Les services secrets australiens ont resserré l'étau autour d'un réseau d'espionnage israélien opérant dans la région après l'arrestation en Nouvelle-Zélande de deux agents suspectés d'appartenir au Mossad.
Les deux Israéliens, Eli Cara, 50 ans, et Uriel Kelman, 31 ans, qui ont comparu devant le tribunal d'Auckland jeudi, sont accusés d'avoir tenté d'obtenir de faux passeports néo-zélandais en utilisant les extraits de naissance de personnes handicapées souffrant de paralysie cérébrale.
L'un des deux accusés, Eli Cara, se faisant passer pour un agent de voyages de Sydney, aurait passé quatre ans en Australie et effectué 24 allers-retours entre Sydney et la Nouvelle-Zélande depuis octobre 2000. D'après les autorités australiennes, son ancienne résidence à Turramurra, dans la banlieue de Sydney, investie la veille de son arrestation à Auckland en mars dernier, semble avoir été évacuée en toute hâte. Deux autres citoyens israéliens soupçonnés d'appartenir au réseau sont parvenus à s'enfuir. La police néo-zélandaise a lancé un avis de recherche contre Zev William Barkan, le leader présumé du réseau. Le second inculpé, Uriel Kelman, serait également détenteur d'un passeport canadien.
Les accusés auraient effectué leur service militaire obligatoire en Israël. D'après l'avocat de M. Cara, celui-ci se serait installé à Sydney il y a quatre ans pour établir une agence de voyages après avoir pris sa retraite de l'armée de l'air israélienne, mais l'enquête a révélé qu'aucune compagnie n'était enregistrée à son nom en Australie.
Le premier ministre de Nouvelle-Zélande, Helen Clark, a coupé les relations diplomatiques avec Tel-Aviv après que le ministre des Affaires étrangères israélien, Silvan Shalom, s'est excusé sans toutefois offrir d'explication. Elle a aussi annulé la visite en Nouvelle-Zélande du président israélien Moshe Katsav, prévue le mois prochain. C'est la première fois que des espions étrangers sont interceptés en Nouvelle-Zélande depuis l'affaire du Rainbow Warrior, en 1985, qui avait causé un sérieux incident diplomatique entre Paris et Wellington.
Les deux suspects seront renvoyés vers Israël après avoir expié une sentence de six mois de prison en Nouvelle-Zélande et payé une amende destinée à une organisation caritative. Mme Clark a déclaré que son gouvernement prenait l'affaire très au sérieux car la réputation de l'intégrité du système de passeports néo-zélandais est en jeu. Les passeports néo-zélandais sont particulièrement prisés au marché noir, non seulement par les espions mais également par les terroristes et les trafiquants de drogue.
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Israel doit être jugé pour ses crimes, tôt ou tard.
Salaheddine tu es une bénédiction pour notre communautée, continus mon frére, toi au moins tu apportes des preuves pas comme certains ! le Mossad est la pire calamité de la terre !
"Puisque tout coeur qui bat pour la liberté, n'a droit qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part !"( Louise Michelle )
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