Actuellement dans les rangs de l’opposition, le PJD bénéficie d’une marge de manœuvre assez large pour exprimer haut fort son soutien au mouvement palestinien Hamas, saluer les attaques menées, le 7 octobre, par sa branche armée et même demander l’expulsion du chef du bureau de liaison israélien au Maroc.
A la suite du bombardement de l’hôpital baptiste d’Al Maamadani dans la bande de Gaza, mardi soir, plusieurs partis politiques au Maroc ont exigé l’expulsion du chef du bureau de liaison d’Israël à Rabat, tandis que des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du royaume. D’autres formations gardent cependant le silence.