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Nadjah 59 a écrit:
Salam Alaikoum
Et oui pas facile en effet de pratiquer sa religion comme on le souhaiterait réellement de nos jours. Je comprends tout à fait que tu puisses rencontrer qques difficultés, c’est pas facile en effet. On a tous des périodes où on se sent fragile.
Je pense que la motivation y est pour beaucoup. Certes comme le disent certains, aucune excuse n’est valable car quand on le veut, on le peut mais j’avoue franchement que parfois même avec tout l’effort fourni, c’est pas facile.
Je prends notamment mon cas en exemple. Ce n’est pas tant du laxisme, un manque de confiance en moi ou un manque de Foi, mais il m’arrive de récupérer mes salates le lendemain lorsque je rentre très tard du travail le soir, très épuisée.
Pourtant généralement, le rituel prévoit que dès que je rentre, automatiquement je me mets à les rattraper toutes d’une traite sans ça, je n’ai pas la conscience tranquille. Mais je ne vais pas vous mentir en vous disant que parfois (même si ça reste rare), je les reporte quand je peux. N3’al chitane o safi.
Je ne veux ni critiques, ni morales, je connais très bien les conséquences que ça implique. Que Dieu me pardonne…
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JusteCjuste a écrit:
Salam à tous.
depuis enfant j'ai pratiqué ma religion convenablement au Maroc, j'étais chez mes parents,j'avais le temps nécessaire parallélement avec mes études de pratiquer mes prières respectablement.
Au début des années 60, arrivé sur le marché d'emploi en Belgique, oû le travail me prenait 10H. avec le transport publique, avec une pause de 30 min. pour le repas de midi (pain,fromage et fruits), plus 3H.de sport avec le transport.
13H.consécutifs sans pouvoir prièr. La 1ère prière du matin je la faisais avant de partir de chez-moi, puis je reviens a la maison le soir passé 22H.épuisé.
Etant seul,pendant la cuisson de tgine je faisais (LODO) puis prièr après avoir mangé mon unique repas chaud, rarement avec de la viende, car pas de boucheries musulmanes à l'époque.
Je faisais 4 prières de suite, par fois plus fatigué que d'habitude, je n'arrivais pas à me concertrer sur les deux ou la dernière prière, cela m'est arrivé de m'endormir sur la prière.
Etant seul musulman dans l'entreprise, les collègues à l'époque ne connaissent pas trop l'Islam, le Ramadan était pénible pour moi, je devais produire la même rantabilité.
Seul marocain dans une entreprise de 1200 personnes, l'isolement de ma vie de musulman était dure, hors question d'accompagner mes collègues en d'hors le travail, car cela termine au bistrot avec alcool,jamais accépter les invitationes des collègues a la maison ou au resto, car il y a du (haram).
Le sport était mon seul contact social et loisirs.
Puis avec le temps,étant différent de la totalité des collègues, j'était rejeté,évité, comme on dit "CELA DERANGE LES GENS QUAND ON NE VIS PAS COMME EUX".
Puis au fil du temps,déprimé par le rejet,fatigué par le stress, afaibli par la carence des protéines (viande haram), je suis tombé malade, seul et très amaigré, j'étais hôspitalisé durant 4 semaines.
Bien que j'ai dis a l'hôpital que je suis muslim, on me donnait pas du porc direct, mais des produits venent du porc, mais sans le vouloir j'ai mangé du haram.
Sur mon lit d'hôpital en 1963, je me suis rendu compte que il était difficil pour ne pas dire impossible de pratiquer sa religion convenablement dans un pays industriel non musulman apart si on est chomeur,retraité ou indépendant.
Cela explique pourquoi l'industrie scientifique ne se developpe pas dans les pays musulmans et que ceux-ci se trouvent dans l'oubligation d'aller travailler en occident.
Je suis toujours musulman, mais je ne fais mes prières que quand j'ai le temps, et par fois je mange de la viende non halal pour la facilité,(enna allah gafour rrahim), merci de lire ma longue histoire, bslama(tm)