Les relations entre les ONG des droits de l'homme et les autorités marocaines se sont tendues ces dernières années. Interdictions de manifester ou de se réunir, répressions policières, ennuis judiciaires sont, entre autres, les exemples récents pointés par les associations réunis autour du collectif RAVI. Pour dresser un panorama de la situation des droits humains et des libertés publiques au Maroc, le journaliste Hicham
La plus importante association des droits de l’Homme au Maroc a célébré son 36ème anniversaire par des sit-in organisés dans plusieurs villes du Maroc. Hier soir, des membres du bureau central de l’AMDH et des militants se sont rassemblés devant le parlement pour dénoncer les «interdictions» des activités de l’association et les «violations des libertés».
Le 14 septembre 2006, le journal Libération annonçait en première page : «les tombes de Bennouna et Alaoui localisées» (1). Le 23 septembre, une exhumation médiatisée des dépouilles est effectuée pour procéder à un prélèvement afin d’identifier les corps par comparaison génétique entre l’ADN des dépouilles et celle des membres de leur famille.
Le très sinistrement célèbre centre de détention «El Kourbis» est sous les feux des projecteurs, après que des restes de cadavre humain, probablement ceux d'un opposant, ont été trouvé, tout près de ce lieu. Une découverte qui pourrait en cacher bien d’autres.
Après plus de quatre mois d’attente, la Haute délégation des prisons à un nouveau patron : Mohamed Salah Tamek. Ce Sahraoui, qui a soutenu le Polisario par le passé, a lui-même connu les prisons marocaines en tant que prisonnier politique. Il succède à Hafid Benhachem qui avait été écarté suite au Danielgate.
Fatéma Oufkir est décédée, hier, à 78 ans. Elle était l’un des membres de la famille Oufkir les moins médiatisés. Au moment de la préparation du coup d’Etat de 1972, l’épouse du général et ministre de la Défense, avait la tête ailleurs, pensant plutôt au divorce. Le cours des évènements lui réservait une autre issue : dix-neuf ans de prison pour un
Dès 2012, Yabiladi analysait les raisons de la quasi disparition du Mouvement du 20 février, à peine un an après sa création. Aujourd’hui, l’un de ces militants, Montassir Sakhi, livre sa propre analyse depuis l’intérieur du Mouvement.
Le royaume a perdu, avant-hier soir, le pionnier de la BD marocaine : Abdelaziz Mouride. En disparaissant, c’est aussi un témoignage, en tant que prisonnier politique ayant vécu les années de plomb, qui s’en va. Mouride avait passé un quart de sa vie enfermé dans les geôles marocaines. Un emprisonnement qu'il a tenu à raconter dans l'une de ses BD.