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Elle l'a michetonné jusqu'à le ruiner !
S
14 octobre 2017 13:39
Que la paix soit sur vous les amis,

Voilà un topic né d’une histoire que m’a confiée un ancien collègue. Il me l’a racontée il y’a quelques jours dans un bar où nous prenions, lui une pinte de bière allemande et moi un jus d’orange.

C’est lui qui m’avait proposé cet endroit le jour où il m’avait contacté sur Facebook. Il avait souhaité me voir pour me raconter une histoire, et comme il savait que j’aimais les petites anecdotes pittoresques, il s’était dit que celle-ci me plairait.

Du coup, deux jours plus tard, je me suis retrouvé à pénétrer dans une taverne bruyante, empestant l’alcool, et à peine éclairée par deux pauv' lumières tamisées. J’ai slalomé entre les rangées de tables bondées, avec ma tronche de arbouche, jusqu’à le trouver assis, la mine déconfite, à contempler son reflet sur une chope.

Quand il m’a vu, son menton disparaissant dans son cou, il a souri. Mais j’ai tout de suite remarqué en m’asseyant, son regard terne, ses énormes cernes, ses joues creuses, son nez amaigri et j’ai compris qu’il avait des soucis. Ce qui sur le coup m’avait fortement étonné, parce que Philippe c’est justement le genre d’individu très prévoyant. Il ne sort que très peu de sa zone de confort et prend toujours un temps fou à bien baliser le terrain avant d’y mettre un pied.

Alors, tout en commandant mon jus d’orange à la charmante serveuse qui s’était présentée, je me demandais ce qui l’avait amené à me présenter un tel visage.

Philippe a 35 ans et de ce que je pensais jusqu’à ce jour-là, il n’avait jamais eu de copine. Selon moi, pour deux raisons. La première c’est son attitude. Timide au point de paraitre bizarre auprès de ceux qui ne le connaissent pas, il n’ose jamais lever les yeux vers une femme. Un jour, il m’a confié qu’il tremblait de tout son être lorsqu’il une voix féminine parvenait à ses oreilles. La pudeur m’interdit de vous dire ce qu’il m’a confessé ressentir quand il entend un bruit de talons.

La seconde raison, c’est son physique. Car, oui le physique compte ! Philippe mesure 1m65, il est très blond. Il a les cheveux drus, le visage aux traits indéfinis – on dirait qu’il n’a ni menton, ni mâchoire – de grands yeux bleus pâles, la peau blanche au point d’en être transparente et les épaules voûtés. Comme on le voit, il a toute la panoplie du parfait nolife.

Pour s’affranchir de sa timidité maladive, il s’était offert les services onéreux d’un hypnothérapeute qui, durant une séance, lui conseilla de prendre des cours de salsa. Ce qu’il fit sur le champ. D’après le spécialiste, ça l’aiderait à reprendre possession de son propre corps, l’assumer et briser ce mur qu’il dresse entre lui et les autres et en particulier les femmes. Et, au fur et à mesure des cours de danse, il finit par se lâcher et s’adonner à des chorégraphies endiablées avec de belles cavalières.

A titre personnel, j’avais noté un petit changement chez lui. Et je le lui ai dit durant une pause-café : « Philippe, je te sens plus ouvert, moins timide, c’est cool ça. ». Le lendemain, il était revenu au bureau avec des cernes. Il est venu me dire en souriant que c’était un peu de ma faute. En effet, la nuit d’avant il n’avait pas dormi, tellement il était heureux. Quelqu’un venait de remarquer qu’il avait changé !

Plus tard, pour aller plus loin dans son processus de socialisation, il s’était inscrit à ‘OnVaSortir.com’, un site de « sorties entre amis et de rencontres amicales dans [la] ville ». Très vite, il rencontra des gens qui lui ressemblaient et qui ont les mêmes objectifs que lui. Avec sa nouvelle team, ils arpentèrent les bars, les soirées dansantes,et s’offrirent des weekends dans les plus grandes villes d’Europe. A force, sa team s’agrandit et compta quelques jeunes femmes, des geekettes.

Même s’il progressait, Philippe avait toujours du mal à aborder une femme. Parfois, il me racontait qu’il débutait des discussions avec l’une des geekettes de sa team qui lui plaisait mais très vite, il bloquait. Il suait, tremblait, et bégayait quand arrivait le moment de lui demander si elle voulait bien le revoir seul à seul. J’avais beau lui dire qu’il ne risquait au pire qu’un simple vent, déconvenue qu’on a tous vécu à un moment ou à un autre mais rien à faire. Chaque lundi matin, à la pose, il revenait avec sa figure dépitée me dire qu’il avait « été faible encore une fois ».

Tout ceci, je le savais le jour où on s’était revu dans cette taverne. Il se sentait tout de même obligé de me le rappeler dans un long prologue chiant tandis que, du coin de l’œil, je snipais une jolie arbia qui s’envoyait par petite gorgée une bonne pinte de bière face à son jean-jean.

Mais soudain, il me dit « Mais un soir, dans un bar, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai abordé une femme qui ne faisait que de me regarder… ». Là, j’ai sursauté. J’ai arrêté de surveiller la pécheresse et je l’ai regardé en ouvrant grands mes deux yeux et mes deux oreilles. Il avait toute mon attention...

A suivre.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/10/17 13:51 par Septime.
T
14 octobre 2017 13:40
Salam 3alaïkoum Toi !! smiling smiley

Heureuse de te Lire Ici smiling smiley
N
14 octobre 2017 14:01
On attends la suite avec impatience.
Comme d'habitude.....
14 octobre 2017 14:19
Bonjour,

On a besoin des histoires genre "ils se sont trouvés"...après avoir remué ciel et terre...

A la limite: il a failli se faire michetonner par une professionnelle à jambes à couper le souffle mais il a fait le bon choix en se tournant vers la soeur de son ami.

Avec des histoires genre "il s'est fait michetonner", "elle a mangé son sandwich à lui", "elle a utilisé son code wifi" les hommes vont faire encore plus des cauchemars à sujet marital et vont se tourner vers la homosexualité...

ptdr
o
14 octobre 2017 14:59
La suite please
Citation
Septime a écrit:
Que la paix soit sur vous les amis,

Voilà un topic né d’une histoire que m’a confiée un ancien collègue. Il me l’a racontée il y’a quelques jours dans un bar où nous prenions, lui une pinte de bière allemande et moi un jus d’orange.

C’est lui qui m’avait proposé cet endroit le jour où il m’avait contacté sur Facebook. Il avait souhaité me voir pour me raconter une histoire, et comme il savait que j’aimais les petites anecdotes pittoresques, il s’était dit que celle-ci me plairait.

Du coup, deux jours plus tard, je me suis retrouvé à pénétrer dans une taverne bruyante, empestant l’alcool, et à peine éclairée par deux pauv' lumières tamisées. J’ai slalomé entre les rangées de tables bondées, avec ma tronche de arbouche, jusqu’à le trouver assis, la mine déconfite, à contempler son reflet sur une chope.

Quand il m’a vu, son menton disparaissant dans son cou, il a souri. Mais j’ai tout de suite remarqué en m’asseyant, son regard terne, ses énormes cernes, ses joues creuses, son nez amaigri et j’ai compris qu’il avait des soucis. Ce qui sur le coup m’avait fortement étonné, parce que Philippe c’est justement le genre d’individu très prévoyant. Il ne sort que très peu de sa zone de confort et prend toujours un temps fou à bien baliser le terrain avant d’y mettre un pied.

Alors, tout en commandant mon jus d’orange à la charmante serveuse qui s’était présentée, je me demandais ce qui l’avait amené à me présenter un tel visage.

Philippe a 35 ans et de ce que je pensais jusqu’à ce jour-là, il n’avait jamais eu de copine. Selon moi, pour deux raisons. La première c’est son attitude. Timide au point de paraitre bizarre auprès de ceux qui ne le connaissent pas, il n’ose jamais lever les yeux vers une femme. Un jour, il m’a confié qu’il tremblait de tout son être lorsqu’il une voix féminine parvenait à ses oreilles. La pudeur m’interdit de vous dire ce qu’il m’a confessé ressentir quand il entend un bruit de talons.

La seconde raison, c’est son physique. Car, oui le physique compte ! Philippe mesure 1m65, il est très blond. Il a les cheveux drus, le visage aux traits indéfinis – on dirait qu’il n’a ni menton, ni mâchoire – de grands yeux bleus pâles, la peau blanche au point d’en être transparente et les épaules voûtés. Comme on le voit, il a toute la panoplie du parfait nolife.

Pour s’affranchir de sa timidité maladive, il s’était offert les services onéreux d’un hypnothérapeute qui, durant une séance, lui conseilla de prendre des cours de salsa. Ce qu’il fit sur le champ. D’après le spécialiste, ça l’aiderait à reprendre possession de son propre corps, l’assumer et briser ce mur qu’il dresse entre lui et les autres et en particulier les femmes. Et, au fur et à mesure des cours de danse, il finit par se lâcher et s’adonner à des chorégraphies endiablées avec de belles cavalières.

A titre personnel, j’avais noté un petit changement chez lui. Et je le lui ai dit durant une pause-café : « Philippe, je te sens plus ouvert, moins timide, c’est cool ça. ». Le lendemain, il était revenu au bureau avec des cernes. Il est venu me dire en souriant que c’était un peu de ma faute. En effet, la nuit d’avant il n’avait pas dormi, tellement il était heureux. Quelqu’un venait de remarquer qu’il avait changé !

Plus tard, pour aller plus loin dans son processus de socialisation, il s’était inscrit à ‘OnVaSortir.com’, un site de « sorties entre amis et de rencontres amicales dans [la] ville ». Très vite, il rencontra des gens qui lui ressemblaient et qui ont les mêmes objectifs que lui. Avec sa nouvelle team, ils arpentèrent les bars, les soirées dansantes,et s’offrirent des weekends dans les plus grandes villes d’Europe. A force, sa team s’agrandit et compta quelques jeunes femmes, des geekettes.

Même s’il progressait, Philippe avait toujours du mal à aborder une femme. Parfois, il me racontait qu’il débutait des discussions avec l’une des geekettes de sa team qui lui plaisait mais très vite, il bloquait. Il suait, tremblait, et bégayait quand arrivait le moment de lui demander si elle voulait bien le revoir seul à seul. J’avais beau lui dire qu’il ne risquait au pire qu’un simple vent, déconvenue qu’on a tous vécu à un moment ou à un autre mais rien à faire. Chaque lundi matin, à la pose, il revenait avec sa figure dépitée me dire qu’il avait « été faible encore une fois ».

Tout ceci, je le savais le jour où on s’était revu dans cette taverne. Il se sentait tout de même obligé de me le rappeler dans un long prologue chiant tandis que, du coin de l’œil, je snipais une jolie arbia qui s’envoyait par petite gorgée une bonne pinte de bière face à son jean-jean.

Mais soudain, il me dit « Mais un soir, dans un bar, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai abordé une femme qui ne faisait que de me regarder… ». Là, j’ai sursauté. J’ai arrêté de surveiller la pécheresse et je l’ai regardé en ouvrant grands mes deux yeux et mes deux oreilles. Il avait toute mon attention...

A suivre.
S
14 octobre 2017 15:03
Merci beaucoup New Balance ! T’es adorable.

Dp & pp, je kif tes interventions lol. Promis la prochaine fois c’est la gente masculine que je vais étriller dans un poste que toute femme divorcee devrait lire.

Oriundi merci mon pote pour ton interet, je suis en train d’ecrire la suite ^^
14 octobre 2017 15:12
Salam,

la suite doit être à la hauteur voire meilleure. Angel Nan parce que si le synopsis est alléchant et que le film est en réalité naze et le pop-corn tout mou, autant rester chez soi grinning smileytongue sticking out smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/10/17 15:24 par kamilaa.
CQFD [i]La bêtise est un puits sans fond...[/i]
14 octobre 2017 15:18
J'attends ta prochaine histoire. Synopsis: tout le monde se faisait michetonner autour de moi donc je ne faisais pas confiance aux femmes. Un jours suis tombé sur Elle et depuis on ne s'est plus lâché, malgré les différences entre nous. On s'est juré de ne rien lâcher, ma famille est tombée malade. On s'est mariés en Italie, sans personne, juste nous 2 et le Bon Dieu...Les miens commencent à reprendre des forces malgré qu'ils comprennent que je les ai échappé pour toujours. Mon père m'approuve discrètement mais n'ose pas devant ma mère.


Citation
Septime a écrit:
Merci beaucoup New Balance ! T’es adorable.

Dp & pp, je kif tes interventions lol. Promis la prochaine fois c’est la gente masculine que je vais étriller dans un poste que toute femme divorcee devrait lire.

Oriundi merci mon pote pour ton interet, je suis en train d’ecrire la suite ^^
S
14 octobre 2017 17:03
La suite :

Donc, comme nous l’avons vu, un soir il a abordé une fille dans un bar dansant. Il a bien précisé, et il tenait à ce que je le note, que celle-ci n’avait cessé de le regarder. C’est pourquoi, il s’était approché d’elle et a dit : « Ça te dis de danser ? ». La demoiselle l’a regardé un instant en silence et lui a répondu : « Non j’aime pas danser. Mais je veux bien faire ta connaissance ». Philippe a immédiatement senti ses jambes le quitter sous le coup d’une telle franchise. Il n’était pas prêt. Il a balbutié quelques mots et, a tenté de s’échapper. Jamais il n’avait imaginé dépasser la première étape d’une approche de séduction.

Aussi bizarre que celui puisse vous paraitre chers lecteurs, et Dieu seul sait que je l’ai longuement regardé en fronçant les sourcils lorsqu’il m’a dit ça, mais ce soir-là, face à cette demoiselle qui lui semblait tout acquis, il a feint de se sentir mal et lui a dit qu’il avait besoin de sortir prendre l’air quelques minutes. Et là, à sa grande surprise, la demoiselle qui, selon ses dires, était très jolie, lui a demandé si elle pouvait l’accompagner. Il a tremblé de tout son être. Il m’a dit que ses jambes refusaient de lui obéir. Ses yeux se sont humidifier, sa bouche s’est asséchée. Au prix d’une force colossale, il est allé, verre à la main, prendre l’air dehors. Il m’a raconté combien il tressaillait en entendant le bruit des pas de la demoiselle qui le suivait. A un moment, comme le bar est situé dans un caveau, ils ont pris un escalier étroit. La demoiselle a alors glissé son bras dans le sien et a légèrement collée sa poitrine contre son dos. Il portait un tee-shirt et elle un body. C’était son tout premier contact, chair contre chair, avec une femme. Il a été immédiatement ébloui. Tout tanguait autour de lui. Son cœur s’est mis à battre à tout rompre.

Face à lui, qui me racontait ça, je me pinçais la pointe du nez. C’est quelque chose que je fais toujours – comme le fait mon père – quand je suis face à un évènement ou à une explication qui défie ma logique. Du coup, je lui ai demandé d’une voix nasillarde : « Hé, tu te fous de ma gueule là ? ». Mais dans le fond j’enviais son innocence.

Il m’a donc raconté qu’ils ont gagné une cour puis ont traversé une porte cochère et sont allés se promener dans un square. Il ne savait pas quoi lui dire. Il ne comprenait même pas pourquoi elle était restée avec lui. Un moment, elle a rompu le silence et lui a demandé son prénom et s’il avait quelqu’un dans la vie. Il a bégayé son prénom et lui a dit qu’il était célibataire. Elle lui dit : « Je te trouve trop beau. Tu as vu comment je t’ai regardé depuis tout à l’heure. Cette nuit je veux la passer avec toi. On va chez toi ? ».

Miskine, il a failli tomber à la renverse et convulser au sol comme quelqu’un en train d’être électrocuter. Il a bégayé un « oui ». Ils sont descendus récupérer leur veste et ils se sont dirigé vers son appartement …

A suivre.
F
14 octobre 2017 18:12
Sweet + Philippe le mage noir.
"du coin de l’œil, je snipais une jolie arbia qui s’envoyait par petite gorgée une bonne pinte de bière face à son jean-jean. "

Bruh.
14 octobre 2017 18:38
Peut-être c'était une 0 % confused smiley
Citation
Quintero a écrit:
Sweet + Philippe le mage noir.
"du coin de l’œil, je snipais une jolie arbia qui s’envoyait par petite gorgée une bonne pinte de bière face à son jean-jean. "

Bruh.
S
14 octobre 2017 19:57
Contente de te relire.
On attend la suite mnt
v
14 octobre 2017 21:13
On dirait un bouquin érotique collection poche. Spécial train. Avec wagons discrets. Et compartiments à kleenex.
P
14 octobre 2017 22:18
Mdrrrr septime je ne pensais pas que tu étais la aussi mdrrr

Alors tu as toujours ton ptit fauteuil fétiche? Mdrrr
Citation
Septime a écrit:
Que la paix soit sur vous les amis,

Voilà un topic né d’une histoire que m’a confiée un ancien collègue. Il me l’a racontée il y’a quelques jours dans un bar où nous prenions, lui une pinte de bière allemande et moi un jus d’orange.

C’est lui qui m’avait proposé cet endroit le jour où il m’avait contacté sur Facebook. Il avait souhaité me voir pour me raconter une histoire, et comme il savait que j’aimais les petites anecdotes pittoresques, il s’était dit que celle-ci me plairait.

Du coup, deux jours plus tard, je me suis retrouvé à pénétrer dans une taverne bruyante, empestant l’alcool, et à peine éclairée par deux pauv' lumières tamisées. J’ai slalomé entre les rangées de tables bondées, avec ma tronche de arbouche, jusqu’à le trouver assis, la mine déconfite, à contempler son reflet sur une chope.

Quand il m’a vu, son menton disparaissant dans son cou, il a souri. Mais j’ai tout de suite remarqué en m’asseyant, son regard terne, ses énormes cernes, ses joues creuses, son nez amaigri et j’ai compris qu’il avait des soucis. Ce qui sur le coup m’avait fortement étonné, parce que Philippe c’est justement le genre d’individu très prévoyant. Il ne sort que très peu de sa zone de confort et prend toujours un temps fou à bien baliser le terrain avant d’y mettre un pied.

Alors, tout en commandant mon jus d’orange à la charmante serveuse qui s’était présentée, je me demandais ce qui l’avait amené à me présenter un tel visage.

Philippe a 35 ans et de ce que je pensais jusqu’à ce jour-là, il n’avait jamais eu de copine. Selon moi, pour deux raisons. La première c’est son attitude. Timide au point de paraitre bizarre auprès de ceux qui ne le connaissent pas, il n’ose jamais lever les yeux vers une femme. Un jour, il m’a confié qu’il tremblait de tout son être lorsqu’il une voix féminine parvenait à ses oreilles. La pudeur m’interdit de vous dire ce qu’il m’a confessé ressentir quand il entend un bruit de talons.

La seconde raison, c’est son physique. Car, oui le physique compte ! Philippe mesure 1m65, il est très blond. Il a les cheveux drus, le visage aux traits indéfinis – on dirait qu’il n’a ni menton, ni mâchoire – de grands yeux bleus pâles, la peau blanche au point d’en être transparente et les épaules voûtés. Comme on le voit, il a toute la panoplie du parfait nolife.

Pour s’affranchir de sa timidité maladive, il s’était offert les services onéreux d’un hypnothérapeute qui, durant une séance, lui conseilla de prendre des cours de salsa. Ce qu’il fit sur le champ. D’après le spécialiste, ça l’aiderait à reprendre possession de son propre corps, l’assumer et briser ce mur qu’il dresse entre lui et les autres et en particulier les femmes. Et, au fur et à mesure des cours de danse, il finit par se lâcher et s’adonner à des chorégraphies endiablées avec de belles cavalières.

A titre personnel, j’avais noté un petit changement chez lui. Et je le lui ai dit durant une pause-café : « Philippe, je te sens plus ouvert, moins timide, c’est cool ça. ». Le lendemain, il était revenu au bureau avec des cernes. Il est venu me dire en souriant que c’était un peu de ma faute. En effet, la nuit d’avant il n’avait pas dormi, tellement il était heureux. Quelqu’un venait de remarquer qu’il avait changé !

Plus tard, pour aller plus loin dans son processus de socialisation, il s’était inscrit à ‘OnVaSortir.com’, un site de « sorties entre amis et de rencontres amicales dans [la] ville ». Très vite, il rencontra des gens qui lui ressemblaient et qui ont les mêmes objectifs que lui. Avec sa nouvelle team, ils arpentèrent les bars, les soirées dansantes,et s’offrirent des weekends dans les plus grandes villes d’Europe. A force, sa team s’agrandit et compta quelques jeunes femmes, des geekettes.

Même s’il progressait, Philippe avait toujours du mal à aborder une femme. Parfois, il me racontait qu’il débutait des discussions avec l’une des geekettes de sa team qui lui plaisait mais très vite, il bloquait. Il suait, tremblait, et bégayait quand arrivait le moment de lui demander si elle voulait bien le revoir seul à seul. J’avais beau lui dire qu’il ne risquait au pire qu’un simple vent, déconvenue qu’on a tous vécu à un moment ou à un autre mais rien à faire. Chaque lundi matin, à la pose, il revenait avec sa figure dépitée me dire qu’il avait « été faible encore une fois ».

Tout ceci, je le savais le jour où on s’était revu dans cette taverne. Il se sentait tout de même obligé de me le rappeler dans un long prologue chiant tandis que, du coin de l’œil, je snipais une jolie arbia qui s’envoyait par petite gorgée une bonne pinte de bière face à son jean-jean.

Mais soudain, il me dit « Mais un soir, dans un bar, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai abordé une femme qui ne faisait que de me regarder… ». Là, j’ai sursauté. J’ai arrêté de surveiller la pécheresse et je l’ai regardé en ouvrant grands mes deux yeux et mes deux oreilles. Il avait toute mon attention...

A suivre.
S
14 octobre 2017 22:51
Je vais accélérer la cadence. Ce qui suit est la réalité, ne l'oubliez pas !

Ils sont arrivés chez lui. Elle lui a fait une déclaration d’amour. Elle lui a dit qu’elle n’avait jamais proposé à un mec de le suivre chez lui. Mais qu’avec Philippe elle a eu un déclic. Elle l’a senti spécial, doux, passionné. Philippe, naif, a voulu y croire. Là, elle lui proposé d’aller plus loin. Je vous laisse imaginer ce qu’elle lui a susurré. Mais au moment clé, elle lui a dit qu’elle voulait d’abord lui faire une confidence, qu’elle sentait qu’avec lui, elle pouvait lui dire ces choses, qu’il l’a comprendrait, qu’il n’était pas comme les autres, qu’il ne la jugerait pas et bla bla bla. Elle lui a raconté qu’elle était mère, qu’elle vivait seule avec sa fille, qu’elle avait quelques problème financier, qu’elle cherchait quelqu’un qui pourrait lui prêter de l’argent, qu’elle rembourserait jusqu’au dernier centime.
Philippe, naif, amoureux et sur le point d’avoir sa première expérience amoureux – si je puis dire – s’est proposé de lui prêter de l’argent.

Vous devez savoir, mes chers lecteurs, que Philippe avait démissionné de ma boite quelques mois plutôt pour lancer son projet. Il rêvait de posséder une maison d’hôte dans la campagne Alsacienne, le long de la route des vins. Ses parents lui ont offert une petite maison qu’il allait transformer en petit chalet pouvant accueillir deux familles. Il a mis de côté un petit pécule pour débuter les travaux. 30 000 euros … oui mes amis, oui, oui, on y vient.

La nana lui a demandé 1000 euros. Il a voulu lui faire un chèque, mais elle les voulait en liquide Il n’avait pas compris, mais en caleçon on réfléchit peu, on se dit fuck la logique. Il lui a promis de les lui donner plus tard. Mais elle les voulait maintenant. Elle désirait qu’il se rhabille, sorte, et lui tire 500 euros de deux distributeurs différents. Ce qu’il fit. En revenant chez lui, il l’avait trouvé rhabillée. Elle avait eu une migraine entre temps. Il n’était plus question d’aller retourner s’allonger. Elle prit l’argent, le remercia et lui demanda s’il voulait bien lui faire livrer une pizza pour sa fille et elle – il était aux alentours de 22h – à l’adresse qu’elle lui communiquerait. Elle lui reprécisa qu’elle était en galère d’argent et qu’elle n’avait pu faire les courses. Il composa le numéro de la pizzeria favori de madame et commanda les pizzas. Plus tard, il déposa la demoiselle. Mais je vous le jure que naïf qu’il était, il n’a rien vu de mal à tout cela.

Face à lui, je ne savais pas s’il fallait que je le gifle ou que je me taise. Mais je sais bien que le pire dans ces moments-là aurait été de l’accabler.

Elle lui avait laissé son numéro et lui avait promis de se revoir. Il tenta de l’appeler plusieurs jours plus tard, aucune réponse à part un sms « J’ai quelques soucis, j’ai besoin de me sentir seule ». J’ai serré mon poing sous la table, moins à cause de son histoire qu’à cause de la jolie arbia qui, en se levant et titubant m’avait légèrement bousculé.

Un matin, me racontait-il, la demoiselle l’a appelé. Elle voulait le revoir. Il lui manquait. Elle lui demanda s’il voulait bien passé la journée avec elle. Elle lui proposa une journée shopping puis restaurant et, qui sait, une nuit que la pudeur m’oblige à ne pas imaginer. Heureux de son coup de fil, il accepta directement. Ils sont allés faire les magasins, il lui a offert vêtements, parfums, jouets et vêtements pour sa fille et il a même payé sa facture de garagiste…. Sur cet aveu, il a repris une bonne gorgée de bière pour se donner du courage. J’étais face à lui en mode « Confesse-toi mon fils ». En une journée, il avait claqué 1100 euros ! Franchement, ne me juger pas, mais je me suis rendu compte que les accompagnatrices de luxe faisaient un beau métier. Elles évitaient à des crétins naïfs de se faire dépouiller.

Vint la nuit, ils se sont retrouvé chez lui, assis sur le canapé. La télé allumé, il s’est approché d’elle. Il l’a prise dans ses bras. Mais quelques minutes plus tard, elle s’est dégagée de son étreinte pour aller se ramasser contre l’accoudoir. Il s’est dit que la journée l’avait épuisé. Soudain, elle se sentit mal, une nouvelle migraine, « donne moi de quoi manger avec ma fille ce soir, je rentre, je t’aime … »


A suivre …
S
14 octobre 2017 23:11
Et ceci a duré plusieurs semaines. A chaque fois, de grosses dépenses. Il lui faisait les courses, lui offrait les choses qu’elle lui suggérait, l’emmenait au restaurant avec sa fille, lui a payé ses loyers en retard et lui a même offert un weekend à Lisbonne… sans lui.

Je me suis giflé le visage avec mes deux mains. Ca a produit un gros « CLAK » et aussitôt les gens à côté se sont retournés. Je les ai vus entre mes doigts. Et, les mains sur la tronche, je leur ai dit « Salut, vous passez une bonne soirée j’espère ? ». Ils m’ont dit que oui. Je me suis retourné vers Philippe, les mains toujours sur la gueule, et je lui ai dit de me raconter la suite s’il y’en avait une.

Il y’en avait une.

Il avait fait les comptes et il s’était rendu compte qu’il avait dépensé près de 17 000 euros en un peu moins de trois mois. Je me suis giflé à nouveau. « Clak ». « Vous passez toujours une bonne soirée ? »

Un soir elle l’a appelé alors qu’il était en plein doutes. Il doutait qu’elle l’aimât vraiment. Pourquoi elle disparaissait et revenait à chaque fois pour qu’il lui fasse les courses ? Oui, elle lui avait dit que c’était normal, que c’était son mec, qu’il devait veiller sur elle et sa fille, leur fille ! -Oui chers lecteurs … tout ceci est vrai … - mais tout de même, pourquoi elle avait besoin encore de temps avant de s’abandonner à lui, de le laisser juste la prendre dans ses bras elle qui à chaque fois se dégageait de son étreinte en prétextant soit une migraine, soit un besoin de temps ? Mais ce soir au bout du fil, il tombât sur une femme paniquée. Elle voulait le voir d’urgence, elle avait de gros problèmes. Il lui dit de passer à la maison.
Quelques minutes plus tard, il entendit sonner. Il ouvra la porte et il l’a vit accompagné d’un homme long en taille et encapuché. Elle lui présenta son dealer …
v
14 octobre 2017 23:32
Fichue toxico crevarde. Même pas un petit bisou baveux. Vu la mise, franchement.
Le poche érotique se vendra pas. Il reste plus qu'à en faire un mémorable téléfilm d'un jour une histoire.
S
14 octobre 2017 23:34
hahahah tu m'as fait claqué de rire !

Rien meme pas un bisou !
Citation
vériténue a écrit:
Fichue toxico crevarde. Même pas un petit bisou baveux. Vu la mise, franchement.
Le poche érotique se vendra pas. Il reste plus qu'à en faire un mémorable téléfilm d'un jour une histoire.
S
16 octobre 2017 00:08
Je poste la fin. Je le répète tout est vrai.

Bien, nous l’avons vu, la demoiselle s’est pointée chez lui accompagnée de son dealer qui lui avançait de quoi « fumer » depuis quelques temps. Mais comme il l’avait menacé de venir chez elle se faire payer, elle l’a amené chez Philippe. Résultat, il lui a payé ses arriérés. Près de 500 boules.

Et ainsi de suite, pendant plusieurs semaines encore jusqu’à le ruiner. Quand il n’avait plus rien et qu’il le lui a dit, elle a disparu avec … sa voiture. Comme elle avait vendu la sienne, un jour elle lui a réclamé sa caisse. Il la lui a prêté et ne l’a plus jamais revue. Il n’ose pas la lui reprendre.

A force, il a bien entendu compris qu’elle était intéressée. Mais il n’osait pas s’affirmer, stopper la machine. Il se laissé faire, faible qu’il est. Le pire c’est… qu’il en est tombé amoureux. Il a fini par s’y faire à ce peu d’attention qu’elle lui offre. Elle ne revient que pour qu’il lui fasse les courses.

Aujourd’hui il est complétement ruiné. Il pense à reprendre un job pour se refaire et, à l’heure actuelle, il cherche le courage de la quitter … mais il espère quand meme reprendre sa voiture lol.
T
16 octobre 2017 18:48
En effete tu devrais
On s'en prend Plein la Gueule
Toute notre Vie

Faut pas Abuser Grrrr

Vive les Michtonneuses In love au passage


Citation
Septime a écrit:
Merci beaucoup New Balance ! T’es adorable.

Dp & pp, je kif tes interventions lol. Promis la prochaine fois c’est la gente masculine que je vais étriller dans un poste que toute femme divorcee devrait lire.

Oriundi merci mon pote pour ton interet, je suis en train d’ecrire la suite ^^
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