Citation
Gandalf le gris a écrit:
Cette histoire se déroule il y a très longtemps. En ce temps-là, les loups vivaient nombreux.
C’était l’hiver, dans le Grand Nord et dans cette région, ils étaient respectés. Un soir, un vieux sage amérindien et son petit-fils discutaient devant le feu.
« Grand-père, il y a un terrible combat dans mon cœur, avoua le garçon. Deux loups vivent en moi et s’affrontent. Le premier est bon, il vit en harmonie avec les autres loups. Il est rempli de joie, de confiance, de compassion et d’amour. Il ne veut de mal à personne. Il ne se bat que lorsque c’est juste et absolument nécessaire.
— Et l’autre loup ? demanda le grand-père. Comment est-il ?
— C’est un loup peureux, envieux et agressif. Il est rempli de ressentiments et d’orgueil. La moindre contrariété le pousse dans un état de rage et il attaque sans raison. Sa colère et sa haine sont si fortes qu’il est toujours en guerre contre tous.
— Ces deux loups se battent pour dominer ton esprit, dit le vieil homme. Mais tu n’es pas seul, mon enfant. Ce terrible combat a lieu en chacun de nous.
— Lequel de ces loups va gagner, grand-père ?
— Celui que tu choisiras de nourrir, mon garçon. »
(conte amérindien)
Ps: Dans toutes les situations, nous pouvons nous poser cette question : Lequel des deux loups est-ce que je choisis de nourrir ?
Nous nourrissons le premier loup chaque fois que l’énergie qui nous motive est de rendre notre vie et celle des autres plus belles : « je choisis de… parce que je veux… ».
Ces deux loups habitent en chacun de nous, comme disait le vieux sage à l’enfant. Un moment, nous pouvons être patients, compatissants, ouverts et joyeux. L’autre d’après, ressentir la colère, l’envie, l’avidité ou la peur.
Comment ces loups qui logent dans notre esprit se nourrissent-ils ?
Ils s’alimentent de nos pensées, de nos intentions, de nos paroles, de nos actions. Ils se nourrissent aussi de ce que nous consommons comme informations, lectures, divertissements, etc.
Quand, par exemple, nous naviguons inconsciemment sur les réseaux sociaux, le loup de l’envie ou du jugement peut devenir très puissant et prendre le contrôle de notre esprit.
De la même manière, si nous prenons les dispositions nécessaires pour « s’alimenter » de compréhension, de compassion, de bienveillance et de douceur, nous donnons des forces au loup de la confiance. Notre état d’esprit en bénéficie et notre vie, aussi.
En ce sens, cette histoire des deux loups nous invite à vivre plus consciemment. S’exercer à vivre en pleine présence bienveillante n’est pas chose facile. Il faut faire preuve de patience, de persévérance et de courage.
Mais au bout d’un moment, on devient plus habile à observer à notre esprit. On repère plus rapidement la négativité, en nous et autour de nous.
Grâce à cette attention vigilante, le loup de la négativité s’affaiblit.
Peu à peu, la confiance, le discernement, le calme et la paix intérieure prennent des forces en nous-mêmes. C’est là le début d’une réelle transformation dans toutes les sphères de notre vie.
Que la vie vous soit douce
Citation
Gandalf le gris a écrit:
Cette histoire se déroule il y a très longtemps. En ce temps-là, les loups vivaient nombreux.
C’était l’hiver, dans le Grand Nord et dans cette région, ils étaient respectés. Un soir, un vieux sage amérindien et son petit-fils discutaient devant le feu.
« Grand-père, il y a un terrible combat dans mon cœur, avoua le garçon. Deux loups vivent en moi et s’affrontent. Le premier est bon, il vit en harmonie avec les autres loups. Il est rempli de joie, de confiance, de compassion et d’amour. Il ne veut de mal à personne. Il ne se bat que lorsque c’est juste et absolument nécessaire.
— Et l’autre loup ? demanda le grand-père. Comment est-il ?
— C’est un loup peureux, envieux et agressif. Il est rempli de ressentiments et d’orgueil. La moindre contrariété le pousse dans un état de rage et il attaque sans raison. Sa colère et sa haine sont si fortes qu’il est toujours en guerre contre tous.
— Ces deux loups se battent pour dominer ton esprit, dit le vieil homme. Mais tu n’es pas seul, mon enfant. Ce terrible combat a lieu en chacun de nous.
— Lequel de ces loups va gagner, grand-père ?
— Celui que tu choisiras de nourrir, mon garçon. »
(conte amérindien)
Ps: Dans toutes les situations, nous pouvons nous poser cette question : Lequel des deux loups est-ce que je choisis de nourrir ?
Nous nourrissons le premier loup chaque fois que l’énergie qui nous motive est de rendre notre vie et celle des autres plus belles : « je choisis de… parce que je veux… ».
Ces deux loups habitent en chacun de nous, comme disait le vieux sage à l’enfant. Un moment, nous pouvons être patients, compatissants, ouverts et joyeux. L’autre d’après, ressentir la colère, l’envie, l’avidité ou la peur.
Comment ces loups qui logent dans notre esprit se nourrissent-ils ?
Ils s’alimentent de nos pensées, de nos intentions, de nos paroles, de nos actions. Ils se nourrissent aussi de ce que nous consommons comme informations, lectures, divertissements, etc.
Quand, par exemple, nous naviguons inconsciemment sur les réseaux sociaux, le loup de l’envie ou du jugement peut devenir très puissant et prendre le contrôle de notre esprit.
De la même manière, si nous prenons les dispositions nécessaires pour « s’alimenter » de compréhension, de compassion, de bienveillance et de douceur, nous donnons des forces au loup de la confiance. Notre état d’esprit en bénéficie et notre vie, aussi.
En ce sens, cette histoire des deux loups nous invite à vivre plus consciemment. S’exercer à vivre en pleine présence bienveillante n’est pas chose facile. Il faut faire preuve de patience, de persévérance et de courage.
Mais au bout d’un moment, on devient plus habile à observer à notre esprit. On repère plus rapidement la négativité, en nous et autour de nous.
Grâce à cette attention vigilante, le loup de la négativité s’affaiblit.
Peu à peu, la confiance, le discernement, le calme et la paix intérieure prennent des forces en nous-mêmes. C’est là le début d’une réelle transformation dans toutes les sphères de notre vie.
Que la vie vous soit douce
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Adjoun a écrit:
Tu peux en nourrir un mais ton environnement peut aussi nourrir l'autre en même temps. C'est compliqué.
Citation
~Tanzanite~ a écrit:
Je pense que chacun peut nourrir que ce qui est en lui.
L'environnement peut impacter notre comportement ainsi que nos décisions mais au final, chacun doit rester maître de ses paroles et de nos actes.
Citation
Adjoun a écrit:
On veut presque tous être dans les "normes", des normes dictées par la société, par l'environnement, par les proches. Y en a pas beaucoup qui se fichent du regard des autres. A partir de là c'est plus trop toi qui nourrit le loup, l'environnement y participe grandement.
Maître de ses actes et paroles ou pas, chacun en est responsable dans tout les cas.
Citation
* Rose des sables * a écrit:
Salam Aleykoum,
Décidément que des sujets intéressants qui emmènent à réfléchir; imagés par des petites histoires à morale.
J'aime beaucoup cette métaphore.
Encore faut il que le loup de la positivité prenne le dessus.
C'est un véritable combat qui avec de la volonté et de la combativité est réalisable.
Pour cela il faut commencer par laisser de côté les personnes toxiques pour ne pas absorber la négativité qu'ils dégagent.
Que la vie te sois douce aussi. ???✨
Citation
Gandalf le gris a écrit:
Aleykoum salam
Merci reine des sables, content que ça te plaise
on emploi beaucoup l'expression " personnes toxiques " pour catégoriser certaines personnes mais je pense qu'on doit relativiser et prendre en compte que c'est plus complexe que ça car on est tous plus ou moins toxiques par moment, on peut mal réagir, ou se laisser dominer par notre égo dans certaines situations, et chaque personne possède son propre loup de la négativité qui réagit différemment selon ses peurs , ses traumatismes ou son éducation..
Comme tu l'as dit les loups négatifs des autres peuvent dépeindre sur nous dans le cas ou notre loup positif est faible
mais inversement nos loups positifs peuvent dépendre sur les loups négatifs des autres..
le combat des loups se fait également dans nos rapports avec les autres
et c'est vrai que dans certain environnement ou les loups négatifs sont très dominants, il vaut mieux mettre des distances pour se protéger..
amin ??
Citation
* Rose des sables * a écrit:
??
C'est vrai tu as raison par moment il arrive que chacun de nous sois dans une période dans laquelle il est pessimiste, négatif, critique, rancunier, intransigeant...
Mais je pense que ce travail à faire sur soi, qui peut s'avérer difficile par moment, n'est pas irréalisable.
Comme tu l'as dis cela commence à notre rapport à l'autre et donc il faut premièrement prendre confiance en soi, croire en ses propres capacités afin que la critique et la médisance du loup négatif ne nous atteigne pas. ??♀️??♂️
Il faut essayer de penser positivement en ciblant le négatif afin de le transformer en positif, ne pas s'accabler comme le ferait le loup négatif (ne pas se dire j'ai agis comme ça je suis nul mais j'ai appris de mon erreur demain je tâcherai de faire mieux). ??✨
Citation
Gandalf le gris a écrit:
Mais je pense que ce travail à faire sur soi, qui peut s'avérer difficile par moment, n'est pas irréalisable.
bien sûr que c'est réalisable, ça passe par le contrôle de soi et notre lecture des évènements qui détermineront nos pensées et nos comportements.
Prendre à chaque fois du recul et ne pas se laisser envahir par nos émotions nous permet d'être en accord avec nos valeurs afin de prendre les bonnes décisions.
Et quand je parle de lecture des évènement c'est à dire relativiser, prendre les choses avec philosophie et grandir de chaque expérience, par contre si on voit les choses qui nous arrivent et qu'on trouve ça injuste, on ne peut que se remplir de haine, de rancune..
Citation
* Rose des sables * a écrit:
Je suis d'accord avec toi il faut "relativiser, prendre les choses avec philosophie et grandir de chaque expérience". ???
par contre si on voit les choses qui nous arrivent et qu'on trouve ça injuste, on ne peut que se remplir de haine, de rancune..
C'est vrai tu as raison mais je pense que malgré la frustration la meilleure des choses à faire et de ne pas réagir sur le moment, même si c'est compliqué et plus facile à dire qu'à faire.
Il faut essayer de ne pas laisser cette haine et cette frustration guider nos actions.
Après avoir pris le temps de mûrir ce qui vient de se passer, à ce moment là seulement, on peut aller discuter avec la personne qui a commis cette injustice ou au supérieur (si c'est dans un contexte professionnel).
Après évidemment il faut rester fidèle à soi même, s'il n'y a pas d'excuse ou de reconnaissance de l'injustice, il est normal de ressentir de l'amertume envers cette personne. Mais, il faut essayer d'estomper cette haine car, on sait pertinemment qu'on est droit dans nos bottes et on sait ce qu'il en est.
-> plus facile à dire qu'à faire mais c'est la réaction idéale ?
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