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 Le Bon Comportement envers la Mère    
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8 juillet 2015 08:30
Allah ta 'ala dit :

 ﴾Votre Seigneur connaît mieux ce qu’il y a dans vos âmes. Si vous êtes bons, il est certes  celui qui pardonne à ceux qui se repentent.                                                           (Le voyage nocturne, v.25)   


     ﴾Ô vous les Hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son            épouse, et qui de     ces           deux    là       a    fait répandre sur la Terre beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes, Allah vous observe parfaitement.﴿                                                                                 

                                                                                                   (Les Femmes, v.1)    
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8 juillet 2015 08:31
  Il  existe  une  personne  qui  ne  cesse  de  se dévouer   et   de   se   sacrifier.   Combien   s’est-elle affligée  pour  que  tu  sois  heureux !  Combien  s’est- elle affamée pour que tu sois rassasié ! Combien a-t- elle  pleuré  pour  que  tu  ries !  Combien  est-elle restée  éveillée  pour  que  tu  dormes !  Combien  a-t- elle   supporté   les   difficultés   pour   que   tu   sois tranquille ! Lorsque tu es heureux, elle l’est aussi, et lorsque  tu  es  triste,  elle  l’est  aussi.  Lorsque  tu  es accablé  par  les  malheurs,  sa  vie  n’est  alors  que soucis.   Son   souhait   est   que   tu   vives   heureux, content, satisfait et agréé des autres. Cette personne est   une   personne   faible   qui   donne   sans   rien demander en retour, qui se dévoue sans attendre de remerciements.            As-tu  entendu          parler  d’une personne qui t’aime plus que ses biens ? Mais non ! Plutôt  qui  t’aime  plus  que  sa  vie ?  Mais  non ! Plutôt   plus   que   sa   propre   personne ?   Si,   cette personne t’aime plus que sa propre personne ; cette personne  n’est  autre  que  la  mère.  En  effet,  cher serviteur musulman, cette personne est ta mère.    

 Ô toi -qu’Allah te préserve – médite sur ta situation lorsque tu étais enfant et remémores ta faiblesse. Ta mère t’a porté dans son ventre durant neuf mois, subissant pour toi peine sur peine. Elle te porta péniblement et accoucha dans la douleur. Plus tu te développais et plus elle s’affaiblissait. Tu lui fis subir plus que ce qu’elle pouvait supporter, tant  son  corps  était  faible  et  son  état  en  fragilité extrême.            Pendant         l’accouchement, elle a pu percevoir  la  mort  de  ses  propres  yeux.  Ce  fut,  en effet   un   accouchement   chargé   de   soupirs,   de gémissements, d’angoisses et de souffrances. Malgré tout, elle continua à patienter encore et encore, et lorsqu’elle t’aperçut près d’elle et te serra contre sa poitrine,   et   lorsqu’elle   sentit   ta   respiration   se réitérer,  elle  oublia  ses  souffrances,  et  fit  mine d’oublier ses douleurs.     

  À l’heure où elle te vit, elle reposa tous ses espoirs sur toi, et vit en toi tous les plaisirs et la beauté  de  la  vie.  Ensuite,  elle  se  consacra  à  ton service  nuit  et  jour.  Elle  sacrifia  sa  santé  pour  te nourrir,   elle   s’amaigrit   pour   ta   croissance,   elle s’affaiblit pour te rendre fort. Ta nourriture fut son lait,  ton  foyer  fut  son  giron,  et  ses  deux  bras  te transportèrent.  Elle  t’entoura  (d’affection)  et  prit soin de toi. Elle restait affamée pour te rassasier et restait   éveillée   pour   que   tu   dormes.   Elle   fut clémente   et tendre avec            toi.      Si        jamais elle s’absentait,  aussitôt  tu  la  demandais,  et  lorsqu’elle se détournait de toi, aussitôt tu l’appelais à l’aide, et lorsque te touchait un mal, aussitôt tu l’appelais au secours. Tu avais l’impression qu’elle détenait tout le  bien.  Tu  t’imaginais  que  le  mal  ne  pouvait  pas t’atteindre  lorsqu’elle  te  serrait  contre  sa  poitrine ou  lorsqu’elle  portait  le  regard  sur  toi.  Elle  te préférait à elle-même en se privant de la nourriture et du repos pour les mettre à ta disposition.     

 Quand ton sevrage fut mené à son terme au bout   de   deux   années,   et   au   moment   où   tu commenças à marcher, elle fit cercle autour de toi avec   une   grande   prévenance,   en   te   suivant   du regard  et  en  restant  toujours  derrière  toi,  de  peur qu’un  mal  te  touche.  Puis  lorsque  tu  grandis,  son espoir en toi grandit également. Elle considère ton bonheur plus cher que les biens de cette vie, quand bien  même  ils            lui       auraient été entièrement proposés.  Toutes  choses  sont  possibles  pour  ton confort, même sa propre personne n’a plus grande valeur.  En  effet,  elle  préférerait  choisir  la  mort pour que tu vives en bonne santé.    

 Ahmad, An-Nassâï,     et Ibnu Mâjah rapportent   d’après   Mou’âwiya   As-Soulamy   qui a dit : « Je suis allé chez le Messager d’Allah ( ) et je lui dis : Ô Messager d’Allah ! Je veux accomplir le djihad en ta compagnie, cherchant par là le Visage d’Allah  et  la  demeure  de  l’au-delà. »  Il  rétorqua ( ) alors : « Malheur à toi ! Ta mère est-elle toujours vivante ? » Je  répondis :  « oui. »  Il    dit ( ) ensuite :  « Retourne  près d’elle et sois bon envers elle. » Ensuite, je vins lui( ) parler de  l’autre  coté,  et  je  lui  répétai :  « Ô  Messager d’Allah !            Je        veux accomplir          le         djihad en        ta compagnie, cherchant par là le Visage d’Allah et la demeure de l’au-delà. » Il  rétorqua ( ) alors : « Malheur à toi !  Ta  mère  est-elle  toujours  vivante ? »  Je  répondis : « oui,         ô          Messager        d’Allah ! »      Il      dit( ) ensuite : « Retourne donc près d’elle et sois bon envers elle. » Enfin, je me tins face à lui( ) pour lui parler( ) , et je lui( ) réitérai :« Ô  Messager  d’Allah !  Je  veux  accomplir  le  djihad en ta compagnie, cherchant par là le Visage d’Allah et   la   demeure   de   l’au-delà.»   Il  rétorqua( )    alors : « Malheur  à  toi !  Ta  mère  est-elle  toujours  vivante ? »  Je répondis :   « oui,   ô   Messager   d’Allah ! »   Il   dit ( ) ensuite : « Malheur à toi ! Agrippe-toi à ses pieds, c’est là que se trouve le paradis. » Mais si ! Je jure par le Seigneur de la Kaaba, ceci est bel et bien le paradis : « Agrippe-toi à ses pieds, c’est là que se trouve le paradis.»      
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8 juillet 2015 08:31
 Muhammad   Ibnu   Al-Mounkadir   a   dit : « J’ai passé ma nuit à titiller les pieds de ma mère, alors  que  mon  frère  Omar  a  passé  la  sienne  en prière ;  sa  nuit  ne  me  comblait  pas  autant  que  la mienne. »      

 D’après  Ibnu  Omar    qui  a  dit :  « Un homme,  est  venu  voir  le  Messager  d’Allah( )   et  dit : Ô  Messager  d’Allah !  Je  suis  venu  pour  accomplir le djihad en ta compagnie, cherchant par là le Visage d’Allah  et  la  demeure  de  l’au-delà.  Je  suis  venu auprès  de  toi  en  laissant  derrière  moi  mes  parents pleurants. » Il dit ( ) alors : « Retourne les voir, et fais-les rire comme tu les as fait pleurer. » Rapporté par Ibnu Mâjah et authentifié par Al-Albâny.    

 D’après  Anas  Ibnu  Nadr  Al-Achja’y  qui dit : « Une nuit, la mère de Ibnu Mass’ûd (qu’Allah l’agrée)  lui  demanda  de  l’eau.  À  son  retour,  il  lui apporta   de   l’eau,   mais   il   la   trouva   en   plein sommeil.  Il  resta  immobile  auprès  d’elle  jusqu’au petit matin.»     

 De même, lorsqu’Abu Mûssa Al-Ach’ary et Abu ‘Amir vinrent voir le Messager d’Allah ( ) , ils lui firent allégeance et se convertirent à l’islam, ensuite le Prophète ( )   leur demanda : « Qu’est devenue une des femmes   de   votre   tribu   qu’on   prénomme   une telle… ? »   Ils répondirent : « Nous l’avons laissée chez elle. » Le Prophète    dit :  « (Sachez)  qu’Allah  lui  a  absout  ses péchés. » Ils dirent : « Pour quelle raison, ô Messager d’Allah ? » Il répondit : « Pour sa bonté envers sa mère. » Le Prophète ( )  dit ensuite : « Un jour, alors que sa mère était une très vieille dame, un envoyé est venu les avertir qu’un ennemi s’apprêtait à les envahir. Dès lors, elle porta sa mère sur son dos, puis lorsqu’elle fatiguait, elle la reposait, en plaçant le flanc de sa mère contre son ventre et en plaçant ses pieds sous les pieds  de  sa  mère  craignant  qu’elle  se  brûle,  car  le  sol  était brûlant, et ceci, jusqu’à ce qu’elle soit sauvée. » Rapporté par Abdarrazzâq dans son recueil.  

 Cette mère, ô toi qui souhaites la réussite, agrippe-toi   donc   à   ses   pieds,   c’est   là   que   se trouve  le  paradis.  En effet, Ibnu Omar  a dit à une personne : « as-tu peur de pénétrer en enfer et aimerais-tu        entrer  au        paradis ? »      Il         répondit : « oui. » Il lui dit : « Sois bon envers ta mère. Je jure par Allah que si tu lui adresses des paroles douces et tu  la  pourvois  en  nourriture,  alors  tu  entreras certainement  au  paradis,  mais  ceci,  tant  que  tu éviteras  celles            qui      ont      les       conséquences regrettables. »  cela  signifie  les  péchés  capitaux  (les péchés qui mènent à la perdition). 

 La   bonté   est   la   vertu   des   pieux   et   la conduite  des  connaisseurs.  Ibnu  Al-Hassan  At- Tamîmy a voulu tuer un scorpion, mais il pénétra dans  un  trou.  Il  y  introduisit  ses  doigts  à  sa  suite puis   le   scorpion   le   piqua.   On   lui   demanda   le pourquoi  de  son  geste,  il  répondit : « J’ai  craint qu’il ressorte et qu’il pique ma mère. » 

 Muhammad  Ibnou  Sîrîne  a  dit :  « le  prix du   palmier   atteignit   mille   dirhams   au   temps d’Othmâne Ibnu ‘Affâne . Oussâma Ibnu Zaïd   opta pour un palmier et l’acheta. Ensuite, il l’évida pour en extraire son cœur (cœur de palmier) qu’il donna à manger à sa mère. On lui dit : « Qu’est-ce qui  t’a  amené  à  faire  cela  sachant  que  le  prix  du palmier  a  atteint  mille  dirhams ?! »  Il  rétorqua : « Ma mère me le demanda, et il n’y a pas une chose qu’elle me demande et que je peux accomplir, sans que je le lui ramène. » 
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8 juillet 2015 08:32
 La mère d’Abbullah Ibnu ‘Awne l’appela et il haussa la voix sur elle. Il affranchit deux esclaves (à cause de son geste). De même, Zîne Al-‘Abidîne était  la  plus  bienfaisante  des  personnes  envers  sa mère. Malgré cela, il ne mangeait pas avec elle dans un même plat. On lui demanda : « tu es la personne a plus bienfaisante envers ta mère, pourtant on ne te voit pas manger avec elle dans un même plat ?! » Il rétorqua : « J’ai peur que ma main s’empresse de prendre un aliment sur lequel elle a des vues, et par ce  geste,  je  lui  aurais  désobéi.  Sachez  qu’il  y  a encore très      peu      de temps,        il         y          avait   une communauté  chez  laquelle  on  ne  trouvait  pas  de personnes qui habitent à l’étage au-dessus alors que leurs mères habitaient à l’étage au-dessous. » 

 Ce paradis, ô toi qui le demandes, agrippe- toi  donc  aux  pieds  de  ta  mère,  c’est  là  qu’il  se trouve.  At-Tirmidhî  rapporte  un  hadith  qu’il  a authentifié  d’après  Abu  Dardâ’    qui  a  dit :  j’ai entendu  le  Messager  d’Allah  ( )   dire :  « le  géniteur  est  la porte centrale du paradis. Si tu veux, égare cette porte ou bien préserve-la. »  On  trouve  également  dans  Sahîh  At- Tirmidhy d’après Abdullâh Ibnu ‘Amr , d’après le Prophète ( )  qui dit :       « L’agrément du Seigneur (est acquis) par l’agrément du géniteur, et le mécontentement du Seigneur (est contracté) par le mécontentement du géniteur. » 

 Ibnu   ‘Abâss      a   dit : « il   n’est   pas   de musulman  qui  possède  des  parents  musulmans  et par qui il espère la récompense d’Allah par le bon comportement, sans qu’Allah lui ouvre deux portes (c.-à-d. du paradis), et s’il lui reste un seul des deux parents,   alors   une   porte   lui   sera   ouverte.   À l’inverse, s’il contrarie un de ses parents, Allah ne sera  satisfait  de  lui  que  lorsque  ce  parent  sera satisfait  de  lui. »  On  lui  répliqua :  « Ceci  même  si ses  parents           sont     injustes          (envers            lui). »  Il répondit : « Oui, même s’ils sont injustes. » 

 Il est mentionné dans une poésie : 

Ta mère, si tu savais, détient sur toi un droit éternel !

 Tout ce que tu as fait pour elle est peu de chose en parallèle.

 Combien de nuits s’est-elle plainte sous le faix de la grossesse !

 Sa souffrance fit jaillir lamentations et cris de détresse.

 Tu ne peux t’imaginer l’accouchement dans la douleur,

 Accablée d’atroces tiraillements qui lui arrachent le cœur ! 

Elle t’a si souvent purifiée de ses propres mains, Cette mère dont le giron t’offrit un repos serein.

 Elle sacrifiait tout pour toi lorsque tu te lamentais,

Et en son sein une boisson pure dont tu te nourrissais. 

Combien s’est-elle affamée par compassion et tendresse T’offrant son pain quotidien pendant ta prime jeunesse.  Tu l’as perdue lorsque par ignorance tu as mal agi, Tu as trouvé le temps long, mais si courte est la vie ! Misère à celui qui possède toute sa raison et suit son bon vouloir, Dont le cœur est aveugle et ses yeux ne le privent pas de voir ! Prends garde et convoite ses nombreuses prières,

Car ses invocations te sont plus que nécessaires…    
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8 juillet 2015 08:33
 Ibnou  Omar    vit  un  homme  yéménite tourner  autour  de  la  maison  (sacrée)  portant  sa mère  derrière  son  dos.  Cet  homme  dit :  « Je  suis pour elle un doux chameau, si d’autres montures se fatiguent  de  ton  poids,  moi  je  ne  m’en  lasse  pas. Allah est mon Seigneur, plein de majesté et il est le plus grand. Je l’ai portée plus qu’elle ne m’a porté. Trouves-tu, ô Ibnu Omar, que je lui ai bien rendu (le bien qu’elle m’a donné) ? » Il répondit : « Non, même  pas  le  moindre  gémissement  (que  tu  lui  as fait subir) ! »  

 Il y a non seulement ce qu’on a mentionné, mais,       être   bon    envers         sa mère a pour conséquence l’expiation des    grands         péchés. L’imam Ahmad a dit : « être bon envers ses parents a pour conséquence l’expiation des grands péchés. » On   interrogea   Ibnu   ‘Abbâss      au   sujet   d’un homme  qui  a  tué  sa  femme.  On  lui  demanda : « comment  pouvait-il  se  repentir ? »  Il  répondit : « Si  ses  parents  sont  vivants,  qu’il  soit  bon  envers eux   tant   qu’ils   sont   encore   en   vie ;   peut-être qu’Allah   lui   pardonnera. »   Il   donna   la   même réponse  pour  le  repentir  de  celui  qui  étudia  la sorcellerie.    

 Ô  communauté  des  croyants,  combien  le musulman a-t-il passé d’heures à rendre service à ses parents !  Par  ce  geste,  Allah   lui  a  pardonné  ses péchés,  ses  fautes  et  le  libéra  des  soucis  et  des chagrins.  Combien  de  fils  bienfaisants  et  de  filles bienfaisantes qui quittent leurs parents en les ayant salués ou après leur avoir adressés de douces paroles ou après leur avoir offerts un modeste présent, ont vu   les   portes   du   ciel   s’ouvrirent   de   par   les invocations exaucées de leurs faibles parents âgés.  

 Craignez   donc   Allah   au   sujet   de   vos parents, notamment s’ils ont atteint la vieillesse et leurs os se sont affaiblis et leurs têtes se sont garnies de  cheveux  blancs.  Mais  aussi,  s’ils  ont  atteint  un stade  où  ils  te  regardent  comme  celui  qui  attend une  bouchée  rassasiante  de  nourriture  ou  un  petit don gratifiant. Malgré           le grand         amour,            l’affection                 et l’effusion   de   tendresse   des   parents   envers   leurs enfants, on voit et on entend tant de situations de désobéissance, d’ingratitude, de  surprenantes méchancetés,    de                  brutalités       terrifiantes, de maltraitances         et        de                   mauvaises            relations.        Des situations  telles,  que  si  une  personne  n’avait  pas pris connaissance de quelques-unes d’entre elles, et n’en    avait pas          entendu          d’autres        de                    gens      de confiance,            elle  démentirait        tout               cela     fort sévèrement  et  ne  lui  serait  jamais  venue  à  l’esprit que cela est bien véridique et bien réel. 

 Justement,  voilà  un  père  et  une  mère  qui vinrent  au  Centre  de  la  Police  des  Mœurs,  les suppliant  de  les  sauver  de  qui ???  De  leur  fils.  Ce fils rouait de coups ses parents matin et soir. Il n’y a pas un jour qui passait, disait la mère, sans qu’il la tape  d’abord,  pour  ensuite  s’en  prendre  au  père. Tristement,  des  histoires  aussi  malheureuses  sont nombreuses.  
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8 juillet 2015 08:34
 Voici la lettre d’une mère meurtrie qu’elle adresse  à  son  fils  bien-aimé.  Cette  pauvre  mère, après avoir fait son éducation, veillée les nuits pour lui, sacrifiée sa vie et son bonheur pour sa cause, et organisé son mariage avec une des jeunes filles, s’est vue  soudainement  reniée  par  ce  dernier  en  lui désobéissant et la rejetant. 

 Elle dit dans un extrait de sa lettre : « Mon fiston, il y a maintenant vingt-cinq ans, ce fut dans ma vie une rayonnante journée lorsque le médecin m’informa  que  j’étais  enceinte.  Tu  sais,  mon  fils, les mères maîtrisent bien le sens de ce mot, c’est à la  fois  un  mélange  de  joie  et  de  bonheur,  avec  le début        de            la         fatigue            et         les       changements psychologiques et physiologiques. Après cette bonne nouvelle, je t’ai porté dans mon  ventre  pendant  neuf  mois  mon  fils,  tout  en étant  heureuse  et  enjouée.  Pourtant,  je  me  levais péniblement,  je  dormais  difficilement,  je  mangeais à  contrecœur,  et  je  respirais  malaisément.  Malgré tout, cela n’a jamais affaibli l’amour que je te porte et  la  joie  de  t’avoir.  Au  contraire,  plus  les  jours passaient et plus mon amour pour toi ne cessait de se  développer  et  le  désir  de  te  voir  grandissait.  Je t’ai  porté,  mon  fils,  subissant  pour  toi  peine  sur peine  et  douleur  sur  douleur.  Cependant,  j’étais heureuse,  heureuse  chaque  fois  que  je  ressentais dans  mon  ventre  un  de  tes  mouvements.  Je  me réjouissais  lorsque  tu  prenais  du  poids  bien  que  la grossesse me soit pénible. C’est en effet une longue fatigue. Après  cela,  l’aube  de  cette  fameuse  nuit  est arrivée,  cette  nuit  où  je  n’ai  pas  dormi,  où  je  n’ai pas pu fermer l’œil. Cette nuit, j’ai été secouée par les douleurs, les difficultés, l’anxiété et la peur. Une situation telle qu’il est impossible de la décrire par écrit ou même oralement. Je   jure   par   Allah   mon   enfant,   à   maintes reprises,  j’ai  perçu  la  mort  de  mes  propres  yeux jusqu’à ce que tu viennes au monde. Tes larmes de naissance  se  sont  mêlées  à  mes  larmes  de  joie,  et toutes  mes  douleurs  et  mes  blessures  disparurent. Mon cher fils, pendant des années de ma vie je t’ai porté  dans  mon  coeur,  je  t’ai  lavé  de  mes  propres mains,  mon  giron  fut  ton  lieu  pour  dormir  et  de ma poitrine tu prenais ta nourriture. J’ai veillé mes nuits  pour  que  tu  dormes,  et  durant  mes  jours,  je me   suis   fatiguée   pour   ton   bonheur.   Mon   seul souhait est de pouvoir entrevoir ton sourire et ma joie  de  tout  instant  est  que  tu  me  demandes  de  te préparer  quelque  chose.  Ceci  était  mon  bonheur extrême. Je demeurais ainsi pendant toutes les nuits et   les   jours   qui   s’écoulèrent.   Je   demeurais   une servante     sans     reproche,            une      nourrice ininterrompue et une travailleuse sans relâche. Ceci jusqu’à ce que tu aies atteint ta maturité et ta pleine croissance,  et  jusqu’à  commencer  à  voir  en  toi  les signes de la virilité.   Donc,   je   me   suis   précipitamment   mise   à courir  ici  et  là  pour  te  trouver  la  femme  que  tu demandais.  Puis  vint  le  jour  de  ton  mariage.  Mon cœur déchiré, alors mes larmes coulaient, car j’étais d’une part heureuse de contempler ta nouvelle vie de  bonheur,  mais  d’autre  part,  j’étais  triste  de  te quitter. Ensuite, les heures s’écoulèrent lentement, mais brusquement tu n’étais plus le fils que j’avais connu auparavant. Soudainement, tu m’as rejeté et tu  as  feint  d’oublier  mes  droits  sur  toi,  les  jours passent sans que je te voie, ni t’entende. Tu as feint d’ignorer  celle  qui  t’a  présenté  le  meilleur  service. Mon enfant, je ne demande rien de plus que de me compter  parmi  les  membres  de  tes  plus  lointains amis  et  parmi  ceux  que  tu  rencontres  le  moins souvent. 
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8 juillet 2015 08:35
 Mon tendre fils, fais en sorte de m’accorder chaque mois une place dans ta vie, pour te voir ne serait-ce que quelques minutes. Mon cher fils, sache que   mon   dos   s’est   courbé,   mes   membres   sont tremblotants,  les  maladies  m’ont  exténuée  et  le dépérissement m’a frappée. En effet, je ne me lève  que difficilement et ne m’assieds que péniblement. Malgré  tout,  mon  cœur  ne  cesse  d’être  animé  par ton amour. Si un jour une personne te montre du respect,   tu   t’empresserais   de   la   remercier   pour avoir  bien  agi  et  pour  le  bienfait  reçu,  alors  que dire de ta mère – que mon Seigneur te garde !– qui a  été  bonne  envers  toi,  d’une  bonté  que  tu  ne conçois  pas  et  d’une  bienfaisance  à  laquelle  tu  es ingrat. Cette mère qui était aux petits soins avec toi et s’est occupée de toi des années successives ; cette mère  qu’a-t-elle  donc  récoltée  comme  récompense et qu’a-t-elle obtenue en compensation ?! Comment en es-tu arrivé à être aussi insensible et comment le temps a-t-il autant agi sur toi ?!    

 Mon fils chéri, chaque fois qu’on m’apprend que  tu  es  heureux  dans  ta  vie,  ma  joie  et  ma réjouissance redoublent. Cependant, je suis étonnée par ton comportement alors que tu es le produit de mes mains.  Je me pose la question : quel crime ai-je commis  pour  être  devenue  ton  ennemie,  pour  ne plus  vouloir  venir  me  voir  et  pour  te  montrer réticent à mon égard ?! Pourtant, je ne vais pas me plaindre  de  toi  (auprès  d’Allah)  et  je  ne  vais  pas communiquer  ma  tristesse  (à  Allah),  car  si  jamais elle s’élève au-dessus des nuages et monte jusqu’aux portes  du  ciel,  alors  le  malheur  te  frappera  pour avoir   été ingrat (envers            moi),    le         châtiment t’atteindra, et l’adversité s’installera dans ta propre maison. Non ! Je ne le ferai pas, car tu es toujours —  ô  mon  enfant  —  le  fruit  de  mes  entrailles,  le doux   parfum   de   ma   vie,   et   le   plaisir   de   mon existence. 

 Réveille-toi mon fils, la vieillesse n’est plus si lointaine, les années passeront et tu deviendras un vieux  père  à  ton  tour,  mais  sache  que  la  peine  est proportionnée  à  la  faute.  À  ton  tour,  tu  écriras  à ton fils en pleurs de la même façon que je t’ai écrit. Certes, les litiges seront jugés par Allah. » 

 Crains Allah au sujet de ta mère, sèche ses larmes,  et  allège  sa  souffrance.  Ensuite  si  tu  le désires,   déchire   donc   sa   lettre,   mais   sache   que quiconque  fait  une  bonne  œuvre,  c’est  pour  son bien, et quiconque fait le mal, il le fait à ses dépens. [..]  

 D’après  Zaïd  qui  demanda  à  Hassan  Al-Bassry :  « Qu’en  est-il  de  l’invocation  des  parents pour leur enfant ? » Il répondit : « c’est pour lui sa délivrance. »        J’ajoutais : «Qu’en est-il    si l’invocation des parents est contre leur enfant ? » Il répondit : « c’est pour lui son anéantissement. » c.-à-d. sa perte. 

 Le droit de la mère sur son fils est énorme et de grande importance. Il n’a pas à l’appeler par son  prénom,  mais  il  doit  l’appeler  par  les  noms qu’elle aime ou par son surnom (Oumm untel). Ne t’assieds pas avant elle et ne marche pas devant elle. Accueille-la avec un visage rayonnant, embrasse-lui la  tête  et  baise-lui  la  main.  Lorsque  tu  l’enjoins  à faire une chose, fais-le correctement sans la blesser. Réponds  à  son  invitation  lorsqu’elle  t’invite  sans éprouver   la   moindre   lassitude   ou   la   moindre répugnance.       Parle-lui       avec douceur, nourris-la lorsqu’elle  a  faim  et  empresse-toi  de  lui  ramener toutes  les  bonnes  choses  qu’elle  désire.  Donne-lui ce   qu’elle   souhaite   avant   même   qu’elle   ne   le demande et informe-toi de ce qu’elle aime pour le lui  apporter.  Sois  pour  elle  un  servant  obéissant.  Obéis-lui tant que cela n’induit pas un péché. Ne la devance pas en mangeant ou en buvant. Réjouis-la en invoquant pour elle la miséricorde et le pardon pendant la nuit et aux extrémités du jour. Ne tiens pas  compte  de  ses  fautes  et  ses  faux  pas.  Ne  parle d’elle à quiconque d’un ton plaintif ou outrageant et n’exprime à quiconque ce qui te chagrine à son sujet. Fais-lui plaisir et respecte-la. Ne t’enorgueillis pas  face  à  elle,  car  tu  étais  à  l’intérieur  de  ses entrailles   et   tu   étais   entre   ses   mains.   Rends-la heureuse et entretiens un bon comportement avec elle.  Enfin,  demande  qu’elle  invoque  Allah  pour toi,  car  les  portes  du  ciel  s’ouvrent  pour  ce  genre d’invocation.  Louange à Allah, et que la paix et sa bénédiction soient accordées à Son Prophète Muhammad( ) , ainsi qu’à sa famille et ses compagnons et tous ceux qui les ont suivis de la meilleure manière…   
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8 juillet 2015 09:03
C'est un super rappel subhanallah
 
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