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Galel a écrit:
Salem,
Comme d'hab rien à rajouter!! Circoncis, claire, rien à rajouter.
Alors destin ou pas destin???
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lalla zouina a écrit:Citation
Galel a écrit:
Salem,
Comme d'hab rien à rajouter!! Circoncis, claire, rien à rajouter.
Alors destin ou pas destin???
tu voulais pas dire concis, clair, plutot ?
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Casaouya a écrit:
Salam,
Galel, je vois que les traumatismes du passé remontent à la surface
Ma3lich, t'inquiète, personne n'a rien vu
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Galel a écrit:Citation
lalla zouina a écrit:Citation
Galel a écrit:
Salem,
Comme d'hab rien à rajouter!! Circoncis, claire, rien à rajouter.
Alors destin ou pas destin???
tu voulais pas dire concis, clair, plutot ?
Mdr, alors la, j'avais le tete ailleurs!! : 6:\
Y a une heure je parlais avec mon cousin du bapteme de son fils... hchouma...!!!
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Moh Tsu a écrit:
Salamalikoum
Introduction
Voilà un sujet que je voulais créer depuis fort longtemps déjà mais que j'ai toujours repoussé à plus tard jusqu'à aujourd'hui, voyant le niveau des posts proposés. Et voulant relever le "tout", j'ai décidé de vous parler des raisons qui mènent à la "crise matrimoniale" que connaissent bon nombre de cœurs célibataires qui a l'image qu'un peuple attend son messie, son jour de délivrance, de joie, festivités connu sous le nom de mariage, jour le plus important de sa vie. Plus q'un symbole, c'est pour beaucoup synonyme d'une nouvelle vie, d'espérance de la donner, après avoir enterré sa vie de garçon ou jeune fille.
Le mariage certes est une finalité et la morte une fatalité. Mais tout le monde s'accorde à dire qu'il y a du chemin (destin) avant d'y parvenir ! Coup du hasard, du mektoub ou bien volonté d'un chacun au travers de ce qu'on nomme le "sibab" (=provoquer le destin, la rencontre).
Mais, avant de nous lancer dans cette analyse. Il serait préférable d'avoir en tête certaines choses qui relèvent de ce qu'on nomme le "déterminisme social". Ce se présente sous la forme intellectualisée du concept de mektoub. Ainsi, en sociologie, on vous apprendra que toutes vos actions sont prévisibles et explicables et qu'on ne fait jamais les choses au hasard. Votre cœur et inconscience travaillent pour vous : d'où naît la passion, défint en philosophie comme "affection durable de la conscience, si puissante qu'elle s'installe à demeure et se fait centre de tout (= l'amour aveugle la raison, la consience). Etat de celui qui subit = être passif. Ce qui pousse le philosophe Pascal a énoncé cette célèbre formule : "Le cœur a ses raisons que la raison ignore".
C'est bon à savoir
"Ainsi, malgré la liberté de choix dont chacun dispose, de multiples influences sociales se conjuguent pour éloigner certains individus les uns des autres alors qu'elles en rapprochent d'autres : en définitive, ceci aboutit à une très nette « homogamie sociale » : on a tendance à trouver un conjoint qui nous ressemble sur le plan social, culturel ou professionnel.
Ce phénomène ne signifie pas que les individus recherchent systématiquement et consciemment un conjoint qui leur ressemble. Selon le sociologue François de Singly, il désigne plutôt un résultat d’ensemble car « en raison des courants d'échanges privilégiés entre certains groupes de l'espace social, et en raison des répulsions qui font que même dans une société en mouvement certaines trajectoires ne se croisent jamais », les semblables (ou du moins ceux qui partagent une même culture de groupe) s'assemblent plus fréquemment.
C'est pourquoi n'importe qui « n’épouse » pas n'importe qui, parce que n’importe qui ne rencontre pas n'importe qui. Les sociologues Michel Bozon et François Héran ont remarqué que les membres des milieux populaires se rencontrent plutôt dans les « lieux publics » (fêtes, foires, bal, rue, café, centre commercial) ; les classes supérieures à capital intellectuel dans les « lieux réservés » dont l'accès est symboliquement au matériellement contrôlé (association, lieux d'études, boîte, animation culturelle, sport) ; les cadres du privé, patron ou professions libérales dans les « lieux privés » (domicile, près de famille, entre amis). La fréquentation d'un lieu définit donc nos fréquentations..."
Source : [fr.wikipedia.org]
La nouvelle donne socioculturelle
Comme peut le montrer les études sociologiques réalisées sur le mariage et exactement celles qui s'intéressent à la formation du couple, chaque individu "se prédestine" socialement à un autre dans ce qu'on appelle des sphères socialisatrices/sociales. Hors ce qu'on peut constater dans le cas qui nous concerne, à savoir la communauté "maghrébine" et je serai tenté de dire "arabe", l'espace de rencontre est très limité. Cet espace de rencontre se limite au milieu professionnel et au cadre familial et amical (qu'on peut regrouper ensemble). Sans compter que la culture et la religion instaurent une distanciation dans les rapports hommes-femmes. Le sentiment de choix se limite donc aux choix qu'on nous laisse. Et ces choix sont souvent imposés indirectement par le cercle familial très restreint. D'où le fait qu'on a souvent des "mariages de proximité" avec un cousin ou une cousine. Même si ce mode de rencontre se raréfie également, dans le sens où il y a des idées reçues sur le mariage dit "consanguin" même s'il agit d'un cousin dit éloigné et du fait qu'il y a souvent une rupture (volontaire souvent) avec le cercle familial. Un post sur ce phénomène a été édité par une yabiladienne qui montrait qu'on a tendance à ignorer les gens qui viennent chez soi, après les avoir salués ou pas.
En résumé, les lieux de rencontres étant déjà rares, car exit les cafés, pubs, discothèques, soirées, etc. et les lieux "marqués socialement" par personnes dominantes aux profits symboliques importants, le fait de restreindre le dernier cercle de rencontre, imposé pourtant culturellement et théologiquement voit les chances de rencontrer une personne "prédestinée" s'amoindrir comme peau de chagrin.
C'est pourquoi, d'autres espaces de rencontres ont fait leur apparition durant ces dernières années et cela au travers de l'outil internet. Les espaces de rencontres virtuels ont fleuri, et on compte plus les forums (qui renvoient à l'idée première de rencontrer, échanger, etc.) et les chats qui les accompagnent. Le virtuel se substitue au réel ou plutôt le rallonge. Car tous les chemins qui mènent au bonheur sont bons, pour peu qu'ils soient tracés. Mais, là c'est un autre problème : celui du flèchage. Un autre instrument qu'on ignore souvent dans la rencontre est le numéro de téléphone, véritable plate-forme qui regroupe les différents espaces privés auxquels tout le monde n'a pas accès.
Conclusion
Le mariage est-il en crise pour autant ? Non, bien sûr ! L'institution du mariage se porte bien. Nous sommes juste dans une sorte de transition, avec des espaces sociaux qui redéfinissent les règles des rencontres par rapport aux nouveaux moyens de rencontres "modernes" dont elles ont tendant à tenir compte et souvent de nouvelles normes de vie qui poussent les individus à être de plus en plus exigent et souvent à commencer par eux-mêmes, entraînant du coup des complications dont l'amour se passerait.
Môh Tsu