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Au Moyen Atlas, des lacs en voie de disparition
L
8 septembre 2020 17:07
Le lobby des agriculteurs nous mènera droit vers la catastrophe. Le ministre à sept têtes est aux abonnés absents. Le Maroc est vert que sur papier , mais celui qui a englouti des dizaines de milliards de dirhams , il est de plus en plus terne et triste .
K
8 septembre 2020 17:30
c'est la sécurité nationale qui est en jeu ...Le Yemen la Syrie n'ont pas su relever le défis du changement climatique (explosion natalité , corruption généralisé et grosses familles incompétentes aux pouvoir, agriculture inadapté ) . On voit comment ça a terminé .

[www.partagedeseaux.info]

Depuis les années 2000, la Syrie a connu plusieurs années de sécheresse dramatiques. L’exode rural qui en a résulté, associé à la mauvaise gestion de la crise par le pouvoir en place, ont précipité le déclenchement du soulèvement démocratique en 2011. Aujourd’hui, la guerre civile a entraîné des destructions généralisées dans les infrastructures de l’eau du pays. Pire encore : l’eau semble être devenue une arme dans le conflit.

Au Maroc je ne suis pas très optimiste comme pour l'Egypte etc

un autre exemple ailleurs au Maroc

[www.leconomiste.com]

Crise de l'eau: Zagora, victime du succès de ses pastèques

Surexploitation de l’eau d’irrigation et des eaux souterraines
Assèchement des puits et augmentation de la salinité, les conséquences
Le gain facile pousse à l’abandon des autres cultures oasiennes
La pastèque de Zagora a une excellente réputation sur le marché marocain.

Le grand succès des pastèques de la région ont conduit à la raréfaction des ressources hydriques. Très "hydrivore", la culture de ce fruit a contribué à l'assèchement des puits, au point que les populations des villages avoisinants ont dû s’approvisionner pendant tout l’été via des camions citernes. Les associations locales tirent la sonnette d'alarme (Ph. Fotolia)

Pour un volume total de consommation de 12 millions de mètres cubes d’eau, le palmier consomme 9,32%, le henné 19,40% et la pastèque 58,31% (7 millions de m3). Alors que les autres légumes et blé totalisent à peine 12% de la consommation totale

de cette culture consommatrice d’eau sur la situation hydrique de la région. Bien qu’aucun lien direct n’a été établi entre la culture de pastèques et l’assèchement des puits en saison d’été, les associations locales tirent la sonnette d’alarme.
«L’été 2014, nous avons soumis une requête auprès des autorités locales et au ministère de l’Environnement pour contrôler la culture intensive de la pastèque à Zagora qui assèche les puits et les eaux souterraines», s’inquiète Jamal Akchbabe, président de l’Association des amis de l’environnement de Zagora. En effet, l’été de 2014 a connu une grande sécheresse des puits au point que les habitants des villages avoisinant la ville ont dû s’approvisionner pendant tout l’été via des camions citernes. L’assèchement des eaux souterraines entraîne aussi l’augmentation de la salinité, dont les conséquences sur la santé sont graves.


Citation
LGD1511 a écrit:
Le lobby des agriculteurs nous mènera droit vers la catastrophe. Le ministre à sept têtes est aux abonnés absents. Le Maroc est vert que sur papier , mais celui qui a englouti des dizaines de milliards de dirhams , il est de plus en plus terne et triste .
8 septembre 2020 19:09
C'est la politique qui empêche les gens de se nourrir convenablement. Pas le climat.

Autrefois, avant les frontières, quand un environnement n'était plus sain pour la survie de l'espèce, on migrait.

L'humain était un nomade. Il campait l'hiver à certains endroits, et l'été à d'autres. Il se rapprochait parfois de la mer, parfois de la montagne, parfois des plaines ... bref ...

De nos jours, on n'a plus la possibilité de bouger ... Faut des visas, des papiers, de l'argent ...

Autrefois, un lac n'avait plus d'eau, on allait en chercher un autre, tout simplement ...

Bon après oui ... l'activité humaine ... elle en fait des dégâts, c'est certain.

On est trop nombreux sur terre ... Et la politique empêche de nourrir tout le monde convenablement. Pourtant, on le pourrait ... Il y a tellement de gaspillage ...
8 septembre 2020 19:14
Ceux qui courent derrière l'argent ne regardent jamais du coté de l'environnement, bien qu'ils finissent par souffrir eux-memes de leur manque de sagesse. Il faut dire que les autorisations accordées par les départements et les autorités ne semblent pas prendre en considération les impacts sur l'environnement, ni la tendance de l'homme à piétiner la nature.
 
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