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Antibiotiques ou thérapie bactériophages
22 septembre 2006 10:55
Hier soir j’ai regarder a la deux une émission medicale ; la GUERRE DES PHAGES
Des personnes atteintes de maladie nosocomial,n’arrivait pas à se débarrasser des staphylocoques, qui les tuer peu a peu, et qui était très résistant aux Antibiotiquessad smileyque leurs médecins, l’un en Italie, l’autre aux états unis, leurs avait prescrit.
ont était se soigner en goeorgie, un pays très pauvre, mais qui est le seul apparemment a avoir continuer des recherches sous forme thérapeutique DES PHAGES! à Tbilisi en Georgie.
ces personnes après traitement sont ressorties guérit ! alors que dans leurs propres pays,ils étaient condamner à mourir sad smiley J’ai beaucoup aimé ce documentaire! et me suis demander; pourquoi les pays soit disant développer, n’en ferait pas autant?
ce matin j’ai fait des recherches sur cette bobette miraculeuse thumbs up et voilà ce que j’ai trouvé entre autres, c’est hallucinant.

Des virus dans votre assiette
par Judith Alain -
En août dernier, l’agence fédérale américaine de la FDA (U.S. Food and Drug Administration) a accepté l’utilisation d’un additif alimentaire antimicrobien, constitué de 6 virus, appelés bactériophages, pour les produits de la volaille. Il s’agit d’une ouverture considérable dans le domaine de la microbiologie et de la médecine moderne.

Une approbation de ce type est une première pour la FDA. Antérieurement, on se débarrassait des phages dans le domaine alimentaire parce qu’ils attaquent les bactéries essentielles à la fabrication du fromage ou du yogourt. Or, dans ce cas précis, les phages sont utilisés pour détruire une bactérie pathogène, la L. monocytogenes qui se retrouve sur les produits de la volaille prêts à la consommation. Provoquant une infection bactérienne appelée la listériose, la bactérie touche, chaque année, près de 2500 personnes aux États-Unis en causant la mort de 500 d’entre elles. Les manifestations cliniques peuvent être bénignes, comme une gastro-entérite ou, plus graves, comme la bactériémie, la méningo-encéphalite, l’avortement et l’accouchement prématuré chez la femme enceinte.

« Il était temps que [ça arrive], parce qu’on a toute la technologie pour le faire » explique le professeur Sylvain Moineau du département de biochimie et de microbiologie de l’UL. Comme les phages infectent uniquement des sous-groupes précis de bactéries, ils ne peuvent pas infecter une cellule humaine. Il n’y a donc aucun danger pour l’humain. « Ce que les gens ne savent pas, c’est que l’on mange régulièrement des phages. Il y en a dans l’eau, dans la nourriture, et même dans notre intestin. Ce n’est donc vraiment pas nocif pour la santé », souligne le professeur.

Or, la fabrication d’un antimicrobien à partir de phages n’est pas un procédé si simple en soi. « Je suis agréablement surpris de voir qu’une entreprise a réussi, car il y a plusieurs questions à résoudre pour produire un ou des phages », ajoute Sylvain Moineau. En effet, pour se multiplier, le virus a besoin d’une cellule qui, dans le cas présent, est une bactérie pathogène. Le phage infecte la bactérie et se reproduit à l’intérieur de son hôte à même ses nutriments. À la suite d’une multiplication importante, la bactérie explose sous l’effet de son intrus, libérant ainsi de nombreux phages. Cependant, afin de garder uniquement le virus qui, lui, n’est pas pathogène, on doit procéder à une série de filtrations pour éliminer toutes traces de la bactérie nuisible. C’est ce qui a été réussi par la compagnie Intralytix Inc située à Baltimore aux États-unis.

Selon Louis-Charles Fortier, chercheur postdoctoral en microbiologie à l’UL : « l’intérêt de cette approbation par la FDA c'est que ça ouvre la porte à la thérapie par les phages chez l'humain.» Entre un mélange de phages répandu sur de la viande de consommation et l’administration de phages par voie orale, la marge n’est pas grande. « Il suffit de renforcer la recherche dans ce domaine et on pourrait développer des mélanges de phages pour d’autres pathogènes dans un avenir pas si lointain » ajoute-t-il.

Les phages, une nouveauté?
Les phages ont été découverts en 1915 par le Britannique Frederick Twort et en 1917 par le Québécois Félix d’Hérelle et, dès leur découverte, ils ont été utilisés pour lutter contre les infections bactériennes, bien avant l’ère des antibiotiques. La thérapie par les phages s’est donc poursuivie jusqu’à la deuxième guerre mondiale en Russie, dans certains pays d’Europe de l’Est et même au Canada. Or, pendant la guerre froide, le blocus entre l’ex-URSS et les États-Unis a contribué à la mise de côté de cette pratique par l’occident.

À l’époque, des lacunes scientifiques ont aussi diminué la crédibilité de cette pratique. « Des compagnies ont développé des mélanges de phages supposément miracles qui devaient même éliminer des infections d’origine virale, ce qui est illogique en soi » souligne Louis-Charles Fortier. De plus, les méthodes d’autrefois ne permettaient pas d’obtenir des préparations très stables. Après un certain temps, les phages n'étaient plus efficaces. Cet ensemble d’échecs en plus de l’arrivée des antibiotiques vers le milieu des années 40 ont confiné cette thérapie à l’oubli. Aujourd’hui, avec l’augmentation subite de la résistance aux antibiotiques, on porte de nouveau un regard sur cette forme de thérapie.

Solutions aux résistances bactériennes
« Cet été, les Instituts de recherche en santé du Canada, IRSC, ont fait un appel d’offres aux chercheurs canadiens afin qu’ils soumettent des projets visant à trouver des alternatives aux antibiotiques, les phages étant évidemment une des alternatives suggérées » souligne le professeur Sylvain Moineau. Les IRSC vont même jusqu’à envoyer des chercheurs en Russie pour établir des collaborations en recherche. « Ces gens-là ont les connaissances, car ils travaillent là-dessus depuis plusieurs années », ajoute le professeur.

Un des concepts importants de la thérapie par les phages est de ne pas utiliser uniquement un type de phage pour éviter la formation de souches résistantes. Plusieurs phages vont donc infecter la même bactérie, mais en utilisant des portes d’entrées différentes. Ainsi, même si une bactérie devient résistante à un phage, les autres sont en mesure de l’infecter, car ils utilisent une voie différente. Il s’agit vraiment d’une alternative pour contrer la problématique des résistances aux antibiotiques.

De plus, « contrairement aux antibiotiques, où il faut compter des années pour trouver une molécule légèrement différente afin de contourner une résistance bactérienne, avec les phages, cela se fait tout seul » explique Louis Charles-Fortier. Les bactéries et les phages évoluant ensemble, il suffit de les mélanger pour voir l’apparition de mutants. Ceux-ci peuvent ensuite infecter une bactérie anciennement résistante. « L’évolution peut être très rapide. Ici, en laboratoire, on est capable d’obtenir en quelques jours des bactéries résistantes aux phages, mais les phages sont, eux aussi, capables de réinfecter ces bactéries en quelque jours » ajoute-t-il. Ce processus très rapide avantage grandement les phages dans le traitement des bactéries résistantes.

La FDA ayant accepté l’utilisation des phages pour les aliments de consommation, la barrière n’est plus très grande pour les applications médicales à venir.

source [www.impactcampus.qc.ca]
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
B
29 janvier 2009 10:35
Je réanime ce sujet en me permettant de vous signaler un livre (dont je suis l’auteur) qui vient de paraître aux éditions FAVRE : Des virus pour combattre les infections ou La phagothérapie : renouveau d’un traitement au secours des antibiotiques.
J’ai pensé que, peut-être, ce livre pourrait vous intéresser, et qui sait, être signalé ici.
Vous pouvez en savoir plus en consultant mon site GEEPhage consacré à cette therapeutique que j'ai pratiqué et partique encore occasionnellement.
Bien cordialement
30 janvier 2009 09:35
Bonjour Bacter smiling smiley merci pour le lien et le livre smiling smiley je vais essayer de le trouver ou le commander a la FNAC
En effet je suis très intéresser par cette Thérapie, d'autant plus que les antibiotiques font de moins en moins d’effets.
J’ai était troubler de voir dans l'émission que j'ai vu en 2006, qu'un patient a put guérir en quelques jours d'une infection a staphylocoque doré ! alors que la plupart des personnes qui on sont atteintes aujourd’hui traîne le problème pendant plusieurs années, et parfois en meurt sad smiley
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
d
3 avril 2013 00:32
maman est atteinte d'un staphilocoque doré depuis 21ans, malgré les antibio pyostacine et fucidine, rien y a fait, le staphylo est tjrs présent, j'aimerai la soigner avec des bacteriophages, comment dois-je faire et ou me procurer cette bacterie, merci de me renseigner.
C
4 avril 2013 17:15
Bonjour,
J'ai moi-même contracté le staphylocoque doré il y a 7 ans au cours d'une hospitalisation à la suite d'une infection invasive à méningocoque type C et de nombreuses complications. Antibiotiques et curetages osseux n'y font rien. L'infection est toujours là. Parfois endormie, parfois active. J'ai fait un nouveau prélèvement la semaine dernière pour confirmer qu'il s'agit toujours du même germe et une scintigraphie m'attends demain.

Je n'ai même pas 30 ans et l'idée de faire des cures d'antibiotiques à répétition, des bains de Dakin ou de subir opération sur opération pour finalement subir une amputation du pied ne me dit vraiment rien.

Je cherche une solution et tous les articles que je lis depuis quelques jours sur les bactériophages me semble ouvrir une piste plus qu'intéressante.

J'ai vraiment besoin d'aide pour prendre contact avec un médecin qui pratique ce type de thérapie.
Merci d'avance pour votre aide.
 
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