Plus des deux tiers de la croissance de la population de l’Union européenne (2,7 pour mille), en 2010, est réalisée par l’immigration. Les pays qui connaissent les plus forts taux de croissance de leur population sont, pour la majorité d’entre eux, des pays qui possèdent un solde migratoire supérieur à la croissance naturelle de leur population.
Si la Commission de l’Agriculture et du développement rural au sein du Parlement européen a justifié son refus de soutenir l’accord de libéralisation des échanges agricoles entre le Maroc et l’Union européenne le 13 juillet, en invoquant principalement les risques sanitaires en provenance du Maroc, elle a surtout défendu les intérêts des agriculteurs français et espagnols. Des milliers d’emplois, de
L’Accord agricole Maroc-UE, récemment rejeté par la Commission de l’Agriculture du Parlement européen, verra son sort fixé en octobre prochain, lors d’un vote en plénière. Malgré ce premier rejet, les agriculteurs espagnols montent au créneau contre le Parti socialiste espagnol (PSOE), qui avait apporté son soutien à l’accord. Ils tentent de forger des divisions internes au PSOE.
Un peu d'espoir pour les chibanis. Le Comité des ministres, organe regroupant les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, a adressé une recommandation aux Etats membres, le 25 mai. L’objectif est de réduire les risques de vulnérabilité, et améliorer le bien-être des migrants âgés.
Les producteurs espagnols imputent au Maroc la baisse des exportations d’orange sur le marché espagnol. Ces accusations prennent le relai des attaques de ces mêmes producteurs espagnols contre les tomates marocaines, accusées de concurrence déloyale. Comme pour les tomates, le Commission européenne reste sourde aux plaintes des exportateurs espagnols.
En dépit d’un fort lobbying de la part des agriculteurs espagnols pour réduire les quotas d’importations accordés au Royaume, la Commission défend le Maroc de toute accusation de concurrence déloyale.
Lors de la conférence «Le Maroc et la France dans l'espace euro-méditerranéen : Enjeux et défis», organisée par le Centre de recherche LINKS, Mohamed Ezzouak, fondateur de Yabiladi.com, a interpellé l'ambassadeur de France au Maroc, Bruno Joubert, sur les questions migratoires et notamment sur la libre circulation des personnes. Nous reproduisons ici son intervention sous forme de lettre ouverte.
Alors que l’Espagne et le Maroc avaient déjà mis en place leur deuxième interconnexion électrique, le député européen Raul Romeva s'inquiète des conséquences écologiques de l'ouvrage. La commission européenne exige de connaître le détail des mesures correctives de compensation de l’impact environnemental mises en oeuvre par le gouvernement espagnol.
Approuvé par les Européens, l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union Européenne (UE) a finalement été prorogé. Le ministre de l'Agriculture a signé l'accord, qui cadrerait avec la stratégie halieutique du Royaume. Le Polisario tente de centrer le débat sur les eaux territoriales au large du Sahara.