La Cour d'appel de Casablanca a rendu son verdict jeudi soir : la peine capitale pour Najib Zaimi, chef d'un réseau international de drogue. Son principal acolyte, Hicham Chouhou, devra purger une peine en prison à vie. Cette condamnation relance le débat sur l’abolition de la peine de mort. La dernière exécution en date avait eu lieu en 1993.
Les auteurs de l’attentat de Marrakech, perpétré en avril dernier, méritent-ils la peine de mort ? C’est la question qui se pose aujourd’hui, à quelques heures de l’ouverture de la phase décisive du procès, celles des plaidoiries. Les familles des victimes ne réclameront pas une condamnation à mort. Cependant, la peine capitale peut être invoquée par le parquet général, étant
Le Maroc a aboli de fait la peine de mort, mais elle reste inscrite dans son Code pénal. Le royaume dit adopter une démarche progressive dans l’abolition de la peine capitale. La réforme pénale en cours prévoit de soumettre toute condamnation à la peine de mort à l’unanimité d’un collège de juges. Un pas important mais insuffisant, dixit les abolitionnistes.
A l’approche de la Journée mondiale contre la peine de mort, le débat sur cette pratique refait surface au Maroc. Certes, aucune exécution n’a eu lieu depuis 1993, mais la peine capitale est toujours une réalité au Maroc. Le Royaume enverrait un signe fort en devenant la première nation arabo-musulmane à abolir la peine de mort. L’Union européenne (UE) a d’ailleurs appelé à des efforts dans ce