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Les chiites et la falsification du Quran
f
10 mars 2011 17:26
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11 mars 2011 10:23
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filsdelislam a écrit:
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Salam Aleykoum,


Un peu de science Chiite(Ahlulbayt):

Le grand mufassir (exégète), auteur de "Majma' al-Bayân fî Tafsîr al-Qur'ân", le Savant al-Chaykh Abû 'Alî al-Fadhl ibn al-Hassan al-Tabarsî, dont le tafsîr susmentionné est considéré comme une source et une référence pour les Ulémas et les exégètes, a écrit à ce propos:

«Quant à insinuer que le Coran comporte des rajouts et des suppressions, cela ne mérite même pas d'être pris en considération. Car pour ce qui concerne un rajout dans le Coran, c'est unanimement écarté. Quant aux choses qui y manqueraient, certains de nos adeptes, et d'autres parmi les "Hachwiyyah"ont dit qu'il y a dans le Coran une modification ou une omission. Or, en réalité, notre Ecole juridico-religieuse s'oppose à cela [à cette allégation]. C'est ce qu'a soutenu al-Murtadhâ(Qu'Allah sanctifie son âme). Il a traité de ce sujet d'une façon complète et détaillée dans "Jawâb al-Masâ'il al-Tarabulsiyyât". Il a affirmé à ce propos que la certitude de l'exactitude de la transmission du Coran est comme la certitude quant à la connaissance des pays, des événements importants, des faits notables, des livres et des poèmes célèbres des Arabes... En effet, la transmission fidèle du Coran a été faite avec une motivation et avec un soin extrêmes, qui n'ont été atteints dans aucun des autres domaines que nous venons de citer, car le Coran était le Miracle de la Prophétie, la Source des sciences législatives et des statuts religieux. Les Savants Musulmans l'ont mémorisé et protégé à un tel degré qu'ils ont appris le moindre détail controversé concernant son analyse grammaticale et logique, sa lecture, ses lettres et ses Versets. Dès lors, comment serait-il possible qu'il y ait changement ou omission dans ce Coran malgré tous ces soins minutieux et tout ce souci méticuleux d'exactitude?

Notre connaissance du tafsîr du Coran et de ses détails, et de l'exactitude de sa transmission, est pareille à notre connaissance de sa globalité.Ce qui s'est passé avec le Coran sur ce plan est identique à ce qu'on a appris nécessairement sur les livres classiques célèbres, comme les livres de Sibawayh et d'al-Moznî. En effet, les spécialistes de ces livres les connaissent si bien, globalement et aussi dans les détails, que si un élément étranger au livre de Sibawayh était introduit dans une section de la grammaire, cela se saurait, serait mis à l'écart, et on saurait que ce détail a été ajouté et ne fait pas partie du texte originel. Il en va de même pour le livre d'al-Moznî. Or, on sait que le soin avec lequel on a transmis dans l'exactitude le Coran est bien plus grand que le soin mis pour assurer l'exactitude du contenu du livre de Sibawayh et des recueils des poètes classiques... Le Coran a été compilé et transcrit à l'époque du Prophète sous la même forme que nous avons de nos jours entre nos mains. La preuve en est qu'à cette époque-là, on étudiait le Coran et on l'apprenait par coeur dans sa totalité. Il y avait même un groupe de Compagnons qui avaient la charge de le mémoriser, et le Prophète veillait lui-même au contrôle et à l'exactitude de la mémorisation. Des Compagnons tels qu''Abdullâh ibn Mas'ûd, Obay ibn Ka'b, et d'autres ont soumis au Prophète, à plusieurs reprises, leur mémorisation de l'intégralité du Livre Saint. Tout ceci donne la preuve irréfutable que le Saint Coran était déjà, du vivant du Prophète, compilé et mis en ordre, et qu'il n'a été ni amputé ni éparpillé.»

Et si quelques Imamites et rapporteurs de hadith parmi les Hachwiyyah ne sont pas d'accord sur ce point, leur opinion ne compte pas, car ils font reposer leur point de vue sur des "informations" peu fondées qu'ils ont prises pour des hadith sains. C'est pourquoi on ne saurait prendre en considération de telles "informations", au détriment de hadith bien connus comme tout à fait sains.»



A voir aussi, la réponse avec lecture de différente FatwaS par Seyed Al Haidari(grand savant Chiite):
[www.dailymotion.com]


Tient regarde dans les sources Sunnite:

On rapporte que 'Umar dit sur la chaire (al- Minbar): «Allah a certes envoyé Muhammad avec la vérité, en tant que Prophète à qui IL révéla le Livre. L'un des versets qu'il contenait fut celui de la lapidation. Nous l'avons lu, compris et retenu. Le Messager d'Allah (SAW) a appliqué la lapidation et nous l'avons appliquée après lui. Je crains que sous le coup du temps, les gens l'oublient et qu'on dise: «On ne trouve pas le verset de la lapidation dans le livre d'Allah. Ainsi, quiconque le dit s'égarera par le fait de délaisser une obligation révélée par Allah. Dans Son Livre, le décret de la lapidation est d'application à l'encontre de l'homme et de la femme quand ils sont muhçan (mariés)»
rapporté avec quelques nuances par Al-Bukhârî, Sahîh, 4/120; Muslim, 5/116; Abû Dâûd, Sunan, 2/229; At-Tirmidhî, 6/204; Ibn Mâjah, h/ 2552; Ad-Dârimî, 2/179; Mâlik, Al-Muwatta', 3/42

D'après un sunnite, aucun doute, le Coran est incomplet, il manque le verset de la lapidation:
[www.dailymotion.com]

Nous ne reconnaissons pas ce texte dans le Chiisme.



Modifié 6 fois. Dernière modification le 11/03/11 12:06 par gens du livre.
f
11 mars 2011 10:51
Assalam alaikoum

Vraiment, je ne sais quel intérêt y a-t-il dans le soulévement de tels sujets, qui ne peuvent que susciter la confusion !
f
11 mars 2011 17:40
donc tu avoue que le coran n'est nullement falsifié donc tu sais qui a propagée le coran et en a fais des copie ces ceux que tu deteste les compagnon radi Allah anhoum

ce verset a etait abrogée dans son texte mais pas dans sa loi

ces la science de l'abrogation mais a mon avis tu dois pas en connaitre grand chose au toi sheick al islam gen du livre
f
11 mars 2011 20:39
Assalam alaikoum

L'abrogation pour le Coran concerne le houkm (le statut) et non le rasm (le texte), qui lui reste intact, tel qu'il a été révélé. Par exemple, le verset interdisant le vin spécifiquement lors de la prière a été abrogé par le verset l'interdisant intégralement, alors que son texte (du verset abrogé) se maintient, tel qu'il a été révélé, sans changement aucun.
En général, on ne peut concevoir d'abrogation dans le texte coranique, alors que dire d'un verset qui serait abrogé en texte et non en houkm, ceci est inconcevable et n'a pas de sens. Quelle raison de cette abrogation en texte, si le houkm (le statut) lui reste maintenu, alors que d'autres versets, même abrogés en houkm, n'ont pas été abrogés en texte.
f
12 mars 2011 02:20
ecoute faqir ces le createur qui l'a voulue comme cela ces son livre inchAllah

L'Imam Ali, qu'Allah Ta'ala l'agrée, a vu une personne faire le rappel dans la Mosquée, et lui a demandé ceci :

" Connais tu l'abrogé et l'abrogeant ? " le personne répondit : " non " et il lui dit : " Sors de cette Mosquée et n'y fait plus le rappel " rapporté par el-Bayhaqui....

Avec une chaîne de transmission authentique

lol tu me dis que metmati est sunnite ton cerveau est fatigué il es 100% shiite il a toute les ambiguité shiite toute sans exception
f
12 mars 2011 12:17
Assalam alaikoum

filsdelislam, avant de juger les autres, essaie de les comprendre, Dans mon intervention précédente, si tu l'as bien lue, je reconnais l'abrogé et l'abrogenat (an-nâssikh wa al-mansoukh), et son concept c'est qu'un verset remplace un autre en houkm, en statut, et non en rasm, en texte, (j'en ai donné un exemple sur le houkm du vin), le texte lui reste intact, tel qu'il a été révélé, sans diminution.
D'autre part, s'il y a abrogation d'un verset, il y aurait un autre verset qui remplacerait ce verset abrogé, car, et comme tu l'as dit, il n'y a pas seulment l'abrogé, mais aussi l'abrogeant, c.à.d le verset qui remplacerait le verset abrogé, et ceci est bien mentionné dans le Coran, quand il est dit (dans un verset) que si Dieu abroge un verset, Il apporte un autre, meilleur que lui ou autant que lui. Par suite, la question qu'on peut se poser : dans le cas du "verset de lapidation" (entre guillemets) qui serait abrogé, il est où le verset abrogeant?
f
12 mars 2011 12:54
non ces pour sa je te dis va apprendre la science de l'abrogée car elle est imcompléte
f
12 mars 2011 14:28
Assalam alaikoum

Toi qui aurait cette science complète de l'abrogé, on attend que tu nous la fasse connaitre, au moins pour la clarification de cette question du "verset de lapidation" qui serait abrogé.
a
12 mars 2011 14:28
Salam Alaikoum

Frère Faqir,
Fais attention à ce type de raisonnement, car on pourrait aussi remettre le cause d'abrogeant et d'abrogé sur une base rationnelle pure. En effet, la plupart des rationalistes disent: "DIeu est indécis dans ses ordres??", "Dieu change d'avis entre les différents messages des Prophètes??"

Je pourrais aussi te demander la raison d'inventer cette histoire du verset de la lapidation? Sur une base purement rationnelle.
je suivrais vraiment ce qu'a dit l'imam Ali à propos d'essuyer les bottines, au sens ou la religion ça n'est pas de la raison en premier. Et comment pourrait-elle juger ce que Dieu décide alors que la Sciencde Dieu la cerne de toutes parts et Dieu ne nous a donnés que peu de connaissance?

Est-ce qu'il est logique de punir de la même manière fornicateurs mariés et non mariés? Vu ce que cela implique pour les mariés?
En toute rationalité...

La lapidation fait partie de l'islam depuis des siècles, ça n'est que très recemment que l'on a commencé à remettre en cause cela et c'est ce qui est visé par le propos de Omar.

Donc, je ne peux en toute honnêteté te donner une réponse sur les intentions de DIeu, caar c'est ce que tu demandes au final.
Réponds à cette question encore plus pertinente: Pourquoi les versets abrogés restent dans le Coran? Sans remettre en cause le principe de l'abrogation. On aurait très bien pu les retirer dans ce cas-là, si on parle de raison....
Ceci montre à mon sens la miséricorde de DIeu dans sa progressivité du Rappel,et surtout qu'il veut nous simplifier la tâche.
Le Coran est le livre d'édification des coeurs avant tout, il est très possible que Dieu n'ait pas voulu mettre en avant cela étant une peine dure concrète, qui , et même si difficile à appliquer, est au premier abord, repoussante.
Alors que cela était bien moins choquant pour les croyants de l'époque, pas pour d'autres, d'ou peut-être la volonté de ne plus la poser comme texte coranique à réciter tout en maintenant sa règle.
Mais attention, je n'en fais absolument pas un argument car je ne me permets absolument pas de juger de ce que Dieu pense ou veut faire...

Ensuite, il existe des versets abrogés figurant dans le Coran, d'autres non? Trouves-tu cela logique aussi? Cela nous dépasse et nous avons des témopignages avec d'anciens versets du Coran, des témoignanges ou la sourate al ahzab était d'une longueur comparable à la sourate Al Baqarah...

Remettre en cause le type d'abriogation sur la lapidation par exemple revient alors à soulever ces questions et cela ne peut faire que le bonheur des non-musulmans...

Voici les différents types d'abrogations dans le Coran:

L'abrogation dans le Coran
[www.maison-islam.com]

"Mansûkh", à propos de versets, ne veut pas toujours dire "abrogé"
[www.maison-islam.com]

Mais comment expliquer cette quasi-absence de divergence sur cette question entre les savants sunnites. Sans compter les nombreux chiites qui la reconnaissent...? On aurait au moins eu une trace de cette divergence dans notre corpus juridique, comme on l'a pour la plupart des sujets.

Je ne défends pas la lapidation par chauvinisme comme semble le penser gens du livre. Simplement ce que Dieu a révélé.
La lapidation complète en fait la législation sur la fornication. Le Coran parle de la fornication entre adultes non mariés.
La lapidation fait allusion aux adultérins.
f
12 mars 2011 15:29
Assalam alaikoum

Frère as300, d'abord merci pour ces liens qui traitent cette question de l'abrogation, et je tiens à préciser que je ne n'essaie pas de remettre en question le hukm de lapidation, ceci n'est pas le sujet, ni de discuter l'"intention" de Dieu, car Il fait ce qu'Il veut, et personne ne peut en discuter, mais ceci n'empêche pas de discuter cette question de l'abrogation pour en comprendre le sens, et ceci à la lumière du Coran. Et si on vérifie les versets qui font allusion à l'abrogation (et cités dans le texte) :

"Quand Nous remplaçons un verset par un autre verset, et Dieu sait ce qu'Il fait descendre, ils disent : "Tu n'est qu'un inventeur". En fait la plupart d'entre eux ne savent pas" (Coran 16/101).

"Nous te ferons réciter, de sorte tu n'oublies pas, sauf ce que Dieu voudra" (Coran 87/6-7).

"Chaque fois que Nous abrogeons un verset ou que Nous le faisons oublier ("nunsihâ"winking smiley, Nous en apportons un meilleur ou un semblable…" (Coran 2/106). Selon une variante de récitation : "Chaque fois que Nous abrogeons un verset ou que Nous le retardons ("nansa'hâ"winking smiley, Nous en apportons un meilleur ou un semblable…" (Coran 2/106).


En ce qui concerne la première variante de ce dernier verset, le texte fait l'interprétation suivante :

A considérer le verset d'après sa première variante, voici ce dont il s'agit :
– "que Nous abrogeons un verset ("nansakh"winking smiley" désigne l'abrogation de la règle d'un verset mais non de sa récitation (cas cité plus bas sous le n° 2 : "naskh ul-hukm dûn at-tilâwa"winking smiley, ou bien l'abrogation de la récitation mais non de la règle d'un verset (cas n° 3 : "naskh ut-tilâwa dûn al-hukm"winking smiley
;

Et c'est là que je ne suis pas d'accord avec ce cas numéro3 (peut-être que je ne comprends pas bien), qui correspondrait à une abrogation du texte sans celle de la règle, car dans ce cas il n'y aurait pas de verset abrogeant qui remplacerait le verset abrogé en texte, sinon ce verset abrogerait même la règle du verset abrogé, ce qui contredit ce qui vient dans ce verset (le troisième), de même que le premier verset (le deuxième verset fait allusion, d'après le texte, à l'abrogation à la fois de la règle et du texte), qui explicitent et précisent bien que lorsqu'un verset est abrogé, il y a un autre verset qui le remplace, pour en être l'abrogeant.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/03/11 15:31 par faqir.
a
12 mars 2011 15:44
As-tu lu le deuxième texte?
Naskh a une signification bien plus large en fait
f
12 mars 2011 18:08
Assalam alaikoum

Ce deuxième texte je ne l’avais pas lu, en le parcourant on comprend que l’abrogation possède deux sens :
-Le sens linguistique, adopté par les sahabas et le premiers ‘ulemas, signifiant qu’un verset vient apporter à un autre verset : une modification au niveau de sa généralité ou de sa portée, une précision au niveau de son sens…
-Le sens conventionnel, adopté après par les ‘ulemas, signifiant l’abrogation proprement dite. Et là, on a deux cas de figure, citées dans le texte:
1) soit la règle révélée précédemment est abrogée et la récitation du verset qui l'induisait est elle aussi abrogée (naskh ut-tilâwa ma'a-l-hukm) ;
2) soit la règle seulement est abrogée, mais le verset continue à être récité en tant que texte coranique (naskh ul-hukm dûn at-tilâwa).

Tous ces cas d’abrogation, soit en son sens linguistique ou conventionnel, ont en caractéristique et en règle générale : un verset abrogé et un verset abrogeant, règle en conformité avec les versets (cités précédemment) qui concernent l’abrogation.
Par ailleurs, pour le cas invoqué dans l’autre texte (cas numéro 3), selon lequel l’abrogation concernerait le texte (ou la récitation) du verset abrogé, sans sa règle (ce qui correspondrait au cas du "verset de lapidation" qui serait abrogé), il n’y aurait pas de verset abrogeant ! Ce qui serait en contradiction avec la règle générale de l’abrogation : abrogeant et abrogé (nâssikh wa mansoukh)



Modifié 2 fois. Dernière modification le 12/03/11 18:12 par faqir.
a
12 mars 2011 19:02
Faqir,

le verset 2:106 n'explique pas toutes les abrogations

le verset 87:6,7 donne de manière explicite le cas de l'abrogation de la récitation (naskh at-tilawa).

De toute façon, les savants musulmans ne se basent pas sur l'existence d'un ancien verset de la lapidation pour soutenir ce hukm. Je pense que tu es d'accord là-dessus.

Tout cela n'est que question de forme
De la même manière, le hadith à propos des cinq ou dix allaitements rapporté par Aisha n'est plus dans le texte coranique et pourtant, rien ne le remplace à ce sujet.
De la même manière, il existe d'autres sourates qui ont été abrogées et on a plusieurs de cela ce qui est un pur naskh ut tilawa
Et lorsqu'il n' ya pas de versets meilleurs ou semblable sur le sujet pour ces versets, pourquoi cela ne te gêne pas?
Car ton objection concerne en fait le cas du naskh ut tilawa wa al hukm et le naskh ut tilawa dun ul hukm, si on a pas de "meilleur verset ou semblable".

Il existe des hadith indiquant que la sourate al ahzab était d'une longueur comparable à celle de la sourate al baqarah

Il existe plein d'exemples de ce type et à moins de pouvoir indiquer un verset abrogeant pour cela , il faut reconnaitre que DIeu peut retirer la récitation d'un verset avec ou sans prise en compte de la règle qui restera par l'intermédiaire de la Sunna
f
12 mars 2011 20:20
Assalam alaikoum

Frère as300, tous les cas d'abrogation sont mentionnés dans ces trois versets :

"Quand Nous remplaçons un verset par un autre verset, et Dieu sait ce qu'Il fait descendre, ils disent : "Tu n'est qu'un inventeur". En fait la plupart d'entre eux ne savent pas" (Coran 16/101).

"Nous te ferons réciter, de sorte tu n'oublies pas, sauf ce que Dieu voudra" (Coran 87/6-7).

"Chaque fois que Nous abrogeons un verset ou que Nous le faisons oublier ("nunsihâ"winking smiley, Nous en apportons un meilleur ou un semblable…" (Coran 2/106). Selon une variante de récitation : "Chaque fois que Nous abrogeons un verset ou que Nous le retardons ("nansa'hâ"winking smiley, Nous en apportons un meilleur ou un semblable…" (Coran 2/106).


Dans les versets 16/101 et 2/106, il est bien mentionné qu'un verset remplace un autre, soit en règle (hukm), soit en récitation (tilâwah), alors que le verset 87/6-7, concerne l'abrogation intégrale (de récitation et de règle), ce qui corresponderait au cas que tu as mentionné pour l'abrogation concernant sourate al-ahzâb (si on suppose qu'une telle abrogation a effectivement eu lieu).
Maintenant, la discussion concerne le cas de l'abrogation de la récitation sans la règle (tilâwa duna lhoukm) et mon objection concerne plus précisement ce cas qui ne corresponderait à aucun des cas figurant dans les trois versets (de l'abrogation), même si le texte (du premier lien) parle de ce cas (cas numéro 3) comme étant un cas figurant dans le verset 2/106. Toutefois, ce verset parle d'un verset, meilleur ou sempblable, apporté, correspondant au verset abrogeant, alors que pour ce cas discuté (numéro 3), il n'y aurait pas de verset abrogeant, sinon il abrogerait la règle, supposée maintenue, du verset abrogé.
f
12 mars 2011 23:06
Assalam alaikoum

Je ne sais s’il y a divergence en cette question, mais une abrogation pure et simple, où un verset ou plusieurs versets seraient abrogés et levés purement et simplement du Coran, comme celle qui aurait concerné sourate al-Ahzâb, franchement je n’en suis pas convaincu et j’en doute fortement.
Ce genre d’abrogation, qui concernerait le texte, on peut le trouver dans ces deux versets :

"Nous te ferons réciter, de sorte tu n'oublies pas, sauf ce que Dieu voudra" (Coran 87/6-7).

"Chaque fois que Nous abrogeons un verset ou que Nous le faisons oublier ("nunsihâ"winking smiley, Nous en apportons un meilleur ou un semblable…" (Coran 2/106).

Le terme "faire oublier" est susceptible de porter cette signification qu’un ou plusieurs versets, soient abrogés et levés de la récitation. Toutefois, le verset 2/106 précise bien (le verset 87/6-7 n’en donne pas de précision supplémentaire) et affirme que tout verset qui fut abrogé et levé, de cette manière, est remplacé par un autre meilleur ou semblable à lui, ce qui donne sens à cette abrogation, et ne laisse pas place à une abrogation qui serait, en quelque sorte, fortuite.
a
13 mars 2011 00:05
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Je ne sais s’il y a divergence en cette question, mais une abrogation pure et simple, où un verset ou plusieurs versets seraient abrogés et levés purement et simplement du Coran, comme celle qui aurait concerné sourate al-Ahzâb, franchement je n’en suis pas convaincu et j’en doute fortement.
Ce genre d’abrogation, qui concernerait le texte, on peut le trouver dans ces deux versets :

"Nous te ferons réciter, de sorte tu n'oublies pas, sauf ce que Dieu voudra" (Coran 87/6-7).

"Chaque fois que Nous abrogeons un verset ou que Nous le faisons oublier ("nunsihâ"winking smiley, Nous en apportons un meilleur ou un semblable…" (Coran 2/106).

Le terme "faire oublier" est susceptible de porter cette signification qu’un ou plusieurs versets, soient abrogés et levés de la récitation. Toutefois, le verset 2/106 précise bien (le verset 87/6-7 n’en donne pas de précision supplémentaire) et affirme que tout verset qui fut abrogé et levé, de cette manière, est remplacé par un autre meilleur ou semblable à lui, ce qui donne sens à cette abrogation, et ne laisse pas place à une abrogation qui serait, en quelque sorte, fortuite.

Le problème est bien le: "je pense", cela n'a pas trop de valeur dasn ce type de débats malheureusement...
L'abrogation par la récitation n'implique pas forcément ce que tu dis

A propos de la sourate Al ahzab, je ne peux clairement dire en quoi consistaient les versets, mais quand tu vois la longueur qu'il manque à la sourate al ahzab pour arriver à celle de la sourtae al baqarah, il ne peut y avoir que du naskh al hukm
Quoi qu'il en soit, il est historiquement prouvé que des versets furent retirés purement et simplement. Regarde dasn les collections de hadith habituelles. Et tu verras par toi-même. Je ne vais pas faire de liste de tous ces hadith, ça n'est pas mon travail et je ne suis pas savant.
Mais pour le naskh at tilawa wal hukm, le hadith sur les dix ou cinq allaitements instituant une parenté sont abrogés et on ne trouve pas de règle concernant cela dans le Coran. Tu peux dire que cela ne change rien et nier leur existence. Mais cela ferait du mal au système et à la science du hadith.
Si tu fais une amnésie de cet épisode, tu donnes bien évidemment une porte ouverte à ceux qui disent que le Coran n'est pas complet, n' a pas été recensé de manière complète, car ils retrouveront un certain nombre de versets ou de sourates n'existant pas dans la vulgate actuelle. Et ce type d'explication est logique et satisfaisant...
Notre argument nous permettant d'affirmer que le Coran est complet, au sens que c'est bien la version que Dieu a voulu que l'on ait, que le Prophète a communiqué, ne réside pas uniquement dans le verset coranique de préservation du dhikr (ce qui entrainerait un raisonnement circulaire). Nous avons un certain nombre de preuves historiques et cela, même gens du livre est d'accord avec moi (enfin j'espère)
La réalité est bien plus complexe, avec les variantes de récitation du Coran, les chaines de transmission du Coran jusqu'au Prophète, quelles sont les conditions d'acceptation des variantes, l'universalisation du texte....Ca n'est pas de la magie, c'est par l'intermédiaire d'hommes que le Coran a été préservé.
Et tu changes d'avis en quelques heures sur un sujet aussi important, je m'excuse, mon frère, mais je ne vais pas discuter de principes de base qui n'ont remis en cause que par une poignée de mutazilites...

De toute façon, une autre preuve puissante en faveur de la conservation du Coran est bien le consensus des compagnons à propos de la vulgate d'Uthman. Vous pouvez être sûrs qu'il y aurait eu un bain de sang si quelqu'un aurait osé touché au Coran. Les sectes ne critiquent les autres que par les hadith, personne ne joue avec le Coran, et sait qu'il ne peut le faire.
f
13 mars 2011 11:33
Assalam alaikoum

Mon frère, encore une fois tu me fais dire, si c'est le cas, ce que je n'ai pas dit. En aucun cas je ne remets en cause l'intégralité du Coran, de plus je n'ai pas changé d'avis.
En premier lieu, ma discussion concernait précisement le naskh de récitation sans règle (tilâwa bidun hukm), alors que dans mon dernier message, la discussion concerne l'abrogation qui serait pure et simple d'un ou de plusieurs versets. Dans cette question, comme dans l'autre, je me suis basé sur les trois versets parlant de l'abrogation (je ne me suis pas basé sur "je pense"winking smiley, et là le Coran est bien clair et explicite, ne laissant pas de doute que tout verset qui aurait été abrogé et levé, c'est pour être remplacé par un autre, meilleur ou semblable à lui.
Donc c'est le Coran qui le déclare clairement, et le fait d'affirmer ceci ne remet pas en question l'intégralité et l'authenticité du Coran, peut-être au contraire, ça la consolide et ferme la porte à toute confusion à ce sujet.

Je voudrais ajouter, pour supporter ce que j'avance, ce paragraphe du deuxième texte (deuxième lien) où l'on affirme que les versets qui ont été véritablement abrogés sont en très petit nombre, on parle de cinq versets qui ont été abrogés, en hukm :

C'est pourquoi on lit parfois que le nombre de versets du Coran qui sont "mansûkh" atteint 500 ; et si tu réfléchis, tu verras même que ce genre de versets (avec le sens littéral de naskh qui était utilisé par les sahâbas et les premiers 'ulemas) est innombrable. Par contre, si on emploie le terme "mansûkh" avec le sens que lui donnent les ulémas postérieurs [à savoir l'abrogation], alors les versets véritablement abrogés sont en très petit nombre (…)" (Al-Fawz ul-kabîr fî ussûl it-tafsîr, pp. 53-54). Shâh Waliyyullâh démontre, dans les pages suivantes, que les versets coraniques dont la récitation se fait encore mais dont la règle a réellement été abrogée sont seulement au nombre de 5(Ibid., pp. 55-60).



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/03/11 12:16 par faqir.
a
13 mars 2011 12:09
Salam

A aucun moment, je te jure que je n'ai soutenu que tu remettais en cause l'intégralité du Coran.
Je demande comment expliquer le fait que l'on trouve tant de versets du Coran dasn les ouvrages de tafsir, de sunna, etc, etc
Surtout dasn les ouvrages classiques de sunna
Et pour beaucoup de versets on ne trouve pas de "meilleur" ou de "semblable" verset...

Je soutiens que dire que ces traditions rapportées sont inventées est non scientifique et contre-historique
Il existe des versets qui ont été abrogés tout simplement, car par exemple, ils n'étaient plus adaptées au contexte de révélation sans qu'il y ait d'autres versets.

Je répète bien ici: je n'ai jamais dit que tu mettais en doute l'intégrité du Coran (que Dieu nous préserve de cela), c'est plutôt à l'authenticité de hadith sahih que tu mets en doute (et c'est ce à quoi veulent nous amener les chiites)
f
13 mars 2011 12:22
Assalam alaikoum

Mon frère, ce n'est pas la peine de jurer, je te crois.
Regarde le rajout que j'ai mis dans mon message précédent, que j'ai tiré du deuxiéme texte (du deuxième lien) que tu as mis en partage, et qui confirme que les versets qui ont été vraiment abrogés, au sens propre utilisé par les 'ulemas postérieurs, sont en très petit nombre, on parle de cinq versets abrogés, en hukm.
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