Toi qui détiens l'arme fatale, toi qui pénètre les foyers et viole
les plus saines des intimités. Toi qu'on allume...
et qui allume... les jugements, les opinions
des heureux, des malheureux... Tu nous dis le bien, tu nous dis le mal tu souilles les uns tu blanchis les autres;
tu diriges, tu orientes tu insinues, tu affirmes tu solliloques; Seule. Quelle est donc cette énergie qui t'anime, quelles sont donc tes ressources, où est donc cette source, ce Lagon qu'on dit bleu mais qui serait noir...?
Les uns et les autres s'indignent les plus avertis, les plus éclairés... Las! minorité ils sont inaudible est leur son.
Tu te réjouis de tes soutiens tes maîtres et tes sbires, forte de tes boucliers tout en pouvoir tu redoubles d'arrogance... emportée dans ta solitude, ta tristesse, tes illusions et zélée tu t'emballes, tu châties, tu punis...
De l'Islam tu as hérité et musulmane non obligée,
point tu ne peux changer les convictions, les croyances et les inspirations... C'est Dieu qui fait les déluges, les ouragans... la pluie, le beau et le mauvais temps, oui! C'est Dieu qui punit et châtie les peuples qu'il n'aime plus... Oui! Dieu mesure les opportunités quand les perversions agacent et menacent,
l'Humanité... Dieu manifeste alors son courroux, Ouragan, déluge ou blizzard qui s'abat sur les peuples
croyants à redresser,
impies pour l'exemple, le courroux du bon Dieu s'abat et tous périssent... hommes, femmes, enfants vieillards, pauvres, riches, innocents, repentis,
tous, heureux, regagnent le paradis sauf les pervers... ceux là vont en enfer! Ainsi est la Loi, celle de Dieu. Toi que le destin a fait adulte oses offenser la logique par tes insultes, toi femme charnelle, comment penses-tu effacer tant de laideur, tant de vilenie, tant de menteries?
Toi que la nature a gâté, grâce à Dieu, reviens vers nous embrasse derechef la vérité la lumière, le bonheur,
vite cause ta rédemption... ta démission, ta colère,
brise donc tes chaînes et viens avec les braves goûter au courage et manger des betteraves* Dieu t'a créé libre et non pas esclave
arrêtes donc de mentir pour plaire, tes maitres eux-mêmes vont bientôt se taire, et seule, fanée, honnie et avilie tu resteras, à jamais toute meurtrie... Esclave, recouvre ta liberté tes maîtres ont déjà été traités... et dis-toi: la vérité, la vérité, la vérité... si toutefois tu voudrais aller au paradis et échapper à une critique des temps d'ici...
(*: betteraves: par nécessité de la rime sans plus)
Extrait de "Maroc et Marocains/ point de vue: Le Maroc entre août 2005 et janvier 2006" de younes Fennich
Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/05/06 19:16 par le citoyen.