Le désaccord politique entre le Maroc et l’Algérie autour du différend du Sahara occidental «demeure une entrave à la coopération anti-terroriste bilatérale et régionale», selon le rapport sur le terrorisme dans le monde du Département d’Etat américain. Khalid Chegraoui, professeur de l’enseignement supérieur à l'Institut des études africaines nous livre son analyse. INTERVIEW.
Les politiques migratoires en Afrique sont à la fois un héritage du colonialisme et un nouveau défi que doivent relever les Etats africains. Rencontrés par Yabiladi, de nombreux chercheurs qui se sont penchés sur le sujet nous expliquent les enjeux et les dimensions de ce phénomène.
En 1958 à Tanger, les représentants du FLN, du Néo-Destour tunisien et de l’Istiqlal se sont réunis pour aborder le projet de l’intégration maghrébine. Six décennies plus tard, quatre formations issues de la même région tentent de réactiver ce projet, tout en l’actualisant par une ouverture sur le Sahel et l’amazighité.
En l’absence de l’Algérie, le Maroc a pris part ce matin à une réunion sur le financement de la force G5 du Sahel, tenue à Bruxelles. Devant les participants, Nasser Bourita souligne que le «Sahel n’est le champ exclusif de personne».
Le Sahel échappe de plus en plus au contrôle de l’Algérie. Si le voisin de l’Est a accepté à contrecœur les présences militaires française et américaine, il refuse que le Maroc étende son influence dans la zone. Ce qui explique le lancement d'une opération visant à ressusciter la Coordination de Tamanrasset. Détails.
Le Maroc ne cache plus ses ambitions au Sahel ; il souhaite être un acteur décisif dans la stabilisation de la région. En témoigne sa proposition de former les unités de la force G5 au Sahel, dont l’opérationnalisation accuse du retard.
La Coordination de Tamanrasset, lancée en automne 2009, refuse de disparaitre. Même morte cliniquement, ses promoteurs tentent de brandir son ombre pour glaner quelques points politiques au Sahel. Une région où se joue un face-à-face de plus en plus déclaré entre la France et l’Algérie. Le Maroc pourra y jouer un rôle déterminant.
Ecarté par les Algériens en 2009 de la «Coordination Tamanrasset», le Maroc a désormais une opportunité pour participer à la stabilisation du Sahel en apportant un appui financier, militaire ou logistique à la force que le Conseil de sécurité s’apprête à autoriser dans les prochaines heures. Détails.