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son amour obsessionnel
L
8 novembre 2012 01:19
salam tout le monde

je vais vous raconter une histoire ancienne ça remonte à 7 ans , bref , j'étais au lycée ,ma meilleure amie m'avait laissé tomber et j'ai décidé de ne plus faire confiance aux filles, bref j'avais 16 ans et j'ai entretenu une relation d'amitié avec un collègue qui était très bizarroïde aux yeux de tout le monde, on se racontait tout , j'ai découvert qu'il avait des complexes à cause de sa maman qui le traitait mal et le frappait depuis qu'il était tout petit , sa mère était déjà morte avant que je le connaisse.

bon, j'ai découvert avec le temps qu'il est pas normal et qu il a des envies suicidaires, et j'étais la seule à le savoir, j'essayais de l'aider et de lui donner envie de vivre mais il m'écoutait pas, je le faisais par pitié et aussi parce que je commençais à avoir des sentiments pour lui, après quelques mois, il est devenu menaçant dans sa façon de parler, il m'a avoué qu il m'aime mais j'ai refusé au début et après je lui ai avoué mon amour, mais il était trop tard car son état s'était trop agavé, il me disait des trucs fou , genre : hier j ai pris des médocs pour mourir et mon père m'a sauvé à la dernière minute- demain je vais faire un accident et il vient après avec une plaque à la jambe et la meilleure c'était un truc politique qu'il comptait faire avec un courant islamique , bon là c'était le comble, j'arrivais plus à le croire,et j'ai réalisé par la suite qu'avant qu on se connaisse il m'avait suivi durant une année et observé et eu des informations sur moi des gens que je connais c'est prk il avait réussi à me manipuler et à utiliser ma compassion ... bref, j'ai mis fin à la relation et je lui ai demandé de ne plus jamais me contacter et je lui ai dis que je n l ai jamais aimé ( je lui ai dit ça pr qu'il me deteste et qu il arrive à m'oublier facilement)

son etat s est agavé pour de vrai, il a quitté sa maison, pour vivre dans la rue, il a commencé a boire à se droguer... et me culpabilisait pour tt, il a dévoilé mes secrets à des gens que je connais et leur disait que j étais la cause de son malheur,
ça 7 ans mnt, qu il me harcele tjrs , il m ajoute à chaque fois avec une nouvelle identité sur facebook, il arrive a obtenir mon num après que je le change, il vient jusqu a chez moi pour me voir, j'avais quitté la ville pendant 4 ans pour les études, il venait m observer de loin et parfois venais me demander qu on revienne ensemble en disant que sa vie ne valait rien sans moi.

la dernière fois que je lui ai parlé c t à peu près un an: il m' a dit une chose qui m' bcp blessé: il m' a dit qu il souhaite me voir souffrir et qu il espere que qd je me marierai mon fils ait le même état et la même vie qu il a vécu et qu'il me pardonnerait jamais, bon je suis désolée pour ce long message mais je n arrête pas de me culpabiliser et je ne sais pas qu est ce que je peux faire pour lui faire comprendre qu il devrait recommencer sa vie sans moi et que jamais je n 'ai eu l intention de lui faire du mal, mais en mm temps je peux pas lui parler, je ne c pas ce qu il pourrait faire d une personne que selon lui l'a laissé tombé alors qu il avait besoin d elle
ps: à chaque fois que quelque chose de mal m'arrive je me dis que c'est peut être da3awat dialo se sont réalisés même si je n'ai jamais voulu le faire souffrir,
merci bcp



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/11/12 01:29 par Like The Rain.
8 novembre 2012 11:54
SALAM?

C'est un taré ce mec, allah y ster faut vraiment qu'il se fasse suivre par quelqu'un. Toi tu ne la jamais fait espere si?? je voit pas pourquoi tu culpabilise. Si il continue de te contacter il faudra que tu envisage de faire quelque chose, car il peut s'en prendre physiquement a toi, quitte a poser une main courante. En 7 ans il t'harcel tjr c'est q'il y a un gros soucis.

Bon courage.
8 novembre 2012 15:16
Alikoumsalam

Comme le dit le dicton, "les histoires d'amour finissent mal en général". Mais on pourrait lui rajouter "qui se ressemblent s'assemblent". Ton histoire comme parce ce dernier et finit mal. Il est clair qu'à un moment de la vie, il arrive qu'on perde nos points de repères pour X raisons, passées ou futurs. Il en ressort souvent un sentiment d'amertume, un sentiment de violence en vers soi et envers les autres pour les punir et se punir par rapport à ce qui arrive. C'est ma faute car j'ai été naïf/naïve et c'est la faute aux autres qui je suis mal, dans cet état.

Toi, dans l'histoire, tu as perdus ta meilleure amie, ce qui a engendré une douleur que peut de gens pouvaient comprendre, mais que tu retrouvais chez ce garçon "à part", souffrant comme toi. Et souvent à tort ou à raison, des gens ont besoin de croiser leurs expériences, ou se rassurer par rapport à d'autres plus malheureux. Pour ce garçon, la coupable est toute désignée : la femme. La figure féminine coupable de tous ses maux passés et futurs. Mais le paradoxe de l'existence humaine est que le poison est aussi l'antidote : l'amour. Ce qui nous fait souffrir nous soigne. C'est ce que tu as tenté de faire avec ce rapprochement. L'amitié étant un amour pour une personne à un degré particulier, tu as rebondi avec cette histoire pour soigner le passé avec des référents "plus sûrs" que sont les hommes. Erreur ! Sauf que cela prévaut pour un être qu'on dirait équilibré mentalement.

Et là, c'est le drame. Puisqu'en voulant aider la personne dans les sables mouvements, tu as fini par sombrer aussi. Prise au piège d'un amour impossible, violent, cruel, mais sublime comme dans les histoires impossibles de la belle et la bête, la belle et le bad boy. Que faire ? La fuite en avant ramène toujours en arrière ! Il te suit, il t'épie, t'envahit, il t'étouffe, au point que le futur que toute fille/femme veut bleu et rose s'éloigne.

Là, on est dans l'obsessionnel, la tragédie antique voire shakespearienne, où la mort deviennent le seul échappatoire à cette folie, à cette souffrance qui semble s'être gravée dans la peau.

Ce garçon est plus que perturbé. Il lui faut un psy plus qu'une femme pour guérir ses maux. Car la figure de la mère castratrice est toujours présente à son esprit. Et pour lui, qui a développé une certaine paranoia vis à vis des femmes, des autres qui le dénigrent (ce qui appuie les actes de sa défunte mère), il arrivera un moment ou un autre où tu lui feras encore du mal. Et c'est là que tu commences à paniquer, à baliser comme dirait nos petits jeunes.

Le futur étant l'espoir d'une renaissance, et pour lui tu es ce futur qui existe sans être présent, alors on pourrait envisager le pire des scénarios (Allah y stire) où le coupable (victime aussi) se venge de la "femme" qui continue de le dominer, de le faire souffrir... en le renvoyant toujours vers ses doutes et ses angoisses les plus intimes dont les dépressifs recouvrent les parois de leur existence.

Un conseil : ne reste pas dans ton coin à attendre que les choses se passent, d'autant que tu dois penser à toi, à ton futur, à ta vie de femme. Il faut parler de cette histoire autour de toi, te confier à tes proches pour te protéger et d'orienter dans tes choix et désirs. Il faut te libérer de cette charge de culpabilité que tu traines. La seule responsable de son état est SA MÈRE. point barre
Car à défaut de cela, tu continueras à broyer du noir et à t'enfoncer dans tes doutes et frustrations dont beaucoup de femmes ne sortent jamais "entière", avec l'impression d'avoir raté leur vie pour des futilités, des gens qui en valent pas la peine, malgré tout le respect qu'elles leur doivent.

Je t'invite à lire aussi cette ancienne intervention sur le fait de "faire ami" avec une personne dépressive winking smiley

Bon courage et continuation

Amicalement,

Môh Tsu
Ma Sha Allah !!! "[i]Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ![/i]" (Lavoisier) [Bienvenue au Yabi Poésie Club]([url=http://www.yabiladi.com/forum/yabi-poesie-club-7-3375889-5377811.html#msg-5377811])
8 novembre 2012 21:23
Citation
Moh Tsu a écrit:
Alikoumsalam

Comme le dit le dicton, "les histoires d'amour finissent mal en général". Mais on pourrait lui rajouter "qui se ressemblent s'assemblent". Ton histoire comme parce ce dernier et finit mal. Il est clair qu'à un moment de la vie, il arrive qu'on perde nos points de repères pour X raisons, passées ou futurs. Il en ressort souvent un sentiment d'amertume, un sentiment de violence en vers soi et envers les autres pour les punir et se punir par rapport à ce qui arrive. C'est ma faute car j'ai été naïf/naïve et c'est la faute aux autres qui je suis mal, dans cet état.

Toi, dans l'histoire, tu as perdus ta meilleure amie, ce qui a engendré une douleur que peut de gens pouvaient comprendre, mais que tu retrouvais chez ce garçon "à part", souffrant comme toi. Et souvent à tort ou à raison, des gens ont besoin de croiser leurs expériences, ou se rassurer par rapport à d'autres plus malheureux. Pour ce garçon, la coupable est toute désignée : la femme. La figure féminine coupable de tous ses maux passés et futurs. Mais le paradoxe de l'existence humaine est que le poison est aussi l'antidote : l'amour. Ce qui nous fait souffrir nous soigne. C'est ce que tu as tenté de faire avec ce rapprochement. L'amitié étant un amour pour une personne à un degré particulier, tu as rebondi avec cette histoire pour soigner le passé avec des référents "plus sûrs" que sont les hommes. Erreur ! Sauf que cela prévaut pour un être qu'on dirait équilibré mentalement.

Et là, c'est le drame. Puisqu'en voulant aider la personne dans les sables mouvements, tu as fini par sombrer aussi. Prise au piège d'un amour impossible, violent, cruel, mais sublime comme dans les histoires impossibles de la belle et la bête, la belle et le bad boy. Que faire ? La fuite en avant ramène toujours en arrière ! Il te suit, il t'épie, t'envahit, il t'étouffe, au point que le futur que toute fille/femme veut bleu et rose s'éloigne.

Là, on est dans l'obsessionnel, la tragédie antique voire shakespearienne, où la mort deviennent le seul échappatoire à cette folie, à cette souffrance qui semble s'être gravée dans la peau.

Ce garçon est plus que perturbé. Il lui faut un psy plus qu'une femme pour guérir ses maux. Car la figure de la mère castratrice est toujours présente à son esprit. Et pour lui, qui a développé une certaine paranoia vis à vis des femmes, des autres qui le dénigrent (ce qui appuie les actes de sa défunte mère), il arrivera un moment ou un autre où tu lui feras encore du mal. Et c'est là que tu commences à paniquer, à baliser comme dirait nos petits jeunes.

Le futur étant l'espoir d'une renaissance, et pour lui tu es ce futur qui existe sans être présent, alors on pourrait envisager le pire des scénarios (Allah y stire) où le coupable (victime aussi) se venge de la "femme" qui continue de le dominer, de le faire souffrir... en le renvoyant toujours vers ses doutes et ses angoisses les plus intimes dont les dépressifs recouvrent les parois de leur existence.

Un conseil : ne reste pas dans ton coin à attendre que les choses se passent, d'autant que tu dois penser à toi, à ton futur, à ta vie de femme. Il faut parler de cette histoire autour de toi, te confier à tes proches pour te protéger et d'orienter dans tes choix et désirs. Il faut te libérer de cette charge de culpabilité que tu traines. La seule responsable de son état est SA MÈRE. point barre
Car à défaut de cela, tu continueras à broyer du noir et à t'enfoncer dans tes doutes et frustrations dont beaucoup de femmes ne sortent jamais "entière", avec l'impression d'avoir raté leur vie pour des futilités, des gens qui en valent pas la peine, malgré tout le respect qu'elles leur doivent.

Je t'invite à lire aussi cette ancienne intervention sur le fait de "faire ami" avec une personne dépressive winking smiley

Bon courage et continuation

Amicalement,

Môh Tsu

très bonne analyse !!
 
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