Loin d’être un fleuve tranquille, la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara a été précédée par un long bras de fer politique et diplomatique avec le Maroc.
Sous la pression du Conseil de transparence et de bonne gouvernance, les services de la présidence du gouvernement espagnol ont reconnu n’avoir aucune information sur la lettre adressée par Pedro Sánchez au roi Mohammed VI, portant sur le soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara.
Trois mois après avoir reconnu officiellement l’ouverture de négociations avec le Maroc en vue de lui céder le contrôle de l’espace aérien du Sahara, le gouvernement espagnol fait machine arrière. La décision préoccupe des milieux diplomatiques et sécuritaire à Madrid.