Dans ce genre de Moment, Où te devient plus sombre, C'est mon regard qui devient noir, Et ceux sont mais yeux qui s expriment Car je deviens silencieux;
C'est le silence de mon Âme que l'on entend, Car c'est toute l'amertume d'une vie qui me prend.
Partagé par la rage et l’inconfort, mon âme ne cesse de se battre, Et quand sa révolte ne s entend plus, c'est se silence qui y fait place.
Parce que cette absence de bruit est liée à celle des émotions.
Et lorsqu il n’y a plus d émotions, c'est que je suis mort, que je suis dominé, soumis. Soumission à une épreuve trop rude, a un combat acharné, où même les siens ne sont pas là pour aider.
Quand mon coeur rugis, on lit le feu dans mes yeux, Et quand mon Ame est soumise on lit l'amertume dans mon regard.
Car ma révolte naît de l’injustice, Injustice qui a transpercer mon coeur Dans les tranchées les plus solides, Et qui a réveillé les fureurs de la haine.
Fureurs violentes qui domine mon être, Ayant fait disparaître de mon âme tout once de miséricorde ou de compassion.
Le Mal des autres m'a touché et m a contaminé, Il ma fait souffrir et ma transformé, Je ne tolère plus la souffrance aujourd'hui, je la créer.
Lorsque l'on a goûté aux variétés de la douleur, on ne la voit plus, on ne la sent plus. Elle est en nous, à tel point que l on devient indifférent Au bonheurs des autres, et même a leurs malheurs Quitte aux leurs souhaiter.
Lorsque la haine à substituer la pureté, c'est le malheur qui substitue la joie.
Mais dans cette haine il y a une forme de tranquillité, Une forme de certitude dans l'absence d’espoir, Dans l'absence d'amour à notre égard. Créant une forme de résistance douloureuse envenimé par un esprit de vengeance qui ne nous laisse jamais baissé les bras.
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