Plongé ; dans mes rêves, Mes délires, Porté par ces voix Ces démences Qui m’encerclent Me fuient, m’incarparent Me creusent, m’enfoncent. Me crache dessus, m’ensorcellent ; Me torture voilent Mes pensés ; Sui mort, je peux Rien dénoncé.
De sang, je vois sur Mon visage, mes murs Mon tapis. Des anges et petits Démons. Sur ma tête, mes épaules Sont assis. Me tracent ; me guident Le chemin. Dans tes enclaves Toi vie. Lâche ; douce Parfois légère Mais, mille tristes Et suicidaire. Je sui perdu, En toi ; Vie. C’est Toi qui nous moules, Sur nous âmes tu roules, De ton vin dégelas Tu nous soules. Des raisins, des dattes L’agonie, qui coule. De partout, de travers Et balance, le monde A l’envers. C’est mon rituelle, Mes démences ; Le noyau de toutes Les souffrances. Mais, dans mes Démons. Il y a aussi du bon. Il y a un souffle, De plaisir. Intime en toi Tu le ressens C’est la paix Ton avenir Que tu vois revenir. Par un vent tendre Du nord, aussi froid ; Alors un prince, un émir, Sur ton étalent Tu te crois. Ton adrénaline monte A son sommet. Quand tu vois, La gazelle La biche. Qui marche dans Sa nonchalance. Dans Sa fierté, Et son indulgence. Alors que ton corps Reposte. Au sacre ; au sortilège, Tu es pris au piége, C’est celui de l’amour.
Mais tu restes, triste Et heureux. Tel un oiseau Migrateur ; qui Chasse l’ennui La peur. Qui plane Qui rase les nuages, Son cadeau le ciel. Dans ces paradais Mensongères. Et chaque fois, La nuit tombe. Tu reviens à Ta tombe, A ton nid Eternel. Pour retrouver Ta fille, ta merveille ; Et son odeur Romanesque.