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L’exemple de patience
I
18 octobre 2016 18:02
Salam Alikoum

Les récits des prophètes véhiculent toujours une moralité propre et celle de Ayoub nous apprend la foi et l’endurance. Ayoub est un prophète envoyé à un peuple de Mésopotamie qui étaient majoritairement croyants. Allah avait comblé son prophète de privilèges immenses : de l’argent, des terres incomptables d’orge et de blé, des centaines d’esclaves, une belle femme pieuse, une force physique, quatorze enfants, une foi et un milieu pieux, des amis illimités, du bétail, des chevaux et des bêtes, et ce durant cinquante années.

Allah voulut l’éprouver, Il lui enleva son argent, et ses terres changèrent, ses quatorze fils et filles décédèrent, son bétail mourut et son argent partit alors il se mit à vendre ses esclaves pour se nourrir, puis Allah l’éprouva par une maladie qui le rendit invalide, il devint incapable de bouger, ses amis supposèrent que sa maladie était contagieuse et le quittèrent, seuls sa femme et deux de ses amis lui restèrent fidèles.

Sa femme le prit en charge et quand il ne lui restait plus rien, elle se mit à travailler chez les gens, et cela continua encore dix-huit ans.

Au bout de ces dix-huit ans, la femme du prophète Ayoub s’épuisa et lui demanda d’invoquer Allah. Il lui dit qu’Allah les avait couverts de ses faveurs pendant cinquante ans et qu’ils devraient patienter et endurer tout autant. Mais femme se mit en colère et exigea qu’il invoque Allah alors Ayoub, hors de lui promet cent coups s’il se remettrait de sa maladie.

Puis les gens se mirent à refuser tout contact avec sa femme de peur qu’elle ne soit elle aussi porteuse de la maladie de son mari, alors elle dû se couper les cheveux et les vendre pour acheter de quoi nourrir Ayoub. Alors ému, Ayoub se sentit obligé d’invoquer Allah : «Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux» (Les Prophètes : 83) et Allah fit exploser une source sous les pieds de son prophète dont l’eau allait le guérir de toutes ses maladies de l’extérieur et de tous les maux de l’intérieur, sa femme redevint jeune et donna naissance à vingt-six garçons et filles.

Les gens qui nous entourent vivent l’une ou l’autre partie de l’histoire : des personnes éprouvées dont Allah teste la patience et qui seront délivrées et récompensées un jour ou l’autre, et d’autres qui vivent dans les faveurs d’Allah, mais qui ne soupçonnent pas qu’un jour ces faveurs-là pourraient disparaitre, car rien n’est éternel.


[www.firdaous.com]
I
18 octobre 2016 18:21
Ibn Abî Hâtim et Ibn Jarîr rapportent d'après (...) Anas Ibn Mâlik que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :



"Le Prophète d'Allâh, Ayyûb, fut touché par l'épreuve pendant dix-huit ans.

Tous s'étaient éloignés de lui sauf deux de ses frères qui lui rendirent visite.

Un jour, l'un de ces deux hommes dit à l'autre : "Par Allâh ! Ayyûb a dû commettre un péché qu'aucun autre homme n'a commis."

L'autre dit : "Pourquoi ça ? "

Il répondit : "Depuis dix-huit ans, Allâh ne lui fait pas miséricorde et ne le soulage pas."

Lorsqu'ils se rendirent auprès de Ayyûb, un des deux hommes ne put patienter et lui rapporta cela.

Ayyûb dit alors : "Je ne sais de quoi vous parlez, et Allâh سبحانه وتعالى sait que lorsque je passais devant deux hommes qui se disputaient en citant Allâh, je rentrais chez moi et je faisais pénitence par aversion (pour cela et volonté) qu'on ne cite Allâh que dans la vérité."

Il sortait pour accomplir ses besoins, et lorsqu'il avait terminé sa femme le tenait jusqu'à ce qu'il rentre.

Mais un jour, il tarda et on lui révéla (traduction rapprochée) :

"Frappe la terre de ton pied : voici une eau fraîche pour te laver et boire."

Elle s'inquiéta et se mit à sa recherche, alors que lui se dirigeait vers elle, mais Allâh سبحانه وتعالى l'avait soulagé du mal qui le frappait, et il était aussi beau qu'auparavant.

Lorsqu'elle le vit, elle dit : "Qu'Allâh te bénisse, as-tu vu le Prophète d'Allâh éprouvé ?" Par Allâh, je n'ai jamais vu quelqu'un lui ressembler autant, lorsqu'il était encore en bonne santé."

Il lui dit : "C'est moi".

Il possédait deux meules, l'une pour le blé et l'autre pour l'orge.

Allâh envoya deux nuages, lorsque le premier fut au-dessus de la meule de blé, il y fit tomber de l'or, et lorsque le deuxième fut au-dessus de la meule d'orge, il y fit tomber de l'argent".


As-sahîhâh 53



C'est la version d'Ibn Jarîr, et il est également rapporté par Ibn Hibban dans son intégralité.



Ibn Abî Hâtim rapporte également d'après (...) Ibn 'Abbâs :



"Allâh a vêtu Ayyûb d'un habit du Paradis ; puis il changea de place avant que sa femme ne revienne.

À son retour, elle ne le reconnut pas et lui dit : "Ô serviteur d'Allâh ! Où est l'éprouvé qui se trouvait là ? Peut-être a-t-il été dévoré par les chiens et les loups ?"

Et elle lui parla pendant un moment avant qu'il ne lui dise : "Malheur à toi ! Je suis Ayyûb ! "

Elle lui répondit :"Tu te moques de moi, Ô serviteur d'Allâh ?"

Il dit : "Malheur à toi ! Je suis bien Ayyûb ! Allâh m'a redonné mon corps."


At-Tafsir 7461



Ibn 'Abbâs ajouta : "Allâh lui redonna en double ses biens, ses enfants et son rang."



Wahb Ibn Munabbih a dit :



"Allâh lui a révélé :

"Je t'ai rendu ta famille et tes biens deux fois plus nombreux.

Lave-toi dans cette eau car s'y trouve ta guérison.

Fais une offrande en faveur de tes compagnons et demande pardon pour eux, car ils M'ont désobéi en te désobéissant."




Ibn Abî Hâtim rapporte d'après (...) Abû Hurayrah رضي الله عنه :



"Lorsqu'Allâh guérit Ayyûb il fit pleuvoir sur lui des criquets en or.

Ayyûb les prit à pleines mains et les mit dans son vêtement.

Allâh lui dit alors : "Ô Ayoub ! N'es-tu pas rassasié ?"

Il répondit : "Ô Seigneur ! Et qui peut être rassasié de Ta miséricorde ?"


Ahmad 2/304 qualifié d'authentique par Al-Arnâ'ût



Abû Hurayrah رضي الله عنه a dit :



"On envoya sur Ayyûb une pluie de criquet en or qu'il prenait à pleines mains et mettait dans son vêtement.

On lui dit : "Ô Ayyûb ! Ce que nous t'avons donné ne te suffit pas ?"

Il répondit : "Bien sûr Seigneur ! Mais qui peut se passer de Ta grâce ?"




Abû Hurayrah رضي الله عنه rapporte que le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :



"Tandis que Ayyûb se lavait, nu, des criquets en or tombèrent sur lui.

Il à se mit à en prendre à pleines mains et à en mettre dans ses habits.

Son Seigneur l'interpella et lui dit : "Ô Ayyûb ! Ne t'ai-je pas enrichi au point que tu te passes de ce que tu vois ?"

Il dit : "Certes Seigneur, mais je ne puis me passer de Tes bénédictions.""


Al-Bukhârî 3391

.


C'est pour cette raison qu'Allâh lui accorda cette permission et l'expliqua ainsi (traduction rapprochée) :



"Nous l'avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur ! Sans cesse il se repentait."
1
19 octobre 2016 13:30
Wa 3aleykoum esselem,

beau rappel sur la patience, tant celle de sayyidina Ayoub que de son épouse.

Qu'Allah les récompense pour leur endurance


Citation
zouhrioujdi a écrit:
Salam Alikoum

Les récits des prophètes véhiculent toujours une moralité propre et celle de Ayoub nous apprend la foi et l’endurance. Ayoub est un prophète envoyé à un peuple de Mésopotamie qui étaient majoritairement croyants. Allah avait comblé son prophète de privilèges immenses : de l’argent, des terres incomptables d’orge et de blé, des centaines d’esclaves, une belle femme pieuse, une force physique, quatorze enfants, une foi et un milieu pieux, des amis illimités, du bétail, des chevaux et des bêtes, et ce durant cinquante années.

Allah voulut l’éprouver, Il lui enleva son argent, et ses terres changèrent, ses quatorze fils et filles décédèrent, son bétail mourut et son argent partit alors il se mit à vendre ses esclaves pour se nourrir, puis Allah l’éprouva par une maladie qui le rendit invalide, il devint incapable de bouger, ses amis supposèrent que sa maladie était contagieuse et le quittèrent, seuls sa femme et deux de ses amis lui restèrent fidèles.

Sa femme le prit en charge et quand il ne lui restait plus rien, elle se mit à travailler chez les gens, et cela continua encore dix-huit ans.

Au bout de ces dix-huit ans, la femme du prophète Ayoub s’épuisa et lui demanda d’invoquer Allah. Il lui dit qu’Allah les avait couverts de ses faveurs pendant cinquante ans et qu’ils devraient patienter et endurer tout autant. Mais femme se mit en colère et exigea qu’il invoque Allah alors Ayoub, hors de lui promet cent coups s’il se remettrait de sa maladie.

Puis les gens se mirent à refuser tout contact avec sa femme de peur qu’elle ne soit elle aussi porteuse de la maladie de son mari, alors elle dû se couper les cheveux et les vendre pour acheter de quoi nourrir Ayoub. Alors ému, Ayoub se sentit obligé d’invoquer Allah : «Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux» (Les Prophètes : 83) et Allah fit exploser une source sous les pieds de son prophète dont l’eau allait le guérir de toutes ses maladies de l’extérieur et de tous les maux de l’intérieur, sa femme redevint jeune et donna naissance à vingt-six garçons et filles.

Les gens qui nous entourent vivent l’une ou l’autre partie de l’histoire : des personnes éprouvées dont Allah teste la patience et qui seront délivrées et récompensées un jour ou l’autre, et d’autres qui vivent dans les faveurs d’Allah, mais qui ne soupçonnent pas qu’un jour ces faveurs-là pourraient disparaitre, car rien n’est éternel.


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