Bien que les marocains excellent dans la langue de Shakespeare, le Maroc n'est pas un pays anglophone. Et les investisseurs anglais ne se bousculent pas à Tanger Med. Par contre, l'industrie automobile, aéronautique, numérique, informatique, les centres d'appels et les touristes sont bien français. Sans parler que l'administration marocaine est bilingue, arabe /français. Voilà pourquoi le français.
Il n'est pas nécessaire d'être assez intelligent pour comprendre comment une erreur fatale pourrait affecter l'ensemble du fonctionnement du système éducatif et scolaire au Maroc. Par le choix de la langue française dès la première année scolaire au Maroc sans aucune évaluation de la validité écologique de cette langue est symptomatique d'un défaut majeur dans la définition des objectifs et du but dans ce choix. La langue française est un véritable handicap pour le développement et pour la recherche. Elle n'aura aucun effet positif dans l'amélioration du système scolaire et l'acquisition des connaissances et du savoir. Bien que la décision soit prise dans ce choix désastreux, il n'est pas trop tard de réévaluer et de changer le cap pour l'intérêt stratégique du pays et pour l'avenir globale de la société. Pour la sécurité linguistique et l'élargissement des systèmes de représentations cognitives vers des horizons complexes et riches, il est d'une urgence absolue de replacer l'apprentissage de l'anglais au coeur du système éducatif au Maroc, renforcé par l'espagnol et la langue arabe, système riche et complexe. La langue française pourrait être traitée en tant qu'option. Mes propos pourraient susciter des incompréhensions des milieux francophones habitués ou affectés par un rapport pathologique à cette langue, mais la réalité de la communication scientifique et économique s'impose d'elle-même dans laquelle la langue française n'est qu'un système obsolète, voire nuisible. Une langue semi-morte récupérée dans le système scolaire au Maroc serait une catastrophe pour l'avenir des générations futures.
une bonne chose ,ça évitera les marocains d'inscrire leurs enfants dans les écoles privés ou françaises du royaume.de plus ,cela permettra peut être de créer une école publique avec des pôles d'excellence pour attirer les meilleurs élèves et les futures talents.
Avec plus de 40 eleves par classe...çà va etre laborieux. Sans rire le minisitre promet de ramener à ...40 le nombre d'eleves par classe. On est au XXI siècle sauf au Maroc..
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