Citation
Rozenn* a écrit:
Salam aleika Milion,
J'espère que tu vas bien.
Je pensais comme toi avant.
Mais j'ai pris conscience de beaucoup de choses à propos des hommes violents.
Tu évoques le bien être psychologie des enfants.
Mais la violence ne permet justement pas de garantir le bien être des enfants.
J'ai pris conscience des répercussions de la violence sur le développement des enfants.
Mon troisième enfant, qui a été témoin et je disais même victime des accès de violence de son père lorsqu'il était bébé.
Quand son père faisait des accès de colère, me hurlait dessus, cassait des choses à la maison alors qu'il était en pleurs dans mes bras.
Lorsqu'il était en bas âge, c'était un enfant qui était toujours collé à moi, il ne s'éloignait pas de moi, ne jouait pas seul, refusait de sortir avec son père.
En fait il souffrait de stress post traumatique.
Et les autres impacts sur son développement, son manque de confiance en lui, son côté craintif, ses difficultés de concentration, ses problèmes de gestion emotionnelle.
On continuait comme ça, la boucle était bouclée, le schéma se répétait et il risquait de devenir aussi dysfonctionnel que son père, Allah ister.
Depuis que son père est parti, il n'y a plus de cris à la maison de la part des enfants.
Ils sont sereins, ils reprennent confiance en eux, ils reprennent goût à la vie.
Vraiment les enfants sont victimes de la violence conjugale.
Rester avec un homme violent pour les protéger, c'est un non sens.
Et avec un homme instable, le danger est omniprésent, il peut se manifester à tout moment.
Perso, même après que mon ex mari ait arrêté d'être violent physiquement envers moi, je me suis quand même pris des coups de pieds en intervenant dans un dispute entre mon ex mari et son frère. Et je ne compte pas le nombre de fois où j'ai eu peur qu'il nous envoie dans le décor en voiture.
Le fait que la femme soit enceinte ne la met pas à l'abris d'un accès de violence de son mari. Je parle par expérience.
Un divorce est source de stress s'il est mal géré.
L'idéal est que le père et les frères de la femme gèrent la séparation, et que la femme trouve refuge auprès de sa famille.
De là, elle pourra poursuivre sereinement sa grossesse, en sécurité.
Et en plus bénéficier de l'aide de sa famille pour prendre soin d'elle même, de ses enfants, et l'aider avec le bébé.
Parce qu'un homme qui ne gère pas ses émotions est probablement un homme qui ne gère pas sa famille correctement, et n'apporte pas d'aide ni de soutien à sa femme.
Tu parles de l'influence des hormones, mais les hormones influent sur l'humeur, pas sur la lucidité.
Je dirais même que c'est un facteur de risque supplémentaire, si le mari ne supporte pas une saute d'humeur de sa femme, c'est susceptible de déclencher en lui un accès de colère.
La vie et la stabilité des enfants dépendent du bien être de leur mère et de sa sécurité, pas du fait de vivre avec leurs deux parents, surtout dans un cadre toxique.
Citation
Milion a écrit:
Aleikoum salam,
Merci pour ton intervention, el hamdullah je vais bien, mais c'est surtout à toi qu'il faut poser la question, j'espère que tu te portes mieux.
"Mais la violence ne permet justement pas de garantir le bien être des enfants."
Là est le problème de fond : Nous sommes tous d'accord sur ce point, la chose qui ne semble pas être comprise est qu'elle se trouve dans une situation où elle doit choisir le moindre mal. Dans tous les cas il y aura des dégâts parce que leur foyer est fortement instable.
Option 1 : Elle divorce à un mois de l'accouchement
Risques:
- Stress intense impliqué par les procédures de divorce, la famille qui s'en mêle, les cris, les répercussions sur les enfants...
- Son entourage sera vent debout pour l'empêcher de faire ça avant l'accouchement --> source de stress et de cris supplémentaires.
- Le stress peut mettre en branle sa santé, non seulement à elle mais aussi à l'enfant qu'elle porte. Elle peut perdre l'enfant et y passer avec.
- Même avec l'administration la plus efficace, arriveront-ils à le sortir de la maison avant l'accouchement ? Son mari ne sera pas aussi compréhensif que le tien, même avec toi je crois savoir que ça a pris du temps.
- Le mari pète un câble, et de disputes en disputes commet l'irréparable.
Je ne vais pas énumérer le reste, je pense avoir évoqué l'essentiel.
Option 2 : Elle patiente le temps de l'accouchement et fais tout ce qu'elle souhaite après la naissance.
Risques :
- Le mari pète un câble, et de disputes en disputes commet l'irreparable.
- Stress qu'elle connait depuis le début de la grossesse.
Il ne s'agit en aucun cas de dire que patienter sera une partie de plaisir ou qu'elle doit se taire. Il s'agit de démontrer qu'elle n'a pas le choix, dans les deux cas il y a des risques. Seulement il y en a un qui, malgré la difficulté qu'il peut apporter, est préférable.
Préférable ne veut pas dire souhaitable. Si un avion pique du nez à basse altitude. Soit on reste se cracher avec l'avion, soit on saute en parachute malgré la faible altitude. Même si le parachute n'aura probablement pas le temps de s'ouvrir et que les risques sont élevés, dans les deux cas il y a des dangers non souhaitables. Pourtant, il y en a un qui est préférable à l'autre.
Ce n'est pas parce que je préconise une chose que je m'en réjouis. J'ai conscience de sa situation difficile, dans les deux cas les enfants souffriront de cela. Mais, en pesant le pour et le contre, un cas est préférable à l'autre.
Je ne parle pas de toi, mais conseiller le pire des cas par simple pulsion de vengeance envers son mari est scandaleux, car ne prend pas en compte le bien-être des personnes concernées. Son mari est une ordure (selon son témoignage), ça n'en fait pas le seul et unique paramètre à prendre en compte. On ne crache pas un avion parce qu'un seul des passagers est criminel. On laisse atterrir l'avion avant d'entamer des procédures, même si c'est frustrant.
Tu es convertie, je pense que tu n'as peut-être pas complètement cerné les manières de notre communauté...
"Tu parles de l'influence des hormones, mais les hormones influent sur l'humeur, pas sur la lucidité. "
Sans vouloir être incisif, l'humeur est ce qui influe le plus sur la lucidité...
Nous sommes d'accord sur le fond, mais nous n'avons peut-être pas eu la même approche en fonction des informations qui nous ont été apportées.
Que Dieu bénisse ton nouveau départ.
Citation
LynTu a écrit:
Salam aleikom,
Tu ne dois pas avoir de père et de fratrie pour lui donner une bonne correction !
Va porter plainte... avec les temoins, et les arrêts du toubib.
Puis, vu que tu es patiente... Alors fais des économies et tu payes un prestataire pour lui casser les bras, les entrejambes et les jambes !
Tu seras era ensuite tranquille pendant des mois.
Bien entendu, tu arrêtes d'être disponible au lit, grève du sexe Ramadan ou hors Ramadan !
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LynTu a écrit:
Salam aleikom,
Tu ne dois pas avoir de père et de fratrie pour lui donner une bonne correction !
Va porter plainte... avec les temoins, et les arrêts du toubib.
Puis, vu que tu es patiente... Alors fais des économies et tu payes un prestataire pour lui casser les bras, les entrejambes et les jambes !
Tu seras era ensuite tranquille pendant des mois.
Bien entendu, tu arrêtes d'être disponible au lit, grève du sexe Ramadan ou hors Ramadan !
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La Chaussette a écrit:
Salam alaykoum ar rahmatullah wa barakatuhu.
Je suis d accord avec tout tes conseils part contre lui donné une bonne correction,casser le bras,les entrejambes quand bien même le mec c est très mal comporté,sa ne résout rien voir sa peut s empirer et surtout se retourner fortement contre la posteuse.
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