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Khmissa 2005, élection de la femme de l'année au Maroc
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4 février 2005 01:13
Oui c long
tres long
extremement long.

Je n'oblige personne a le lire.
C juste khmissa 2005 afin d'élire la femme de l'année du Maroc.
Chacune d'elle est unique et mérite ce titre.
Alors un petit hommage à c femmes et à ce kel font.

C divisé en plusieurs catégories














Catégorie Social

AICHA HANDARA
Une femme simple, une vie au service des autres, une action qui prouve qu’avec peu de chose, juste de la bonne volonté, chacun de nous peut se rendre utile à la société. Aicha Handara est accoucheuse traditionnelle depuis 10 ans dans le douar de Taddart, à Jamaate Iguerfrouane, dans la Province d’El Haouz.
Agée de 45 ans est mère de famille d'un enfant biologique et d'un enfant adopté, Aicha n’a rien moins que sauvé la vie de centaines de mamans et enfants. Chaque année, elle assiste, à titre bénévole, une quinzaine de femmes à accoucher. Plus qu’un service salutaire rendu, une véritable mission. Il lui arrive de parcourir une quinzaine de kilomètres à pied pour accompagner des femmes enceintes en difficulté. Mais Aicha veut aussi consolider son action en termes de développement sanitaire durable : elle participe à la sensibilisation et à la vulgarisation des programmes relatifs à la petite enfance (0-3 ans), à l'allaitement maternel, à l'hygiène des mères... au profit d'environ 60 femmes chaque année. Au sein de l'association Taddart pour le développement rural, elle joue un rôle majeur d'interface entre les femmes de la région enclavée du douar de Taddart et le monde extérieur.
Beaucoup la considèrent une femme leader et un véritable relais. Elle jouit de l’admiration de nombreux organismes, tel l’UNICEF, les délégations de la santé, de l'éducation et autres organes de développement rural.


NADIA LAZRAK
Sous la houlette de Nadia Lazrak, chirurgien dentiste basée à Casablanca, et à l’initiative de dentistes bénévoles, l’association Enfance Sourire bataille depuis dix ans pour pallier les graves insuffisances en matière de santé bucco-dentaire. Sachant que 80 % des enfants marocains n’ont pas droit aux soins dentaires, et qu’ils sont souvent en proie au charlatanisme, avec tous les risques de contamination qu’ils encourent, Enfance Sourire s’est lancé au secours des enfants démunis et du monde rural. En 1995, un premier cabinet dentaire est inauguré à la Maison de Bienfaisance de Aïn Chock (Casablanca) pour les orphelins, assurant une couverture totale et gratuite au bénéfice de près de 1200 enfants. Une première au Maroc ! Mais très vite, les limites d’un cabinet fixe poussent les membres bénévoles d’Enfance sourire de s’équiper d’un camion mobile dentaire leur permettant de sillonner tout le pays et d’élargir leur mission dans des zones rurales très éloignées. À l’aide à des dons, notamment des ambassades du Canada et du Japon, cette unité mobile fonctionne grâce au concours d’une trentaine de dentistes bénévoles, assurant des soins cinq jours sur sept, d’un chauffeur et d’une assistante qui organise les plannings. De nombreuses régions et associations, telle l’Heure Joyeuses, A Ihsanne, SOS Village, ont bénéficié du concours d’Enfance Sourire, soit des centaines d’enfants soignés gratuitement chaque année.


YAMNA SMIMINE
Officiellement, Yamna Smimine est infirmière et assistante sociale à l'hôpital d'enfants de Rabat. Elle a la responsabilité du service social de l'hôpital. En réalité, cette femme infatigable et entièrement dévouée, depuis bien des années à la cause des enfants, est bien plus que cela. Un véritable acteur social engagé dans plusieurs associations œuvrant dans le domaine des Droits de l'Enfant et particulièrement la Santé
Membre fondateur de l'association des Assistantes sociales, elle est également responsable des services soins et sociaux de l’Association Terre des Hommes (Antenne Nord). Sa double casquette à la fois d’assistante sociale responsable d’un service de santé publique et de membre de la société civile fait qu’elle assure avec courage et brio le suivi médico-social de nombreux enfants aussi bien durant leur hospitalisation qu’à leur sorite de l’hôpital.
Surtout, Yamna Smimine a fait de la lutte contre la maltraitance des enfants, notamment l'exploitation sexuelle, son cheval de bataille.
Dévouée corps et âme à sa cause, elle ne compte ni son temps, ni ses moyens ni ne recule devant aucun obstacle pour accompagner les enfants et leur famille en situation de détresse.
Connue et respectée par de nombreuses associations ainsi par l'administration, Yamna Smimine participe à de nombreux séminaires et colloques nationaux et internationaux pour témoigner de son expérience et pour parfaire son savoir-faire en matière de protection des droits de l’Enfant. Une vraie mère courage.


MAJIDA CHAHID
Majida Chahid est un bel exemple de militante sociale dévouée à sa région. Sociologue de formation et monitrice sociale à l'entraide nationale depuis 1984, cette femme de terrain a choisi de revenir s'installer dans sa région à Zagora pour y militer au sein de plusieurs associations, dont l'Association Marocaine des Droits de l'Homme, l'association Taliaa pour la culture et l'art, l'association El Mansour Dahbi pour le développement. Elle préside actuellement l'association "Solidarité, Femme et Développement" qui œuvre dans le domaine de la santé, du développement local et de l'alphabétisation.
Travailleuse infatigable, Majida Chahid sillonne toute la région de Zagora pour aider de façon durable les femmes des villages et douars à sortir du cercle vicieux de la misère. Ses objectifs : scolariser les filles du monde rural, intégrer la femme rurale au développement via l’alphabétisation, la planification familiale, la sensibilisation sur la bonne nutrition des enfants et des femmes enceintes, la santé en général. Elle aide les femmes à initier des coopératives artisanales, leur montre le chemin de l’autonomie. On lui doit la construction d'une maternité à Béni Zoli ainsi que la création d'un atelier de fabrication de tapis écologiques pour les femmes de Beni Zoli dans le cadre d’une sensibilisation sur la protection de l'environnement.


HEBIBA BOUKHO
Sa situation de femme rurale, native du Douar Zawite Bouhita à Tahanaoute, dans la Province d’Al Haouz, n’a pas empêché Hebiba Boukho de se hisser, à force de travail et de volonté, au rang de véritable acteur de développement durable. Fondatrice de plusieurs associations et coopératives, dont la coopérative IZENAD pour les chèvres, Hebiba Boukho n’hésite pas à animer des formations dans les souks ruraux et à recruter d’autres femmes pour les encourager à s’organiser au sein de coopératives pour améliorer leur niveau de vie.
Une forte personnalité, une femme leader et dynamique, qui est également responsable de projet de chambre d'hôte, membre de l'association Village d'Artisan et animatrice d'enquête lors de caravane de sensibilisation. Féministe acharnée, c’est elle encore qui a été chargée de superviser l’organisation de la journée internationale de la femme du 8 Mars en concertation avec l'office de la province d’Al Haouz.



Catégorie culture

SONIA OUAJJOU
Auteur, peintre, sculpteur… que de talents et surtout que d’ambition. Native de Rabat, Sonia Ouajjou est tout à la fois. Artiste dans l’âme, cette jeune femme de 38 ans a su allier son art à la défense de valeurs primordiales comme la tolérance et la protection de l’environnement. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages où elle véhicule une volonté pédagogique d’instruire l’enfant sur la culture marocaine, mais également de sensibiliser les parents à l’importance de la lecture pour leurs enfants. Sonia a créé une collection pour enfants intitulée « Malika et Karim », distribuée en Europe et traduite en cinq langues. Elle a également publié « Comme les autres…Nora et Redouane, enfants trisomiques » édité par l’AMSAHM (Association Marocaine de Soutien et d’aide aux Handicapés Mentaux). Cet ouvrage a pour but d’aider et de soutenir les parents qui luttent contre ce handicap au quotidien. Enfin, « Dima Dina Tolérance » a été écrit et édité suite aux attentats du 16 mai. Ce livre sensibilise la jeunesse d’aujourd’hui, donc l’élite de demain, à la tolérance et à l’acceptation de la différence et de la solidarité.
SOUMIYA JALAL MIKOU
Après l’obtention de son diplôme d’architecture en 1984, Soumiya Jalal revient au Maroc et exerce son métier d’architecte urbaniste pendant quelques années. Toutefois, au-delà de cette vocation, sa fascination pour la construction textile l’emporte. Elle décide donc de partir pour le Canada et entame une formation en tissage à l’école des métiers d’art en construction Textile de Montréal. De retour au bercail, elle met en place des formations d’artisans tisserands dans différentes régions du royaume et expose régulièrement ses œuvres dans son pays et à l’étranger. Depuis, elle est devenue « maître d’art » dans cette technique toute nouvelle au Maroc. De ses œuvres découlent gaieté, joie, et euphorie. Ses inspirations sont le fruit du rêve, de nostalgie et de sentiments. Soumiya ambitionne d’industrialiser son art et de donner au textile marocain, la possibilité d’une production en série de très grande qualité afin de promouvoir cette technique sur le plan international. Une carrière à suivre…


CHADIA DERKAOUI
Professeur de linguistique à la faculté des lettres et des sciences humaines d’Agadir, membre de l’Institut Français d’Agadir, elle est la première femme à avoir osé traduire la pièce théâtrale « Les Justes », d’Albert Camus en dialecte tachelhit. Chadia Derkaoui a su défendre l’importance du patrimoine culturel marocain, et le berbère en fait partie intégrante. Dans sa démarche courageuse et exceptionnelle, Chadia Derkaoui a dû tenir compte de deux paramètres importants :le public et le texte. Il lui était nécessaire et primordial de faciliter l’accès au texte afin que le public puisse être réceptif et surtout veiller à ne pas le dénaturer ou le défigurer.
Tenant compte de la difficulté et de la complexité d’une telle initiative, Chadia Derkaoui a su relever le défi. Non seulement la pièce a été jouée, mais elle a aussi remporté un réel succès.
Cette aventure artistique aura surtout permis au collectif théâtral, formé pour l’occasion, de se diriger vers un avenir porteur celui d’un théâtre de création. À l’heure d’aujourd’hui, le tachelhit est dans une situation défavorable, il est minoritaire dans tous les pays où il est représenté et c’est grâce au conte, à la poésie et surtout grâce à des démarches telles que celle de Chadia Derkaoui qu’il a pu survivre jusqu’à l’heure d’aujourd’hui.


SELMA ZERHOUNI
Selma Zerhouni est diplômée à l’Ecole Spéciale d’Architecture de Paris. Durant son parcours, elle retient particulièrement son passage dans les ateliers de P.Vérilio et Listowski, l’un lui apportant l’amour de l’écriture et l’ouverture sur les « marges » de l’architecture, l’autre celui de l’urbanisme et de l’ancrage dans le territoire. Dès son retour au pays, elle intègre l’Agence Urbaine de Casablanca et se consacre aux études des plans d’aménagement. Depuis 1990, elle a choisi de ne plus construire afin de pouvoir s’adonner entièrement à sa passion : promouvoir et faire connaître l’architecture contemporaine. Elle se spécialise donc dans les services pour les architectes, les maquettes, les évènements et les expositions. Puis elle participe à la fondation de la revue Maison du Maroc et prend en charge le mensuel « Architecture » ; encarté dans l’hebdomadaire La Vie Economique, pour initier le groupe Archimédia, qui médiatise l’architecture à travers des expositions, des éditions, des courts-métrages et quatre publications : Architecture du Maroc, Chantiers du Maroc, Clefs en main et l’Indispensable du bâtiment.
Selma Zerhouni chérit très fort ce métier, et c’est pour transmettre son amour pour son travail qu’elle s’est engagée dans les divers moyens de communication. L’écriture sur l’architecture est son arme de bataille, elle s’évertue à consigner le paysage actuel, qui pour elle sera la source d’inspiration de demain.


YASMINA FILALI
Au cœur du quartier Yacoub El Mansour de Rabat se niche un véritable petit bijou d’architecture, « la fondation Orient Occident ». Ce petit trésor est une parfaite reproduction de l’idée maîtresse de la fondation : être un pont entre les deux rives de la Méditerranée.
Et c’est à Yasmina Filali que revient le mérite d’un tel projet. La fondation a vu le jour en avril 2001. Véritable havre de connaissances, les jeunes de la ville s’y retrouvent pour lire et réviser leurs cours. Une bibliothèque regorgeant d’ouvrages en arabe, en français, en espagnol et en anglais, est mise à la disposition de ces jeunes.
L’idée première de Yasmina Filali a été de mettre en place un lieu de lecture qui regrouperait des connaissances du pourtour méditerranéen et qui constituerait ainsi, un trait d’union entre les civilisations.
Par la suite, la fondation a élargi ses activités pour devenir un réel pôle d’animation culturelle à Rabat. Elle a donc abrité une série d’activités artistiques, de concerts, de débats, de séminaires et conférences.
Avec de telles activités, l’association Orient Occident a été à la hauteur de l’ambition de Yasmina Filali : une véritable oasis de connaissances et d’activités culturelles qui s’étendra dans les différentes villes du royaume, puisqu’elle sera bientôt présente à Agadir et à Casablanca.

Catégorie Entreprise

ZAKYA SEKKAT
Une vraie "battante" et un CV impressionnant. Patronne d'une entreprise de peintures industrielles basée à Tanger (OXYPLAST MAROC), Zakya Sekkat a réussi à s'imposer dans un milieu dominé de façon écrasante par les hommes. Mieux que cela, cet ingénieur en pétrochimie et en commercial a réussi à hisser son entreprise parmi les plus performantes de son secteur, comme, l’unique fabriquant en Afrique du nord, désservant 95 % du marché marocain, 60 % du marché tunisien et plus de 70 % du marché algérien.
Totalement impliquée dans sa mission, Zakya Sekkat consacre une grande partie de son temps aux associations professionnelles tant à l'échelle de sa région, qu'à celle du pays. Devenue une très sérieuse spécialiste des accords commerciaux internationaux, elle est fréquemment consultée par ses confrères industriels de tous les secteurs sur les procédures de tel ou tel accord de libre-échange.
Zakya Sekkat est surtout une femme de principe qui croit foncièrement en le développement économique et industriel par l'ouverture sur le monde extérieur, l'appartenance à une région et le rayonnement de l'entreprise. C’est à ce titre qu’elle a milité au sein de nombreuses associations professionnelles, dont celle de la Zone Industrielle de Tanger, la CGEM Nord, le conseil d'affaires Marocco-tunisien qu’elle préside depuis l'an 2000.
Elle est membre du bureau de la CGEM chargé des relations avec les pays arabes et des négociations avec l'OMC, membre du Conseil National du Commerce Extérieur. Depuis 2004, Zakia Sekkat est également présidente de la commission "Economie informelle et commerce extérieur" au CNCE, et présidente du groupe de travail "accords commerciaux " au sein de la commission politique et économique de la CGEM depuis juin 2004. Autant de challenges qu’elle mène de front, au quotidien.


ZINEB BENABDELJLIL
À l’origine, Zineb Benabdeljlil est pharmacienne, métier qu’elle exerce pendant sept années, jusqu’en 1998. Mais sa véritable vocation est ailleurs. Cette femme très dynamique veut se consacrer à l’apprentissage et à l’accompagnement des individus pour libérer leur potentiel et vivre en parfaite cohérence avec leurs objectifs. Une passion qui lui vaut d’être la première femme coatching du Maroc Après une formation en programmation neurolinguistique, dont elle détient le titre de maître praticien, elle crée en 1999, le premier cabinet PNL marocain. Tout en complétant régulièrement sa formation de manager coach et d’enseignante PNL, Zineb Benabdeljlil crée la nouveauté en promouvant un programme d’accompagnement pour manager avec le coatching comme pratique managérat. Son ambition est de faire comprendre aux dirigeants d’entreprise que le coatching permet à des personnes à fort potentiels de libérer leur véritable talent. Actuellement Vice-présidente de la Fédération Francophone de Coaching, en charge du Maroc, et membre du Bureau national du Centre des Jeunes Dirigeants Maroc, Zineb Benabdeljlil a réussi à vivre pleinement sa passion, tout en contribuant à faire évoluer les mentalités au sein de l’entreprise marocaine.


MURIELLE BAUDUIN
Éplucher le Curriculum Vitae de Murielle Bauduin n’est pas une sinécure : dix pages pour retracer son parcours et faire le tour de ses compétences et références professionnelles ! À son actif, vingt années de formation professionnelle, dont huit en France et douze au Maroc. Aujourd’hui à la tête de son entreprise, Consul’Team, Murielle Bauduin opère dans l’animation de séminaires sur le thème du management, l’accompagnement et le coaching d’équipes en entreprise, la conception de programmes et outils pédagogiques, de process de formation. Depuis 1995, la liste des grandes, petites ou moyennes entreprises marocaines ayant fait appel à son talent de formatrice et de coatch, dans des domaines aussi divers que la banque, les assurances, l’hôtellerie, l’industrie alimentaire ou encore la distribution. Très fortement impliquée dans sa mission professionnelle, Murielle Bauduin est membre fondateur et secrétaire générale de l’Association Maroc Coatching. Elle joue un rôle clé dans l’accompagnement des entreprises marocaines dans le nécessaire processus de mise à niveau que le Maroc se fixe d’ici 2010.


FATIMA LAKHAL
Les femmes managers ne sont pas toujours celles que l’on croit. Fatima Lakhal fait partie de ces femmes atypiques et exceptionnellement douée qui, partant de rien, et dans un contexte difficile, se retrouvent à la tête d’une véritable entreprise. Un véritable success-story de la micro-finance. Originaire et vivant à Oujda, âgée d'une cinquantaine d'années, Fatima Lakhal, qui ne vivait autrefois que petits commerce, débute son parcours du combattant grâce à un petit prêt, en janvier 1999, de l'association Al Karama. Au début, son capital ne dépassait pas 10000 Dhs. Marchande d’olives dans un souk, elle s’oriente vers l’élevage de moutons où elle investit tous ses profits
Depuis 1999, elle a reçu 8 prêts dans le crédit solidaire, ainsi que deux crédits individuels de 10000 Dhs chacun. Aujourd’hui, son cheptel s’élève à 150 têtes et son capital à 140 000 dhs. Elle emploie 10 personnes (dont son mari !) et contracte un dernier prêt pour acquérir un lot de terrain sur lequel elle compte construire une étable pour se lancer dans l’élevage de bovins. Pour vaincre son analphabétisme et mieux gérer ses affaires, Fatima Lakhal suit des cours d’alphabétisation. Une véritable manager, simple et tenace, reconnue et respectée par son environnement, y compris masculin !


BOUCHRA MAHDADI
Elle n’a que trente-trois ans, elle vit à Meknès, et c’est une vraie business women. Après une 2ème année de fac biologie-géologie, elle change littéralement de cap pour une Formation en octroi de micro-crédits par le biais de l'association Ismailia Aujourd’hui, Bouchra Mahddi est Agente de crédit au sein de la même association et ce depuis maintenant 6 ans. Elle gère un volumineux portefeuille de 250 groupes, chaque groupe contenant 5 à 8 clientes. Véritable pilier de l'association dont le taux de remboursement est l’un des meilleurs sur le marché. Mais c’est surtout son sens de l’écoute, de l’engagement, sa grande disponibilité et son travail assidu de suivi auprès femmes emprunteuses de micro-crédits qui ont fait sa renommée, et à travers celle, celle de l’association Ismailia. Œuvrant aussi bien en zones urbaines qu’à la campagne, elle témoigne au quotidien d’une belle capacité de gestion des groupes auprès d’environ 1500 femmes porteuses de micro-projets, qu’elle accompagne sur le terrain et dont elle assure la formation. Un bel exemple de dévouement et de professionnalisme.


Catégorie Médias

MARIA LATIFI
Un parcours important, qui mérite d’être salué. Ses études littéraires, soldées par une thèse de doctorat à la Sorbonne (Paris) et par une agrégation de Français au Ministère de l’Education Nationale, la vouent naturellement à une carrière d’enseignante. Mais c’est sa nomination, en 1998, à la tête du Centre de l’Audiovisuel et du Multimédia, à Rabat, et ses prestations télévisées qui, dès 1993, révèle son véritable talent de journaliste culturelle. Après l’émission littéraire Préface, en langue française, diffusé sur 2M, puis le magazine culturel bilingue Regards, toujours sur 2M, Maria Latifi conçoit et anime, depuis 2000, le rendez-vous culturel incontournable de la seconde chaîne : Namadij. Décorée en 1993 Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques de la république Française, Maria Latifi travaille actuellement d’arrache-pied à la création de la quatrième chaîne marocaine - culturelle bien sûr - en qualité de membre du comité de pilotage du projet. Une nouvelle ouverture médiatique, entièrement vouée à notre culture, qui verra le jour très prochainement, et qui gagnerait à être dirigée par une professionnelle de la culture et de l’audiovisuel, telle que Maria Latifi.


NAOUAL MASKALI ET SAIDA AYADI
Deux voix, l’une francophone, l’autre arabophone, qui depuis plus de quinze ans, via Radio Méditerranée Internationale (Médi 1), pénètrent chaque matin dans nos foyers, pour nous prodiguer moult conseils utiles, nous informer sur notre santé, l’éducation de nos enfants, et bien d’autres recettes pratiques qui nous aide à vivre au quotidien. Après une licence d’Anglais et un diplôme de traduction commerciale obtenus à Lille (France), Naoual Maskali intègre Médi 1 en 1986 pour participer à la création d’une des émissions phares de la chaîne tangéroise, devenue Les Matinées Conseil. Aujourd’hui, c’est elle qui assume la responsabilité de l’émission, coordonne les différentes rubriques et définit les thèmes abordés. Saïda Ayadi, elle, après une licence en Droit obtenue à Fès, a rejoint l’équipe de Médi 1 en 1989. Elle est la voix arabophone des Matinées Conseil. Elle participe en effet et présente l’émission auprès de Naoual Maskali, mais aussi Yasmine, Sanae et Farhana.


KHADIJA DARID
Voilà dix-sept ans que Khadija Darid s’est installée dans la Belle Province (Canada). Cette diplômée en littérature, enseignante au Québec de 1986 à 1987, a plusieurs cordes à son arc. C’est elle qui dirige la Chambre de commerce du sud-ouest de Montréal, de 1988 à 1990, puis le Centre de réadaptation de l’hôpital Douglas, entre 1991 et 2002. En 2003, cette brillante femme de lettres d’origine marocaine décide de mettre sa plume au service de ses consœurs : les femmes arabes installées au Québec. D’abord en siégeant au conseil d’administration de Vues d’Afrique et celui de l’Association des éditeurs de magazines du Québec. Surtout, elle fonde le magazine Arabiyat ou Femmes arabes, publication qui connaît vite un franc succès. Et pour cause. Les femmes d’origine arabes ne lisent pas Elle Québec, Châtelaine ou Marie-Claire puisqu’elles ne s’y reconnaissent pas. Pour Khadija Darid, les femmes arabes qui immigrent ont des besoins différents et la transition n’est pas toujours facile. Leur différence culturelle fait qu’elles sont quête de nouveaux repères. Arabiyat aider les femmes arabes à s’intégrer culturellement. Tel le but que s’est donné ce magazine féminin qui parle à ses lectrices dans leur langue maternelle. L’autre moitié du magazine, rédigé cette fois en langue française, se donne pour mission de mieux faire connaître la communauté arabe aux femmes canadiennes. Un véritable pont culturel qui œuvre pour le rapprochement entre les communautés d’horizons différentes.


KAIMA BELLOUCHI
Journaliste reconnue, elle est la seule journaliste femme dans la presse sportive au Maroc. Née à Oran, le 08 septembre 1964, de père et mère marocains, Kaima a, dès son plus jeune âge, baigné dans le milieu du sport et du journalisme. Son père, qui a l’époque faisait partie d’une équipe de football, a su lui insuffler le goût du sport et l’effet grisant des évènements sportifs. La rencontre avec son professeur d’éducation physique Mohamed Koraich, journaliste au quotidien l’Opinion, lui a montré la voie à suivre… . Assouvir deux passions : le sport et le journalisme. C’est ainsi que Kaima Bellouchi s’est retrouvée journaliste reporter de sport. Grande passionnée, elle assure avec succès la couverture des jeux olympiques d’Atlanta, Sidney, Athènes, Les championnats du monde de Séville, Lisbonne, Dublin, les jeux méditerranéens de Tunis, … Consécration : le 11 juillet 1999, elle est décorée par feu Sa Majesté Hassan II lors de la coupe du trône.
Elle continue d’assurer les couvertures médiatiques des évènements sportifs nationaux et internationaux avec beaucoup d’implication et de professionnalisme, et nous permet ainsi de vivre, comme si nous étions présents, les moments forts du sport national et international.


MYRIAM L'AOUFFIR
Après un Deug de Lettres Modernes à Montpellier, Myriam L’Aouffir, qui souhaitait travailler dans le milieu du 7e Art ou de la télévision, parvient à "pénétrer" le milieu audiovisuel français, où elle est engagée en tant qu’assistante dans différentes sections d'Antenne 2, en passant de la politique intérieure à la politique étrangère, pour finir finalement au service de presse, Elle complète sa formation par une maîtrise en information et communication, et obtient le poste d’attachée de presse à la Direction de la Communication de France 2 métier qu’elle exerce à présent depuis plus de 10 ans, se spécialisant dans les relations avec la presse régionale (presse écrite, radios et télévisions) ainsi que dans les relations avec la presse étrangère (plus de 600 correspondants à Paris) et ponctuellement avec les journalistes étrangers. Suite au drame d’Al Hoceima, Myriam L’Aouffir veut se mobiliser pour son pays. Grâce à son riche carnet d'adresse professionnel, elle crée l'Association Juste pour Eux, le 8 mars 2004, pour venir en aide aux enfants et aux familles victimes du tremblement de terre d'Al Hoceima. Soutenue par Jean Soutif, administrateur de l'Association, Miriam L’Aouffir produit un single "Agir Réagir" avec des artistes très en vogue et organise une grande vente aux enchères où de nombreuses personnalités ont offert divers objets personnels, le tout parrainé par Gad Elmaleh. 9 mois de travail acharné et près de 200 personnalités du monde médiatique, artistique et de l’entreprise mobilisées, qui lui permettent de récolter environ 50 000 euros pour les familles d'Al Hoceïma. En partenariat avec le Secours populaire Français et avec le soutien de la Fondation Mohamed V, l'Association Juste pour Eux a inauguré le 22 novembre dernier, à Imzouren, une école d’une capacité d'accueil de plus de 500 élèves. Un centre informatique, accessible à tous les élèves de la région concernée, ainsi qu'une bibliothèque verra bientôt le jour. Un simple geste, « juste pour eux » pour tendre la main aux enfants, leur redonner le sourire, et les aider à pouvoir retrouver une vie normale.


Catégorie sport

FATIMA LAMRINI
Atteinte très jeune de la poliomyélite (maladie infectieuse aiguë qui attaque principalement la moelle épinière et entraîne une paralysie flasque progressive), Fatima Lamrini a été touchée aux deux membres inférieurs.
Malgré son handicap, cette femme de cœur a su tirer le meilleur de sa maladie et mettre ses compétences médicales au service des personnes handicapées. Elle crée donc son association AMDM (Association Marocaine des Déficients Moteurs) qui s’occupe des trois volets d’actions associatives :le plaidoyer, le soutien aux personnes handicapées et le développement des structures en faveur des déficients moteurs.
Fatima Lamrini met en place par la suite, un club spécialisé en handisport à Rabat, affilié à la fédération royale marocaine des personnes handicapées. Ce club offre à ses membres plusieurs disciplines, comme le basket en fauteuil roulant, l’athlétisme, la natation, le tennis de table.
Grande passionnée, elle a participé à une multitude de séminaires et de colloques toujours à la recherche du mieux être de ces personnes. Son humanité, et sa générosité lui ont valu l’amour et le respect de la communauté des handicapés.


NORA JAMAOUI
À 25 ans, Nora Jamaoui est la première et unique femme au Maroc entraîneur de football d’enfants de militaires. Amoureuse inconditionnée du football depuis l’âge de dix ans, Nora a décidé de mettre au profit de ces enfants, sa maîtrise du ballon et son savoir faire. Ainsi, grâce à son flair et à sa détermination, naîtra une jeune équipe de 24 joueurs âgés de 17 ans. Quatre d’entre eux ont déjà été repérés par les sélectionneurs d’Al Qadam Addahbi. Consécration : en 2003, Nora fut nommée adjointe de l’entraîneur des seniors de la ligue du sud. Animée par la conviction que le sport est essentiel pour empêcher les dérives et apprendre aux jeunes à s’investir, Jamaoui Nora a pour ambition de se perfectionner encore plus afin de pouvoir, un jour, entraîner l’équipe féminine nationale.


KARIMA AIT ELARBI
Originaire de Casablanca, cette jeune Marocaine de vingt ans a déjà fait un beau parcours. Formée par SOMOUD, de la maison de jeunes BENSOUDA, BEN M’SIK, Karima Ait Elarbi a plusieurs victoires à son actif dans un domaine où elle excelle « le taekwondo ». Gagnante des championnats nationaux à Casablanca depuis la saison 2000, gagnante lors des qualifications de la coupe du trône depuis la saison 2000 aussi, elle a eu droit à sa consécration en obtenant le titre de championne du Maroc en 2002. Fidèle à son assiduité, ses qualités de fair-play, et son engouement pour le sport, elle a su maintenir son titre jusqu’à l’heure d’aujourd’hui. Un bel exemple de réussite.
Issue d’un milieu défavorisé et difficile, elle a su aller au bout de sa motivation et surtout au bout de ses rêves en alliant entraînement, performance et études. Elle est actuellement en première année de Faculté, elle continue à donner le meilleur d’elle même afin de briller encore plus dans sa discipline. Le rêve ne fait que commencer.


HASNA BENHASSI
C’est par un jour de printemps, le premier juin 1978, que notre jeune athlète a vu le jour. Participant à toutes les courses et toutes les compétitions dès son plus jeune âge, elle est repérée par le kawkab et court sous les couleurs de l’équipe. La fédération nationale d’athlétisme la remarque alors qu’elle a tout juste dix-huit ans, et la prend sous son aile.
Le succès commence : médaille d’or aux huit cents mètres aux jeux méditerranéens, médaille d’argent au championnat d’Afrique, médaille d’or aux jeux panarabes au Liban… . On aurait pu croire que c’était le début d’une consécration tout à fait méritée. Ironie du destin, une fracture du tibia vient achever le rêve pourtant si joliment entamé !
Une intervention chirurgicale s’impose, suivie d’une longue période de rééducation et de remise en forme. Et c’est grâce à son conjoint qu’elle épouse en 1999, et en son ambition, qu’elle puise la force pour revenir. Et quel retour ! Elle remporte le championnat du monde en salle du 1500 m.
Hasna apprend alors qu’elle est enceinte, elle met donc entre parenthèses sa carrière et ses entraînements durant toute l’année 2002. Mais un désir profond et intense l’anime : « remporter une médaille à Athènes » .
Mardi 23 août 2004, stade olympique d’Athènes, il est 19 heures 59, tous les Marocains sont rivés à leur écran, la course s’achève, elle a réussi. Après une remontée fulgurante de la huitième à la deuxième place, le vœu de Hasna est exaucé, et la médaille tant espérée lui est remise.
À 26 ans, cette jeune athlète est encore pleine d’attente, espérant décrocher une médaille aux championnats du monde d’athlétisme pour 2005, et atteindre l’apogée de sa carrière en décrochant l’ultime médaille aux jeux de Pékin.


AMINA RAMI
Professeur chercheur à l’école normale supérieure de Casablanca, membre de la Commission Femme et Sport du comité national olympique, Amina Rami a obtenu le premier doctorat d’état national en sciences de l’activité physique. Passionnée par son sujet de thèse, elle a inventé une forme nouvelle de formations de superviseurs pédagogiques en éducation physique, l’objet de cette étude portait sur l’amélioration du temps d’apprentissage des élèves. Pour les besoins de son étude, elle s’est rendue « sur le terrain », au Maroc dans des écoles casablancaises, où elle a fait suivre ce processus de formation à trois superviseurs et six enseignants d’éducation physique, durant une période de quinze semaines. C’est ainsi qu’elle a pu juger le bien fondée et la pertinence de son étude. Au cours de leur formation, le discours des superviseurs et des enseignants est devenu plus critique, Ils ont pu déceler l’importance du diagnostic des conditions d’apprentissage afin de pouvoir prodiguer aux élèves une meilleure formation, plus pertinente et plus rapide.
Amina Rami a également reçu, en janvier dernier, une lettre signée de Claude Deblois, Vice Doyen aux Etudes Supérieures et à la Recherche de la faculté des Sciences de l’Education, l’informant que sa thèse avait été retenue pour le concours provincial de la meilleure thèse de doctorat en 1997.
s
4 février 2005 09:10
Atrocemment long !

Dramatiquement long !



Je plaisante .
siryne
t
4 février 2005 09:28
s
4 février 2005 10:01
Je plaisantais , tini ,

Et ton sujet pour rendre hommage à ces femmes est une gifle pour certains qui se permetent de critiquer toutes les femmes marocaines ,

VIVE LA FEMME MAROCAINE .
siryne
4 février 2005 10:13
manquai celle-ci :

Bassma Dahikkagrinning smiley : descendante de la famille Kirigrinning smiley...
**Hadro fiya, galo manasswach...igolo,li bghaw igolo...*
m
4 février 2005 10:38
ba_ssma a écrit:
-------------------------------------------------------
> manquai celle-ci :
>
> Bassma Dahikka : descendante de la famille
> Kiri...
>
>
> **Jile 9èmiche may h'chème may rimiche**


Et qu'a t'elle fait de particulier pour qu'elle soit rajoutée à la liste des nominées
4 février 2005 10:56
Faisant partie de l'aristocratie KIRIgrinning smiley SVP Monsieurtongue sticking out smiley
**Hadro fiya, galo manasswach...igolo,li bghaw igolo...*
e
4 février 2005 11:13
je suis déçu ,il n' y a pas Najat Atabou
m
4 février 2005 11:23
ba_ssma a écrit:
-------------------------------------------------------
> Faisant partie de l'aristocratie KIRI SVP Monsieur
>
> **Jile 9èmiche may h'chème may rimiche**


Ok je m'incline devant sont altesse digne descendante de la dynsatie Kirienne.
 
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