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Complot ou pas?
9 janvier 2015 21:57
Complot ou pas.. mais comment justifiez-vous cette scene tiré d'un film sortie en 1996 qui predit parfaitement les attentats ayant eu lieu 5 ans plus tard?

Ou alors c'est qu'une simple coïncidence..comme le carte d'identité dans la C3


[www.facebook.com]


A noter la derniere phrase : "bonne nuit charlie!"



Modifié 2 fois. Dernière modification le 09/01/15 22:06 par Tickone.
A
9 janvier 2015 23:28
Complot évidement.

Il y a deux jours, ma coiffeuse de tante qui a une copine qui travaille à l'hopital aurait vu une infirmière qui lui a dit qu'une médecin a entendu à sa pauses café que deux corps de djihadistes de l'état islamique en Irak ont été mis au frais à la morgue pour une obscure raison.

Les deux personnes dont vous avez entendu parlé sont deux francs maçons dinosaures recrutés dans l'arrière sale d'un poulailler de la rue des rosiers.

La DCRI s'est trompé en leur communiquant un mauvais numéro d'immeuble. L'application google map et les pages jaunes, c'était trop long à télécharger sur android, en même temps à la Knesset on a des problèmes de réseaux et ces rapiats de sionistes ne voulaient pas payer une recharge free.

Le Mossad ne leur a même pas filer de Uzi (pas bête le Mossad) et s'est contenté de leurs offrir de vulgaires armes qu'on peut trouver dans une cité nord marseillaise, une kalash à 450-1000 euros, une achetée une offerte.

La DCRI a oublie de leur donner le code de l'entrée du bâtiment, heureusement qu'une sioniste passait par là pour leur ouvrir gentiment.

Les mercenaires payés par Israël ont liquidés tout les dessinateurs en criant Allah Akbar avec un fort accent de la vérité si je mens.

Deux rabbins ont fait feu sur un faux policier qui travaillait entre un épisode de Julie Lescault et un autre de plus belle la vie et qui a fait semblant de mourir, pas de sang (c'est bien connu un être humain troué, ces ventricules deviennent des canadairs de sang, on a tous tué des gens on sait comment ça se passe).

A un moment un beurette partait avec un Khel dans une chicha dans le sud de Paname pour le convertir et c'est parti en free style quant ces frangins l'ont appris.

Les mercenaires juifs sont partis en picardie avec une carte télépéage faire un tour avec les macchabée d'Irak dans leur coffre d'une clio II, pour un prochain tournage avec David Fincher à la réalisation.

Vous connaissez la suite.

Après ça, si une carte d'identité oubliée et des changements de rétros de citroen c 3 te surprenne, bah bon. C'est pas comme si on avait affaire à des pros, hein?
10 janvier 2015 00:03
Merci pour ce petit moment d'evaion.

Maintenant laisse place aux personnes sérieuses. Retourne brouter ton herbe
N
10 janvier 2015 00:06
Ath Fraisoo merci pour avoir réussi à me faire bien marrer sur des trucs pas drôles
C
10 janvier 2015 00:39
Citation
Tickone a écrit:
Merci pour ce petit moment d'evaion.

Maintenant laisse place aux personnes sérieuses. Retourne brouter ton herbe



parce que tu trouve que ta question est sérieuse ?grinning smiley
A
18 janvier 2015 08:57
"Or l’imagination fait toujours en sorte de trouver des explications satisfaisant sa raison et ses passions, et de déceler des corrélations personnelles et des liens subjectifs qui vont donner de la pertinence à ce que l’on est préparé à entendre et à croire."

Tu veux des interventions de gens sérieux, mauvaise herbe?


Théologie du complotisme musulman. Aïssam Aït-Yahya (novembre 2014)
Extrait N°1 : Les musulmans entre Complotisme et Eschatologie (Fin du monde) Chez le type d’individus plus religieux et qui se revendiquent de l’attachement aux sources islamiques, avec une croyance ambiguë concernant le Destin : déchiffrer le complot, veut dire en réalité « interpréter le plan de Dieu » et « savoir lire le Destin », voulu par Dieu pour l’humanité et les musulmans en particulier. Les signes à décoder deviennent ici tout simplement le pourquoi et le comment de la réalisation de la Fin des temps dans les événements politiques contemporains du Monde. Cette fin du monde a d’ailleurs ses propres signes (ayât), et ce sont eux qu’il faut déchiffrer au travers de ces événements actuels. Mais il faut pour cela maîtriser obligatoirement les sources eschatologiques de l’Islam sunnite : c’est-à-dire avoir la connaissance des textes authentiques ayant pour thème la Fin des Temps, et de toutes les indications (explicites, implicites et même extrapolées) offertes par ces sources.
Le fort tropisme du sunnisme pour l’attachement aux textes est ici utilisé dans un effet inverse assez pervers : on présume de la réalisation d’événements pré-apocalyptiques, inscrits en filigrane dans le Complot, avec l’utilisation et l’interprétation des sources eschatologiques sunnites. Dans cette prétention, ces textes vont donc aider à comprendre petit à petit la mise en place de cette future fin du monde ; ils vont faciliter aux musulmans la compréhension de l’établissement de ces vastes conspirations, qui ne sont en réalité pour eux que le « Plan d’Allah » et comment ils vont déboucher sur les événements apocalyptiques qu’ils peuvent tous lire dans les sources authentiques. D’ailleurs les adeptes musulmans des théories du complot, ayant un niveau minimum de foi effective, entrent très souvent dans la galaxie complotiste par la porte de l’eschatologie1. Ils ont très souvent besoin d'imams/prédicateurs, de spécialistes autoproclamés de la « Fin du monde » qui jouent le rôle de « story-tellers », usant abondamment de ces hadiths eschatologiques pour expliquer la réalité des événements qui se déroulent sous leurs yeux et pour prévoir leurs développements futurs. Si cela n’est pas le but de réanimer une foi faible en prêchant l’apocalypse...
Tout cela se fait dans l’idée de prétendre que si l’on connaît les causes réelles et actuelles du Plan Divin (donc les Complots en cours de réalisation...) on peut aisément deviner le futur de ces événements : c’est-à-dire finalement, comment prend forme, petit à petit, le « monde de la Fin du monde ». L’utilisation des hadiths de la Fin du Monde et de ses signes avant-coureurs a donc toujours pour objectif de vouloir, à partir d’eux, prévoir l’avenir2. Il y a ici une mécanique très subjective qui se met alors en place : on croit connaître la Fin et on essaie de la faire coïncider avec le futur très immédiat des événements que l’on vit au présent. Le parallèle est très important à faire avec ce que l’on sait du renversement de la preuve dans le complotisme et même avec les principes de divination dans l’astrologie : c’est souvent à l’auditoire de rechercher une cohérence et un sens dans le message diffusé. Or l’imagination fait toujours en sorte de trouver des explications satisfaisant sa raison et ses passions, et de déceler des corrélations personnelles et des liens subjectifs qui vont donner de la pertinence à ce que l’on est préparé à entendre et à croire.
Cette vision eschatologique du Monde est centrale dans la mise en place de la pensée complotiste dans les consciences musulmanes, elle joue le même rôle que l’ésotérisme mystique et le goût du secret dans le
1 Beaucoup d’autres se construisent une religiosité et une spiritualité grâce à ce type de littérature. Chez une frange assez visible de la jeunesse musulmane, il y a un retour vers l’islam qui s’opère via l’eschatologie, en cette période de troubles et d’incertitudes politiques et sociaux, tant nationaux qu’internationaux, notamment les sujets/thèmes concernant l’Islam et les musulmans. Chez certains, la foi musulmane se construit en cherchant à valider les signes avant-coureurs de la Fin des Temps avec les événements contemporains, ce qui est censé être pour eux une preuve de la véracité de l’Islam et donc propre à donner de la pertinence et à renforcer leur foi. En France, l’islamophobie politiquement institutionnalisée, de plus en plus décomplexée qui se diffuse auprès de la population, pousse à trouver refuge dans ce genre de sujets (complotisme/eschatologie) comme causes et réponses aux stigmatisations en facilitant l’espérance, avec fatalisme, d’une résolution finale de leurs problèmes. 2 On peut penser ici à Imran Hussein (originaire de Trinidad) dont la personnalité et les interventions vidéo illustrent assez bien le phénomène que nous présentons. www.nawa-editions.com
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Théologie du complotisme musulman. Aïssam Aït-Yahya (novembre 2014)
chiisme imamite. Pour certains néophytes, ces récits3 sont à la base d’une sorte de nouvelle science, qui a ses formes, son langage, ses principes et surtout ses spécialistes4. Ces derniers remplissent une fonction sociale intermédiaire entre celle du « Cheikh », savant traditionnellement dépositaire du savoir théologique, celle du « conteur » racontant une merveilleuse histoire, et celle de l’expert en géopolitique. L’eschatologie va faire figure de science initiatique ésotérique, dont il faut savoir décrypter le sens réel pour pouvoir ensuite la diffuser auprès du public profane musulman, cela en dévoilant les objectifs des complots secrets qui ne sont que les préludes de cette fin du Monde. D’ailleurs connaître l’histoire passée est une des conditions pour pouvoir prétendre connaître les événements futurs et leur fin. Mais en réalité ce décryptage historique se fait dans un sens totalement inverse : car des sources eschatologiques, on commence par la Fin de l’Histoire, pour vouloir remonter dans le temps jusqu’à l’époque contemporaine dont nous vivons les événements politiques et sociaux, qui ne sont que les réalisations issues des complots présents ou passés.
Le spécialiste de l’eschatologie est donc capable d’indexer ces hadiths de Fin du Monde à tel ou tel événement survenu ici et là : montrant implicitement par cette prétention très hasardeuse sa « science du futur ». Il n’est donc plus seulement interprète des textes eschatologiques, car en se présentant comme celui qui est capable d’expliquer et déchiffrer la mise en place des complots actuels et l’eschatologie future, mais il devient le véritable interprète du Plan Divin : l’imam devient alors gourou dont tous attendent de dire comment et quand exactement va apparaître le Mahdi... Le « savant de la Fin du Monde » se construit alors une véritable eschatologie complotiste qui a l’apparence de s’ajuster parfaitement avec les événements politiques et géopolitiques en cours. L’artifice ne trompe pourtant pas l’observateur patient et attentif qui remarque bien que nombre de ces premières et anciennes allégations sont fausses et/ou contredites par des événements plus récents. Et que cela l’oblige, de temps en temps, à des contorsions idéologiques, des réajustements, mais aussi des incohérences et des retours en arrière précipités, tant cette actualité est mouvante, insaisissable et surtout : totalement imprévisible par l'être humain5.
L’imam « eschatologue » sait que sa pertinence et l’aura auprès de son auditoire musulman dureront tant qu’il ne commettra pas l’erreur stratégique et hérétique de prétendre très explicitement qu’il connaît l’avenir, qu’il possède la science de l’inconnu et du caché, ou bien qu’il sait parfaitement interpréter la volonté divine. Cela même si, en jouant implicitement sur ces ambiguïtés, il en tire déjà bénéfice et avantage en termes de crédibilité auprès de son public6. On remarque globalement ici que dans les sphères musulmanes d’obédience sunnite, nous avons un cheminement totalement inverse à celui du chiisme imamite. Celui-ci,
3 Ces textes sont soit issus directement de sources coraniques, soit de propos du Prophète Muhammad (sallAllahu 'alayhi wa sallam). Ils traitent des signes avant-coureurs de la Fin du Monde (divisés en petits signes et grands signes), de l’apparition et du règne de l’Antéchrist et du Mahdi (dans la tradition sunnite : descendant du Prophète se nommant Mohammed ibn Abdallah), des batailles et guerres apocalyptiques, du retour triomphal de Jésus, de l’établissement du Califat sur la voie prophétique, puis de la Fin du Monde elle-même (résurrection finale et Jour du Jugement). Ce type de hadiths est toujours pris avec des pincettes par les théologiens spécialistes, l’authenticité de certains de ces récits ainsi que l’ordre de ces signes annonciateurs sont très souvent sujet à débat. 4 Après avoir écrit ces lignes, nous venons d’apprendre qu’Imran Hussein a justement annoncé sur son site l’ouverture prochaine du premier institut d’eschatologie islamique en novembre 2014 [Institute of Islamic Eschatology/Mahad ‘Ilmu Akhir al-Zaman)]. 5 Cela est à rapprocher avec l’ampleur que prend ce phénomène grâce à l'Internet. Les théories du complot voient leurs effets démultipliés et largement renforcés par cet outil de communication en temps réel. Grâce à lui, le complotisme est un phénomène ultra-réactif qui se vit et se construit en instantané : cela permet donc aux meneurs, théoriciens, « cheikhs » complotistes, avec le flot continuel et incessant de leurs e-productions, d’être très facilement en mesure d’avoir toujours une certaine (et minimale) pertinence, mais seulement à ‘‘l’instant T’’. Car il suffit tout simplement d’avoir suivi et visionné de manière critique les centaines d’heures disponibles, et sur une longue durée, pour prouver les quantités phénoménales d’erreurs et d’élucubrations contredites par la réalité présente et le passé immédiat des événements. Comme « un chat qui retombe toujours sur ces pattes », ils continuent néanmoins à garder intacte leur pertinence au moment présent tout en noyant leurs anciennes analyses par de nouvelles qui s’adaptent quotidiennement à l’actualité. Bien entendu, les adeptes suivent aveuglément le fil de ces « analyses prophétiques » qui ont l’air d’être cohérentes, sans même se rendre compte des demi-tours, des marches arrière et des impasses vers lesquels ils ont été menés. Et lorsque certains se souviennent malgré tout des incohérences passées, les théoriciens répliquent : « mais vous n’aviez pas réellement saisi le sens de ce que je vous avais expliqué... ». 6 On peut penser ici à l’exemple du turc Harun Yahya qui fut l’un des premiers à adopter cette méthodologie en mêlant eschatologie, complotisme, histoire et science. Il s’était fait connaître chez le public musulman francophone dès le milieu des années 90 par un travail de remise en cause des théories darwiniennes, dont les ouvrages avaient connu un certain engouement. Mais le passage par les signes de la Fin des Temps, corrélé à des croyances panthéistes ont définitivement mis un terme à sa crédibilité après avoir proclamé des théories dignes de la science-fiction et de la culture ‘‘cyberpunk’’. Il anime aujourd’hui dans une chaîne privée turque une série d’émissions consacrées à sa propre personne et à ses divagations. www.nawa-editions.com
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Théologie du complotisme musulman. Aïssam Aït-Yahya (novembre 2014)
par une logique victimaire pré-complotiste, niant les réalités puis l’histoire, fut capable d’inventer par autojustification des sources, pour ensuite finir dans le millénarisme messianiste, seule issue pour le triomphe de sa cause. Chez les musulmans de tradition sunnite à l’inverse, on se base d’abord sur les sources eschatologiques existantes pour ensuite vouloir comprendre le Plan général d’Allah, formé de multiples petites manigances conspirationnistes, issues d’hommes condamnés à réaliser ce qu’ils croient être -par orgueil et vanité- leurs propres actions mais n’exécutant en réalité -par fatalité- que la seule volonté divine... Aïssam Aït-Yahya
 
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