Dans le cadre de la nouvelle politique migratoire marocaine, le ministère chargé des affaires de la Migration a rendu publiques ce vendredi, trois notes de synthèse concernant les avant-projets de lois sur la remise à niveau du cadre juridique concernant l’immigration, l’asile et la traite des êtres humains.
Depuis 4 mois, des associations soutiennent comme elles peuvent les migrants qui sont arrêtés par la police au nord et relâchés à Casablanca et Rabat pour les empêcher de passer illégalement en Espagne. Hier, la première d’entre elles, submergée par des centaines de demandes, a dû fermer son centre.
2,3% des migrants qui ont déposé une demande de régularisation ont finalement obtenu une carte de résident, a révélé hier un séminaire sur l’intégration sociale des migrants. Le processus est encore long et rencontre plus d’une difficulté.
Les militants des droits de l’homme saluent la décision du Conseil du gouvernement d’adopter le projet de loi modifiant le fonctionnement de la justice militaire au Maroc. Bientôt, les civils ne pourront plus être jugés devant le tribunal militaire.
L’affaire des 16 migrants morts noyés dans une tentative d’entrée à la nage à Ceuta a créé une grosse polémique de l’autre côté de la Méditerranée. Le ministre de l’Intérieur espagnol est même appelé à se prononcer aujourd’hui au Congrès pour expliquer les agissements de la Guardia civil qui a utilisé des balles en caoutchouc contre les migrants.
Le jeune migrant subsaharien Mamadou Diarra n’a pas été présenté ce matin devant le tribunal militaire de Rabat pour la première audience de son procès contrairement à ce qui était prévu. Accusé du meurtre d’un militaire à la frontière avec Melilla il y a un an et demi, il n’a été entendu qu’une seule fois par un juge d’instruction alors qu’il est en prison
Le processus de régularisation des migrants a été lancé depuis un peu moins d’un mois. Les irréguliers se déplacent nombreux dans les wilayas malgré la crainte d’être fichés et les difficultés rencontrées pour remplir les conditions requises. 950 dossiers ont d’ores et déjà été déposés à Rabat.
Des associations de défense des droits des migrants subsahariens demandent au gouvernement de cesser les expulsions de Subsahariens en situation irrégulière pour établir un climat de confiance nécessaire au processus de régularisation qui sera lancé en janvier.
La décision des autorités marocaines de régulariser les sans papiers répondant à certains critères dès 2014 a été ouvertement accueillie par les associations de défenses des migrants. Cependant, l’une d’entre elles dénonce l’expulsion courant novembre d’immigrants subsahariens vers la Mauritanie. Une pratique qui, selon elle, est récente. Elle craint même
Quelques heures après l’officialisation de la régularisation des sans papiers au Maroc à partir de 2014, les associations de défense des droits des migrants ont exprimé leur adhésion à la nouvelle orientation migratoire du royaume. Toutefois, elles n’ont pas manqué de souligner que le chemin est encore long.