Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
de la part de titi : long extrait "votre avis l'interesse"
h
28 janvier 2005 12:16
titi a des probleme dinformatique
elle me demande de posté ceci a sa place

alors lisez é apré repondez


- Tihó? Disait une petite voix en zozotant légèrement. Tihó où es – tu ? Je
ne te vois pas. C’est moi, Maxan. Je t’en prie sors de là, j’ai peur tout
seul dans le noir !
- Prince Maxan ! Qu’est-ce que vous faites ici ? Vous n’auriez pas du me
suivre, votre mère va être folle d’inquiétude ! Et comment se fait-il que
vous parliez ma langue ?
- Mes parents ont toujours tenu à ce que j’apprenne le plus de langues
étrangères possibles et j’ai toujours été fasciné par le peuple d’en haut.
Mais tu n’es pas obligé de me vouvoyer, je ne suis pas ton prince, car tu
n’appartiens pas à notre communauté, répondit le prince lorsque Gabriel
l’eut rejoint. Je sais très bien que tu essaies de t’échapper, mais c’est
dangereux dehors et puis sans mon aide tu risques de te perdre et tu ne
sauras pas comment franchir le bouclier.
- Et pourquoi voudrais-tu m’aider ? Si tes parents apprenaient que tu m’as
aidé, ils te puniront encore plus.
- C’est à cause de moi que tu t’es retrouvé coincé ici, alors je t’aiderai
à sortir. Ce n’est pas parce que je n’ai que six ans que je ne sais pas me
défendre. Et maintenant cache-toi, je vais nous faire sortir de la caverne.
Dépêche-toi, nous n’avons plus beaucoup de temps avant que ma mère ne
s’aperçoive de notre disparition et nous rattrape.
Gabriel voulait rétorquer, mais le prince ne lui laissa pas d’autre choix
que de se cacher de nouveau derrière le rocher, car celui-ci venait de
ramasser un cailloux au pied du mur et de cogner sur la paroi en prononçant
les paroles d’ouverture. Immédiatement, les gardes se montrèrent et eurent
une expression de surprise sur le visage avant de s’incliner devant le
prince.
- Ma mère m’envoie vous chercher, car elle a besoin de vous. Dépêchez-vous
!
Les deux gardes se mirent à nager aussitôt sans vérifier si Maxan les
suivait. Celui-ci fit alors signe à Gabriel de sortir de sa cachette. Le
prince lui tendit son arc, son carcan contenant ses flèches et sa hache,
puis ils prirent la fuite vers l’extérieur de la caverne aussi rapidement
qu’ils le pouvaient. Lorsque les gardes eurent rejoint la reine, toujours
en grande discussion avec les réfugiés, elle leur demanda pourquoi ils
avaient quitté leur poste. Quand ils lui répétèrent les paroles du prince,
elle devint folle de rage contre eux pour l’avoir laissé seul derrière eux.
Elle leur ordonna de se mettre à sa recherche et de retrouver également
Gabriel. Mais les gardes avaient beau se dépêcher, les deux enfants étaient
déjà loin. Lorsqu’ils atteignirent les abords de la cité, ils se mirent à
l’abri derrière les algues hautes environnantes pour observer la situation.
Quand Gabriel écarta les feuilles pour voir comment évoluaient les choses
au sein de la cité, il faillit pousser un cri. Décidément cette ville
sous-marine cachait bien des surprises ! Les hommes de la communauté qui
étaient restés pour se battre avaient paré leurs bustes d’armures
étincelantes posées sur des côtes de mailles, ainsi qu’un casque et des
capes. Ils portaient à la main des sabres, des épées, des tridents et
d’autres armes blanches. Mais ce qui selon Gabriel dépassait toute
imagination ce n’était pas la façon dont ils étaient vêtus, mais bien
évidemment leur monture. La quarantaine d’hommes – sirènes qui étaient
présents devant lui chevauchaient non pas des poissons ni même des
dauphins, mais des hippocampes, des pieuvres, des calmars, des méduses, des
escargots et des tortues marines ! Et tous ces animaux étaient géants et
retenus par des harnais. Gabriel était tellement absorbé par ce spectacle
qu’il n’avait pas vu arrivé face aux hommes de la communauté les créatures
étranges qui étaient elles aussi armées. Il s’agissait certainement des
Kplougs, car le prince Maxan se mit à trembler de tout son corps en les
voyant à son tour. Ces êtres étaient d’une couleur bleu pervenche, ils
avaient une crête d’écaille qui recouvrait leur crâne du front à la nuque,
des doigts crochus, leurs narines étaient complètement dilatées, leur peau
vérolée sur toute la surface de leurs corps. Ils n’avaient pas de nageoire,
mais leurs pieds palmés ne portaient que trois doigts et des branchies
remplaçaient leurs oreilles et recouvraient la surface de leurs torses.
Tels des alligators, ils avaient une longue queue recouverte également
d’écailles de cinq centimètres de hauteur. A en juger par les mouvements
rapides qu’ils effectuaient pour se rapprocher des hommes – sirènes, cette
queue leur était très utile pour les propulser en avant. Au premier abord,
il semblait invraisemblable que les hommes de la cité puissent lutter
longtemps contre les Kplougs. En plus de leur constitution très avantageuse
et de leur grande taille ils étaient armés de lances et montaient sur des
requins marteaux.
A peine arrivés les Kplougs lancèrent l’attaque, malgré les tentatives du
roi Isidore pour les convaincre d’y renoncer et de faire demi-tour. La
lutte semblait inégale, mais le roi Isidore ordonna l’assaut à ses troupes
et la bataille prit réellement forme. Les hommes - sirènes échangèrent des
coups de tridents, d’épées et de sabre contre les Kplougs. La riposte
infligée était dure et terrible. Aux premiers coups donnés par ce peuple,
Gabriel comprit aussitôt pourquoi ils étaient leur pire ennemi. Ils étaient
impitoyables et sanguinaires. Montés sur leurs requins marteaux, ils
chargeaient les hippocampes, les escargots et les autres montures qui
projetaient leurs cavaliers au sol. Et avant qu’ils n’aient le temps de
remonter sur leur dos, les Kplougs se lançaient de nouveau sur eux et d’un
coup de queue les projetaient à des mètres, les écorchant de toute part.
Mais les hommes – sirènes n’abandonnaient pas pour autant. Ils se
relevaient tant bien que mal et se lançaient à la charge contre leur
ennemi. Gabriel observait avec horreur un kploug arracher une dent de la
créature qu’il venait de tuer pour la jeter dans la bourse qu’il tenait à
sa ceinture, lorsqu’il entendit à côté de lui le petit prince poussé un
cri. Il le regarda. Celui-ci était très pâle et fixait quelque chose droit
devant lui. Gabriel se tourna dans la direction visée par Maxan et vit avec
effroi que le roi Isidore était couché au sol. Il venait d’être désarçonné
et un Kploug s’approchait de lui à grande vitesse. Gabriel voulu rassurer
Maxan, mais celui-ci n’était plus à ses côtés, il avait disparu sans un
bruit. Il se tourna alors de nouveau vers l’endroit où se trouvait le roi
et ne put contenir un cri de peur. Le prince avait sauté au cou du Kploug
qui se tenait au-dessus du roi, sa lance levée. Mais Maxan, malgré tout son
courage ne faisait pas le poids face à cette force de la nature qui le
saisit d’une main. Maxan se retrouva alors au sol, face contre terre, la
nageoire rabaissée. Le roi Isidore gargouilla quelques mots à l’attention
du Kploug qui se tournait vers le prince. Celui-ci s’arrêta soudain
semblant réfléchir, puis il agrippa Maxan et se dirigea à grands pas vers
un autre individu de son espèce au grand désespoir du roi Isidore, toujours
allongé sur le sol. Les deux Klougs observaient l’enfant tandis que le
premier expliquait à son chef la situation. Dès qu’ils eurent terminé leur
conversation, le chef hurla à tous ses hommes de cesser le combat et tous
le rejoignirent à la grande surprise des hommes – sirènes qui virent avec
horreur que le petit prince se trouvait entre les mains des Kplougs. Leur
chef s’adressa alors au roi Isidore dans un langage différent de celui que
Gabriel avait eu l’occasion d’entendre des hommes – sirènes.
- Freingrer sfiterzin plougreyt gretflounten Maxan freitinbein sdrouitgez !
Dit - il de façon très autoritaire à l’attention du roi Isidore.
- Singerven froutinen Maxan grouplger friteinen sterminert ! Cria à son
tour le roi Isidore.
Mais le chef Kploug n’eut pour seule réponse qu’une moue de dépit. Il jeta
le prince dans les bras de son chef de troupe et tous ses hommes et lui
partirent très vite de la cité. Les hommes – sirènes regardèrent leur roi
sans comprendre, attendant de lui qu’il leur ordonna de poursuivre leur
ennemi, mais ils n’obtinrent aucune réaction de la part d’Isidore qui
semblait totalement abattu. Gabriel était désemparé, le roi n’allait donc
rien faire pour sauver son fils et l’arracher des mains de son rival ?
Pendant que le roi se relavait, aidé par deux hommes et qu’il tachait
d’expliquer les faits à son peuple, Gabriel ne perdit pas un instant. Sans
réfléchir à la façon dont il s’y prendrait pour sortir Maxan des griffes
des Kplougs il décida de les suivre. Ceux-ci avaient déjà prit une sacrée
avance, car ils se déplaçaient vraiment très vite, mais il ne se découragea
pas. Il suivit la direction qu’ils avaient prit tout en faisant attention
de ne pas se faire repérer par les hommes – sirènes qui l’arrêteraient
aussitôt et le tiendraient pour responsable de la capture du prince. Il
nagea longtemps à travers les algues et les rochers. Puis il s’arrêta car
il avait entendu du bruit un peu plus haut au-dessus de sa tête. Il écarta
les feuilles des algues hautes derrière lesquelles il se cachait. Les
Kplougs se tenaient juste devant lui. Ils étaient arrivés devant le
bouclier. Le chef tenait le prince par le bras. Celui-ci paraissait
terrorisé et très impressionné par la force physique de ses ennemis. Le
chef pointait le doigt sur Maxan puis sur la coupole. Gabriel comprit alors
que le chef ignorait comment ouvrir une porte pour sortir de la cité et
souhaitait que l’enfant l’ouvre pour lui. Le prince, tout terrifié qu’il
était fit preuve d’un acte de grande bravoure pour son âge en faisant un
signe de tête pour montrer qu’il refusait de trahir son peuple en leur
indiquant le moyen de sortir de la communauté. Le chef Kploug n’apprécia
pas du tout ce geste, il eut un sourire mauvais, puis il lâcha le bras du
prince et s’adressa à un de ses gardes qui s’avança vers lui et le gifla à
deux reprises. Par la puissance de ce geste, Maxan tomba à terre et Gabriel
eut soudain très peur pour lui. Comment pourrait-il résister contre eux ?
Mais le prince, malgré la douleur se releva fièrement et se tint droit face
au chef. Quand celui-ci lui montra de nouveau du doigt le bouclier, Maxan
lui donna la même réponse et reçut le même châtiment. Après trois
tentatives de résistance, il finit par céder tristement, les joues rouges
de douleur et de colère. Il s’approcha de la coupole, leva la main et
décrivit un cercle tout en prononçant les paroles suivantes :
- Flotibula flotibuli !
Une ouverture se fit aussitôt au travers du bouclier. Le chef des Kplougs
sortit le premier tenant le prince et ses hommes le suivirent de près.
Gabriel attendit que tout le monde se soit éloigné pour s’aventurer à son
tour par la porte ouverte. Il n’en revenait pas, il avait enfin pu
atteindre la sortie de la cité. Aujourd’hui il avait enfin la possibilité
de s’échapper et pourtant il ne pouvait se résoudre à abandonner le petit
prince à son triste sort sans avoir tenté de le sauver et de le ramener
parmi les siens. Et puis sa nourrice ne lui avait-elle pas conseillé de
toujours suivre ce que lui dictait son cœur ? Il n’hésita donc pas et
continua de suivre les Kplougs aussi discrètement et rapidement qu’il le
pouvait. Au bout de vingt longues minutes de nage, les créatures
s’arrêtèrent enfin. Devant lui, s’étendait une petite ville austère. Ainsi
le peuple Kploug vivait dans les profondeurs marines, en un lieu sombre et
sinistre où les maisons étaient de gros rochers creusés. Lorsqu’ils
arrivèrent au campement, les hommes descendirent de leurs requins marteaux
et les attelèrent à des piquets disposés au pied de chaque grotte. Les
femmes et les enfants sortirent des maisons pour accueillir les mâles. Les
femmes Kplougs avaient le même aspect hostile que leurs époux, elles
étaient grandes à la peau vérolée et bleue et assez robustes. Ravies de
retrouver leurs conjoints, elles n’avaient pas remarqué que leur chef était
accompagné d’un petit garçon très frêle comparé aux enfants de leur espèce.
Quand elles se rendirent compte de sa présence, le chef annonça
triomphalement qu’ils avaient capturé le fils de leur ennemi. Des
exclamations de joie explosèrent alors dans la communauté.
La HaYaTiTa ahahahahahha
t
28 janvier 2005 12:17
merci hayat, mon pc ******



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/01/05 13:18 par moderatrice.
Y
28 janvier 2005 12:19

salam

Quelqu'un peut résumer ? grinning smiley Ci trop long sad smiley

Amicalement
Yazz winking smiley
Qui donne ne doit jamais s'en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier.
t
28 janvier 2005 12:20
non yazz impossible c un extrait dun roman jpeux pas tle resumer, faudra faire une fiche de lecture lol
Y
28 janvier 2005 12:28

Ok Titi, je lirai ça ce soir alors tranquillement à tête reposée smiling smiley

Amicalement
Yazz winking smiley
Qui donne ne doit jamais s'en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier.
t
28 janvier 2005 12:30
merci yazz, jveux bien ton avis sur le sujet apres stp
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook