· «Misère», «corruption» et «barbus», la triplette médiatique
Des clichés, beaucoup de clichés, avant, pendant, et après. Cruelle déception. Le «raz de marée» islamiste tant attendu, et abondamment commenté par la presse et les chaînes étrangères (mention spéciale aux Français en particulier) ne s’est pas produit. Il n’empêche, qu’ils ont tenté que ça se produise… médiatiquement ! Et tant pis si la rigueur journalistique en prend un coup. En hors-d’œuvre, le reportage de TF1 à Témara, par exemple, se focalise sur une famille «en camping forcé» dans un bidonville. En plat de résistance, BFM radio se demande «si les islamistes font peur au monde des affaires». La télé espagnole n’est pas en reste: il faut traquer le barbu… La chaîne quatarie, Al Jazeera, ne fait pas mieux. Le scrutin du 7 septembre est stigmatisé à travers des «analyses» annonciatrices d’un «déluge islamiste». «Ce fut un non- événement pour les chaînes étrangères puisqu’il n’y a eu ni grabuge ni «bombe électorale», explique Najib Mouhtadi, professeur à la faculté de droit de Mohammédia et chercheur en communication politique. Le taux de participation fut l’autre aspect auquel les médias étrangers se sont intéressés. La chaîne France 24 dans son JT, d’hier à midi, a tout de même parlé d’un « record » du taux d’abstention. Pas de chiffres à la soviétique, comme cela a été le cas avant puisque 37% des électeurs ont voté. La chaîne parle de «surprise» aussi. Certainement. Les urnes ont été boudées par la grande majorité des électeurs. En 2002, le taux de participation a atteint 51%. La plupart des caméras ne zooment que sur le QG du PJD, encore une fois, pour parler des résultats. Les images qui défilent sur les chaînes zappent les autres formations politiques. Le Parti de l’Istiqlal, classé premier lors du scrutin du 7 septembre, n’aura ainsi pas autant d’espace visuel que son rival le PJD. Les autres partis n’en parlons pas! Peu de reportages sur les autres groupes politiques, les ministres et les formations perdantes ou gagnantes. Le paysage politique est caricaturé. Les chaînes ignorent les autres partis politiques qui ont aussi leur mot à dire sur les élections. Peut-être que ces sujets ne font pas grimper l’audimat. Toujours est-il qu’un tel traitement donne une image biaisée de la scène politique. Le téléspectateur étranger lambda aura une vision déformée. Le Maroc n’aura droit de cité dans le JT qu’à travers la lorgnette islamiste. C’est en substance la conclusion qui se dégage de la couverture faite par les médias étrangers. Pour eux, la transparence des résultats est passée en second plan. Le principal intérêt n’était finalement que «le péril islamiste» et les ceintures de misère...
Faiçal FAQUIHI ( L'economiste)
Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/09/07 23:43 par Ouldlablad.
Excellent, excellent, excellent! Comme Bass c'est ce que je me disais tout le temps. Un article giffle au comportement de journaleux etrangers, leurs medias bidons et à ces marocains qui les applaudissaient.
Merci oualdlablad, tu es une lumière dans ce forum!
indiquons de maniere INSISTANTE et DIPLOMATIQUE que nous denigrons FERMEMENT le terme ISLAMISTE SOUS
TOUTES CES FORMES et toute ces coutures
c est un manque de respect profond envers notre intélligence et surtout sur celle de CELUI qui l a créee ainsi ,que des mots genres "berberes" ou tout ce qui est mal et ce termine en "isme" sa fait mal a la tete et au coeur...
un térroriste et ben ! c est un térroriste c est pas dure faut juste un ppetit peu réfléchir
c est pas de not' fOOOOOte !!!!!!!,
la c est vrai!!! y a des témoins ,ben koi c est vrai ,c est la leur
ceux qui les fabriquent et ceux qui se jettent (compris ou je recommence a 0)
c est une vrai usine a gaz ce terme vous y mété ce que vous voulez
pour toute les bonnes ames de l humanité ,vérouillé cette connerie
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