nous tombons amoureux. Éperdument amoureux. Avec lui je ressens tout, c'est enivrant et addictif. C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé. Notre proximité physique s'est accrue, non pas par ma volonté, mais par la sienne, et parce que je ne pouvais rien lui refuser.
A ce moment là, je me trouvais encore des excuses : ''tout cela n'est que temporaire, bientôt je retournerai à Paris, je serai loin de lui, tout ça sera terminé''. Ma conscience ne me torturait pas encore, car il y allait y avoir une fin à cela, je le savais.

Il n'en est rien.
Nous avons été incapables de mettre fin à cette amourette. Car c'était en réalité bien plus que ça. Voici 4 mois, aujourd'hui, que nous vivons une histoire passionnelle, malgré la distance qui nous sépare. Et voici 4 mois, aujourd'hui, que je n'arrive plus à me relier à mon Dieu. Je ne prie plus, j'ai perdu mes bonnes habitudes -telles que la lecture du Coran avant de me coucher- et je culpabilise tellement de ce que je vis avec ce garçon que je fuis le sujet de la religion.
Je sens bien que le diable m'habite. Je suis retenue par quelque chose. Car j'ai la volonté de redevenir ce que j'étais avant, mais je me sens retenue par quelque chose de plus fort que cette volonté.

Tout ceci n'est pas le pire.
LE PIRE, c'est que ce garçon, dont je suis désespérément et éperdument amoureuse, viendra me voir à Paris le week-end prochain.Et je m’apprête surement à faire la pire chose qui existe dans l'islam, la pire erreur de ma vie, celle que je regretterais toujours : lui donner ma virginité. Je dis ''surement'' car je sais qu'il me le demandera, et que je suis suffisamment faible et vulnérable pour accepter. Parce que je l'aime, parce que je ne veux pas le perdre, parce que je cohabite avec le mal depuis 4 mois, et parce que ma bonne conscience est fatiguée de se battre. Je me hais.
Va t'en perdre la raison,a cause de celle-ci "M"
19 octobre 2019 22:54
Je pleurs pour toi.... Je pleurs pour ton âme, tu vas tellement le regretter, tellement.....


Dis: «Le mauvais et le bon ne sont pas semblables, même si l'abondance du mal te séduit. Craignez Allah, donc, ô gens intelligents, afin que vous réussissiez.
Citation
majy a écrit:
Cet été, j'ai fait la connaissance du diable et de son ami le mal, dans leur acception la plus puissante, irrésistibles et quasiment invincibles.

Avant les faits que je vais vous raconter, j'étais une jeune étudiante, qui s'essayait à l'art d'être sage et de devenir une bonne musulmane (je priais tous les jours et me sentais reliée à Dieu à tout instant).

Cependant, de nature rêveuse, je souffrais d'une grande frustration liée à l'inexistence de ma vie amoureuse. Comme de nombreuses filles de mon âge, je n'attendais qu'une chose : que l'on tombe amoureux de moi, et que cet amour soit réciproque.

En 20 ans d'existence, cela n'est jamais arrivé.

Certes, il y eut des candidats. Il y en a toujours, quand on est une femme.

Mais jamais le désir ne fût partagé. Je ne parvenais pas à aimer.

Et en tant que jeune fille de 20 ans, rêveuse, et abreuvée de films et séries romantiques, cela me rendait folle. J'étais obsédée par l'idée de savoir ce que l'on pouvait ressentir lorsque l'amour est partagé, lorsque l'on peut compter sur quelqu'un, et être fière d'appartenir à celui qu'on admire. Bref, tout ce mythe de l'amour demeurait un mystère, et ma patience ne tenait qu'à un fil. Ce fil, c'était ma foi.

Puis, je m'en suis allée à l'étranger, seule, pour étudier durant l'été.
C'est à partir de ce moment là que l'équilibre fragile que j'avais construit a été bouleversé.

J'ai, par hasard, rencontré un garçon. Etudiant, de nationalité espagnole, mais qui ne m'intéressait pas, du fait qu'il dégageait des ondes de ''player'' (en gros : un mec un meufs).
Quelle surprise lorsque que ce mec garçon a commencé à me faire la cour, quelques jours seulement après notre première rencontre.

Tout s'est passé très vite.
Lorsque vous êtes enfermé dans un campus pendant plusieurs semaines, où vous étudiez, mangez, dormez, et faites la fête avec les mêmes personnes, tous les jours, du matin au soir, tout devient plus intense. Chaque émotion, chaque lien, se ressent de façon brute. Vous êtes coupés du monde.

C'est donc naturellement que j'ai, moi aussi, cédé à son charme, jusqu'à ce que l'on devienne un couple.
Nous avons tout partagé pendant ces quelques semaines, nous étions dans notre bulle, dans un petit paradis sans lois. C'est à ce moment là que j'ai senti que mon amour pour lui grandissait, tandis que j'oubliais mes obligations de musulmane.

Je savais que ce que je faisais était mal. Mais le piège dans lequel je suis tombée, c'est que là-bas, loin de mes repères, de ma famille, et de tout ce qui pouvait me rappeler qui je suis, rien ne me paraissait réel. Cela ne paraissait être qu'une parenthèse dans ma vie, une opportunité à saisir pour réaliser mon rêve. Je n'étais plus moi-même.

Puis c'est le drame. Nous tombons amoureux. Éperdument amoureux. Avec lui je ressens tout, c'est enivrant et addictif. C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé. Notre proximité physique s'est accrue, non pas par ma volonté, mais par la sienne, et parce que je ne pouvais rien lui refuser.
A ce moment là, je me trouvais encore des excuses : ''tout cela n'est que temporaire, bientôt je retournerai à Paris, je serai loin de lui, tout ça sera terminé''. Ma conscience ne me torturait pas encore, car il y allait y avoir une fin à cela, je le savais.

Il n'en est rien.
Nous avons été incapables de mettre fin à cette amourette. Car c'était en réalité bien plus que ça. Voici 4 mois, aujourd'hui, que nous vivons une histoire passionnelle, malgré la distance qui nous sépare. Et voici 4 mois, aujourd'hui, que je n'arrive plus à me relier à mon Dieu. Je ne prie plus, j'ai perdu mes bonnes habitudes -telles que la lecture du Coran avant de me coucher- et je culpabilise tellement de ce que je vis avec ce garçon que je fuis le sujet de la religion.
Je sens bien que le diable m'habite. Je suis retenue par quelque chose. Car j'ai la volonté de redevenir ce que j'étais avant, mais je me sens retenue par quelque chose de plus fort que cette volonté.

Tout ceci n'est pas le pire.
LE PIRE, c'est que ce garçon, dont je suis désespérément et éperdument amoureuse, viendra me voir à Paris le week-end prochain.Et je m’apprête surement à faire la pire chose qui existe dans l'islam, la pire erreur de ma vie, celle que je regretterais toujours : lui donner ma virginité. Je dis ''surement'' car je sais qu'il me le demandera, et que je suis suffisamment faible et vulnérable pour accepter. Parce que je l'aime, parce que je ne veux pas le perdre, parce que je cohabite avec le mal depuis 4 mois, et parce que ma bonne conscience est fatiguée de se battre. Je me hais.
A
19 octobre 2019 22:59
Je t’en prie ne fais pas cette erreur le diable t’enjolive cette relation mais wallah ma sœur toute la peine que tu ressentiras après , le gouffre dans lequel tu t’enfonceras si tu commet ce pêché est incomparable face aux quelques minutes de plaisir et d’abandon que tu comptes expérimenter. Remet en toi à Dieu rapproche toi de lui avant de faire cette chose irréparable car wallah tu t’en mordras les doigts ne donne pas ça à un homme qui ne t’est pas légitime auprès de Dieu, tu en es capable arrête de te trouver des excuses et te faire passer pour une faible juste parce que tu en as envie au fond de toi.
Citation
majy a écrit:
Cet été, j'ai fait la connaissance du diable et de son ami le mal, dans leur acception la plus puissante, irrésistibles et quasiment invincibles.

Avant les faits que je vais vous raconter, j'étais une jeune étudiante, qui s'essayait à l'art d'être sage et de devenir une bonne musulmane (je priais tous les jours et me sentais reliée à Dieu à tout instant).

Cependant, de nature rêveuse, je souffrais d'une grande frustration liée à l'inexistence de ma vie amoureuse. Comme de nombreuses filles de mon âge, je n'attendais qu'une chose : que l'on tombe amoureux de moi, et que cet amour soit réciproque.

En 20 ans d'existence, cela n'est jamais arrivé.

Certes, il y eut des candidats. Il y en a toujours, quand on est une femme.

Mais jamais le désir ne fût partagé. Je ne parvenais pas à aimer.

Et en tant que jeune fille de 20 ans, rêveuse, et abreuvée de films et séries romantiques, cela me rendait folle. J'étais obsédée par l'idée de savoir ce que l'on pouvait ressentir lorsque l'amour est partagé, lorsque l'on peut compter sur quelqu'un, et être fière d'appartenir à celui qu'on admire. Bref, tout ce mythe de l'amour demeurait un mystère, et ma patience ne tenait qu'à un fil. Ce fil, c'était ma foi.

Puis, je m'en suis allée à l'étranger, seule, pour étudier durant l'été.
C'est à partir de ce moment là que l'équilibre fragile que j'avais construit a été bouleversé.

J'ai, par hasard, rencontré un garçon. Etudiant, de nationalité espagnole, mais qui ne m'intéressait pas, du fait qu'il dégageait des ondes de ''player'' (en gros : un mec un meufs).
Quelle surprise lorsque que ce mec garçon a commencé à me faire la cour, quelques jours seulement après notre première rencontre.

Tout s'est passé très vite.
Lorsque vous êtes enfermé dans un campus pendant plusieurs semaines, où vous étudiez, mangez, dormez, et faites la fête avec les mêmes personnes, tous les jours, du matin au soir, tout devient plus intense. Chaque émotion, chaque lien, se ressent de façon brute. Vous êtes coupés du monde.

C'est donc naturellement que j'ai, moi aussi, cédé à son charme, jusqu'à ce que l'on devienne un couple.
Nous avons tout partagé pendant ces quelques semaines, nous étions dans notre bulle, dans un petit paradis sans lois. C'est à ce moment là que j'ai senti que mon amour pour lui grandissait, tandis que j'oubliais mes obligations de musulmane.

Je savais que ce que je faisais était mal. Mais le piège dans lequel je suis tombée, c'est que là-bas, loin de mes repères, de ma famille, et de tout ce qui pouvait me rappeler qui je suis, rien ne me paraissait réel. Cela ne paraissait être qu'une parenthèse dans ma vie, une opportunité à saisir pour réaliser mon rêve. Je n'étais plus moi-même.

Puis c'est le drame. Nous tombons amoureux. Éperdument amoureux. Avec lui je ressens tout, c'est enivrant et addictif. C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé. Notre proximité physique s'est accrue, non pas par ma volonté, mais par la sienne, et parce que je ne pouvais rien lui refuser.
A ce moment là, je me trouvais encore des excuses : ''tout cela n'est que temporaire, bientôt je retournerai à Paris, je serai loin de lui, tout ça sera terminé''. Ma conscience ne me torturait pas encore, car il y allait y avoir une fin à cela, je le savais.

Il n'en est rien.
Nous avons été incapables de mettre fin à cette amourette. Car c'était en réalité bien plus que ça. Voici 4 mois, aujourd'hui, que nous vivons une histoire passionnelle, malgré la distance qui nous sépare. Et voici 4 mois, aujourd'hui, que je n'arrive plus à me relier à mon Dieu. Je ne prie plus, j'ai perdu mes bonnes habitudes -telles que la lecture du Coran avant de me coucher- et je culpabilise tellement de ce que je vis avec ce garçon que je fuis le sujet de la religion.
Je sens bien que le diable m'habite. Je suis retenue par quelque chose. Car j'ai la volonté de redevenir ce que j'étais avant, mais je me sens retenue par quelque chose de plus fort que cette volonté.

Tout ceci n'est pas le pire.
LE PIRE, c'est que ce garçon, dont je suis désespérément et éperdument amoureuse, viendra me voir à Paris le week-end prochain.Et je m’apprête surement à faire la pire chose qui existe dans l'islam, la pire erreur de ma vie, celle que je regretterais toujours : lui donner ma virginité. Je dis ''surement'' car je sais qu'il me le demandera, et que je suis suffisamment faible et vulnérable pour accepter. Parce que je l'aime, parce que je ne veux pas le perdre, parce que je cohabite avec le mal depuis 4 mois, et parce que ma bonne conscience est fatiguée de se battre. Je me hais.
B
19 octobre 2019 23:04
"là-bas, loin de mes repères, de ma famille, et de tout ce qui pouvait me rappeler qui je suis, rien ne me paraissait réel. Cela ne paraissait être qu'une parenthèse dans ma vie, une opportunité à saisir pour réaliser mon rêve. Je n'étais plus moi-même."

quand je disait que habitait seul sa fragilise la foi par rapport a un autre post, ce n'est pas pour rien que l'islam nous recommande de nous cotoyer et nous l'impose.

si l'enfer te fait pas peur, si decevoir t'es parents, briser tout leurs investisement et leurs efforts pour t'eduquer juste pour un homme qui se retournera meme pas quand il va te lacher que veut tu qu'on te dise.
B
19 octobre 2019 23:08
Et t'es parents dans tout ça ?
Quel idée de laisser sa fille trainer dormir dans les campus !
D'ailleurs je pensé quand 4 mois tu avais déjà forniquer minte et minte reprise.
Bref qu' Allah te guide !
Citation
majy a écrit:
Cet été, j'ai fait la connaissance du diable et de son ami le mal, dans leur acception la plus puissante, irrésistibles et quasiment invincibles.

Avant les faits que je vais vous raconter, j'étais une jeune étudiante, qui s'essayait à l'art d'être sage et de devenir une bonne musulmane (je priais tous les jours et me sentais reliée à Dieu à tout instant).

Cependant, de nature rêveuse, je souffrais d'une grande frustration liée à l'inexistence de ma vie amoureuse. Comme de nombreuses filles de mon âge, je n'attendais qu'une chose : que l'on tombe amoureux de moi, et que cet amour soit réciproque.

En 20 ans d'existence, cela n'est jamais arrivé.

Certes, il y eut des candidats. Il y en a toujours, quand on est une femme.

Mais jamais le désir ne fût partagé. Je ne parvenais pas à aimer.

Et en tant que jeune fille de 20 ans, rêveuse, et abreuvée de films et séries romantiques, cela me rendait folle. J'étais obsédée par l'idée de savoir ce que l'on pouvait ressentir lorsque l'amour est partagé, lorsque l'on peut compter sur quelqu'un, et être fière d'appartenir à celui qu'on admire. Bref, tout ce mythe de l'amour demeurait un mystère, et ma patience ne tenait qu'à un fil. Ce fil, c'était ma foi.

Puis, je m'en suis allée à l'étranger, seule, pour étudier durant l'été.
C'est à partir de ce moment là que l'équilibre fragile que j'avais construit a été bouleversé.

J'ai, par hasard, rencontré un garçon. Etudiant, de nationalité espagnole, mais qui ne m'intéressait pas, du fait qu'il dégageait des ondes de ''player'' (en gros : un mec un meufs).
Quelle surprise lorsque que ce mec garçon a commencé à me faire la cour, quelques jours seulement après notre première rencontre.

Tout s'est passé très vite.
Lorsque vous êtes enfermé dans un campus pendant plusieurs semaines, où vous étudiez, mangez, dormez, et faites la fête avec les mêmes personnes, tous les jours, du matin au soir, tout devient plus intense. Chaque émotion, chaque lien, se ressent de façon brute. Vous êtes coupés du monde.

C'est donc naturellement que j'ai, moi aussi, cédé à son charme, jusqu'à ce que l'on devienne un couple.
Nous avons tout partagé pendant ces quelques semaines, nous étions dans notre bulle, dans un petit paradis sans lois. C'est à ce moment là que j'ai senti que mon amour pour lui grandissait, tandis que j'oubliais mes obligations de musulmane.

Je savais que ce que je faisais était mal. Mais le piège dans lequel je suis tombée, c'est que là-bas, loin de mes repères, de ma famille, et de tout ce qui pouvait me rappeler qui je suis, rien ne me paraissait réel. Cela ne paraissait être qu'une parenthèse dans ma vie, une opportunité à saisir pour réaliser mon rêve. Je n'étais plus moi-même.

Puis c'est le drame. Nous tombons amoureux. Éperdument amoureux. Avec lui je ressens tout, c'est enivrant et addictif. C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé. Notre proximité physique s'est accrue, non pas par ma volonté, mais par la sienne, et parce que je ne pouvais rien lui refuser.
A ce moment là, je me trouvais encore des excuses : ''tout cela n'est que temporaire, bientôt je retournerai à Paris, je serai loin de lui, tout ça sera terminé''. Ma conscience ne me torturait pas encore, car il y allait y avoir une fin à cela, je le savais.

Il n'en est rien.
Nous avons été incapables de mettre fin à cette amourette. Car c'était en réalité bien plus que ça. Voici 4 mois, aujourd'hui, que nous vivons une histoire passionnelle, malgré la distance qui nous sépare. Et voici 4 mois, aujourd'hui, que je n'arrive plus à me relier à mon Dieu. Je ne prie plus, j'ai perdu mes bonnes habitudes -telles que la lecture du Coran avant de me coucher- et je culpabilise tellement de ce que je vis avec ce garçon que je fuis le sujet de la religion.
Je sens bien que le diable m'habite. Je suis retenue par quelque chose. Car j'ai la volonté de redevenir ce que j'étais avant, mais je me sens retenue par quelque chose de plus fort que cette volonté.

Tout ceci n'est pas le pire.
LE PIRE, c'est que ce garçon, dont je suis désespérément et éperdument amoureuse, viendra me voir à Paris le week-end prochain.Et je m’apprête surement à faire la pire chose qui existe dans l'islam, la pire erreur de ma vie, celle que je regretterais toujours : lui donner ma virginité. Je dis ''surement'' car je sais qu'il me le demandera, et que je suis suffisamment faible et vulnérable pour accepter. Parce que je l'aime, parce que je ne veux pas le perdre, parce que je cohabite avec le mal depuis 4 mois, et parce que ma bonne conscience est fatiguée de se battre. Je me hais.
C
19 octobre 2019 23:30
Tu écris très bien, tu n'es pas une bête fille.

Tu vis clairement une relation passionnelle.
Ce garçon, sait que tu es musulmane majy. S'il t'aimait réellement tu penses qu'il irait à l'encontre de tes convictions?

Tu as faux, le diable ne t'habite pas, tu es seulement dans un moment de faiblesse, dans une baisse de foi. Mais Dieu est toujours dans ton coeur. Parce que Dieu est al Wadûd ... celui qui aime ... et celui qui ne t'abandonnera jamais.

Dieu est Omniscient, il voit tout. Peux-tu lui désobéir alors qu'Il te regarde?

Ce post ressemble à une confession... tu avais envie de le partager car tu ne te sens pas bien vis à vis de ça, ça prouve encore une fois que la flamme de la foi est toujours dans ton coeur.

Ta virginité est précieuse, petite soeur, vraiment.
Tu ne peux pas, tu ne dois pas t'en débarrasser ainsi... avec un homme avec qui tu n'as aucun lien ... dans une chambre d'hôtel où à l'arrière d'une voiture.

Tu es une princesse, il a fallu combien de temps à tes parents pour t'aider à arriver là où tu es aujourd'hui ?
Quelle serait leur réaction s'ils apprenaient ça ?
Ils seraient brisés.

Comment, comment petite soeur tu pourrais risquer de briser le coeur de tes parents pour une relation illicite de 4 mois.
Troquer 20 ans d'amour inconditionnel pour 4 mois de passion. Ce garçon risque à 90% de te briser le coeur, tout ceci passé.

Tu es grande, et tout ce qu'on te dit là tu en es largement consciente... tu as juste besoin d'être tirée vers le haut en ce moment de faiblesse.

Si tu veux parler plus en profondeur, n'hésite pas à m'écrire un message privé.

Et encore une fois ne fais rien que tu pourrai regretter amèrement.
19 octobre 2019 23:32
Tu ne pourras t'en prendre qu'à toi après cela
Y
19 octobre 2019 23:47
Quelqu'un qui suit ses passions on ne le raisonne pas...

le fait de perdre ta virginité te tracasse...ya des médecins qui pourront rabaisser tes kilomètres.
20 octobre 2019 05:55
Au moins tu as l'air de savoir que ton espagnol il va te tej direct après t'avoir niqué car non seulement il aura rajouté une fille de plus à sa liste, mais en plus il aura volé la virginité d'une musulmane, un véritable trophée à rajouter à sa collection smiling smiley

C'est bon on attend ton prochain topic yabiladi, il risque d'être assez sombre grinning smiley

C'est Allah ou ton espagnol smiling smiley
20 octobre 2019 08:15
Je ne souhaitais pas répondre au début. Mais en lisant certaines réponses, je me suis dis: "on pas laisser une soeur en détresse comme ça".

Petite parenthèse avant, pour ceux qui ont été froid avec elle. On se doit de remercier Allah de ne pas être dans ce genre de situation. On ne sait pas de quoi sera fait notre avenir. Il y a des personnes qui étaient plus proche d'Allah que nous tous réunis mais qui un jour ont glissé. Il faut jamais se sentir à l'abri et dénigrer les autres.


Ceci étant dit, majy essaye d'oublie tout ce qu'il a dans ton coeur et dans ta tête et imagine ce qui peut se passer. Tu n'es pas bien en ce moment car tu sais que tu as fauté. Si vas jusqu'au bout, tu seras soulagée pendant combien de temps ? Une soirée ? Un week-end ?
Puis tu seras encore plus triste qu'aujourd'hui.

Plus tard tu subiras les conséquences de ce péché. Car si Allah a associé la chasteté à la salate et à la zakate dans la sourate "Les croyants" (23) c'est que ce n'est pas rien.

Alors qu'en faisant preuve de patience tu pourras en tirer la récompense ici-bas et dans l'au-delà. N'oublie pas que nous sommes éprouvés sur terre afin de gagner une place au paradis pour L'ÉTERNITÉ !

Sois courageuse et abandonne le. C'est bien meilleur qu'une jouissance éphémère !

Qu'Allah te secoure et te préserve
P
20 octobre 2019 08:31
Cela ne veut rien dire..
Ya des enfants qui font tlmt pire en étant sous le toit parental... Et des gens qui savent se tenir loin du domicile parental.
Citation
Basané2 a écrit:
Et t'es parents dans tout ça ?
Quel idée de laisser sa fille trainer dormir dans les campus !
D'ailleurs je pensé quand 4 mois tu avais déjà forniquer minte et minte reprise.
Bref qu' Allah te guide !
20 octobre 2019 08:31
Salam ahlikoum.
Tu devrais écrire des livres, au-delà que je ne crois absolument pas ton histoire, je reconnais le talent d écriture.
Très belle journée à toi. Bye
Citation
majy a écrit:
Cet été, j'ai fait la connaissance du diable et de son ami le mal, dans leur acception la plus puissante, irrésistibles et quasiment invincibles.

Avant les faits que je vais vous raconter, j'étais une jeune étudiante, qui s'essayait à l'art d'être sage et de devenir une bonne musulmane (je priais tous les jours et me sentais reliée à Dieu à tout instant).

Cependant, de nature rêveuse, je souffrais d'une grande frustration liée à l'inexistence de ma vie amoureuse. Comme de nombreuses filles de mon âge, je n'attendais qu'une chose : que l'on tombe amoureux de moi, et que cet amour soit réciproque.

En 20 ans d'existence, cela n'est jamais arrivé.

Certes, il y eut des candidats. Il y en a toujours, quand on est une femme.

Mais jamais le désir ne fût partagé. Je ne parvenais pas à aimer.

Et en tant que jeune fille de 20 ans, rêveuse, et abreuvée de films et séries romantiques, cela me rendait folle. J'étais obsédée par l'idée de savoir ce que l'on pouvait ressentir lorsque l'amour est partagé, lorsque l'on peut compter sur quelqu'un, et être fière d'appartenir à celui qu'on admire. Bref, tout ce mythe de l'amour demeurait un mystère, et ma patience ne tenait qu'à un fil. Ce fil, c'était ma foi.

Puis, je m'en suis allée à l'étranger, seule, pour étudier durant l'été.
C'est à partir de ce moment là que l'équilibre fragile que j'avais construit a été bouleversé.

J'ai, par hasard, rencontré un garçon. Etudiant, de nationalité espagnole, mais qui ne m'intéressait pas, du fait qu'il dégageait des ondes de ''player'' (en gros : un mec un meufs).
Quelle surprise lorsque que ce mec garçon a commencé à me faire la cour, quelques jours seulement après notre première rencontre.

Tout s'est passé très vite.
Lorsque vous êtes enfermé dans un campus pendant plusieurs semaines, où vous étudiez, mangez, dormez, et faites la fête avec les mêmes personnes, tous les jours, du matin au soir, tout devient plus intense. Chaque émotion, chaque lien, se ressent de façon brute. Vous êtes coupés du monde.

C'est donc naturellement que j'ai, moi aussi, cédé à son charme, jusqu'à ce que l'on devienne un couple.
Nous avons tout partagé pendant ces quelques semaines, nous étions dans notre bulle, dans un petit paradis sans lois. C'est à ce moment là que j'ai senti que mon amour pour lui grandissait, tandis que j'oubliais mes obligations de musulmane.

Je savais que ce que je faisais était mal. Mais le piège dans lequel je suis tombée, c'est que là-bas, loin de mes repères, de ma famille, et de tout ce qui pouvait me rappeler qui je suis, rien ne me paraissait réel. Cela ne paraissait être qu'une parenthèse dans ma vie, une opportunité à saisir pour réaliser mon rêve. Je n'étais plus moi-même.

Puis c'est le drame. Nous tombons amoureux. Éperdument amoureux. Avec lui je ressens tout, c'est enivrant et addictif. C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé. Notre proximité physique s'est accrue, non pas par ma volonté, mais par la sienne, et parce que je ne pouvais rien lui refuser.
A ce moment là, je me trouvais encore des excuses : ''tout cela n'est que temporaire, bientôt je retournerai à Paris, je serai loin de lui, tout ça sera terminé''. Ma conscience ne me torturait pas encore, car il y allait y avoir une fin à cela, je le savais.

Il n'en est rien.
Nous avons été incapables de mettre fin à cette amourette. Car c'était en réalité bien plus que ça. Voici 4 mois, aujourd'hui, que nous vivons une histoire passionnelle, malgré la distance qui nous sépare. Et voici 4 mois, aujourd'hui, que je n'arrive plus à me relier à mon Dieu. Je ne prie plus, j'ai perdu mes bonnes habitudes -telles que la lecture du Coran avant de me coucher- et je culpabilise tellement de ce que je vis avec ce garçon que je fuis le sujet de la religion.
Je sens bien que le diable m'habite. Je suis retenue par quelque chose. Car j'ai la volonté de redevenir ce que j'étais avant, mais je me sens retenue par quelque chose de plus fort que cette volonté.

Tout ceci n'est pas le pire.
LE PIRE, c'est que ce garçon, dont je suis désespérément et éperdument amoureuse, viendra me voir à Paris le week-end prochain.Et je m’apprête surement à faire la pire chose qui existe dans l'islam, la pire erreur de ma vie, celle que je regretterais toujours : lui donner ma virginité. Je dis ''surement'' car je sais qu'il me le demandera, et que je suis suffisamment faible et vulnérable pour accepter. Parce que je l'aime, parce que je ne veux pas le perdre, parce que je cohabite avec le mal depuis 4 mois, et parce que ma bonne conscience est fatiguée de se battre. Je me hais.
K
20 octobre 2019 10:00
Le problème quand on est sur un nuage c'est que lorsque l'on regarde en haut on ne voit rien, et lorsque l'on regarde en bas non plus....Il serait peut être temps de te réveiller, car c'est lorsqu'on a les pieds sur terre qu'on peut voir les étoiles...

Il n'y a rien de vrai dans ce que tu écris, dans la mesure où ton récit narre une amourette d'une gamine de 20 ans se laissant séduire assez facilement et découvrant pour la première fois à quel point un nuage peut être doux, moelleux et reposant. On ne construit rien sur un nuage.

Tu as atteint l'âge de comprendre que le lien qui t'unit avec Allah n'est pas uniquement un lien de simple obéissance à des règles. C'est un lien spirituel : en 4 mois tu as développé une réelle passion pour un inconnu te poussant à délaisser ton Créateur....que tu connais depuis combien de temps ? D'ailleurs Le connais-tu ? Pourrais-tu parler d'Allah comme tu parles de ce jeune homme ?

Lorsque le lien se limite à "Faire / Pas faire" il est clair qu'un moment donné la conscience te pousse à faire un choix parce qu'au quotidien ce n'est plus possible de vivre avec un esprit chamboulé. Il semblerait que tu choisisses pour le moment d'occulter ta foi pour l'inconnu de 4 mois et "Player" de qui plus est....pas si intelligente que ça au final.


Réveille-toi....plus dur sera la chute.
B
20 octobre 2019 10:26
Et biensur que ça à son importance !
On laisse pas une fille vivre et dormir manger tout faire avec des inconnus garçon et filles athées pour la plupart ou ça fait la fête ça sort ensemble exct ...
C'est comme ci tu ramener ton fils dans une maison close au milieu des putes tu crois qu'il va faire quoi fermer les yeux.

Citation
Mielou94 a écrit:
Cela ne veut rien dire..
Ya des enfants qui font tlmt pire en étant sous le toit parental... Et des gens qui savent se tenir loin du domicile parental.
P
20 octobre 2019 10:36
Quand qqn doit faire des études il n'a pas le choix.
Parcontre il a le choix de se tenir ou de rentrer dans le jeu des autres.
On est tous tentés par le diable, tous les jours. Dehors quand on sort faire nos courses, au travail, à la salle de sport, sur les réseaux sociaux... La tentation est partout. Crois-moi. On a tous les jours et partout l'occasion de pêcher. Il faudrait rester enfermés chez soi et ne rien faire.
Citation
Basané2 a écrit:
Et biensur que ça à son importance !
On laisse pas une fille vivre et dormir manger tout faire avec des inconnus garçon et filles athées pour la plupart ou ça fait la fête ça sort ensemble exct ...
C'est comme ci tu ramener ton fils dans une maison close au milieu des putes tu crois qu'il va faire quoi fermer les yeux.
20 octobre 2019 11:45
Et donc, quelle est ta question ? Parce que je ne comprends pas le but de ton topic, ton choix est fait.
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