Aujourd’hui Luxeradio a consacré son émission "Avec ou sans parure" au lien entre le Maroc et la diaspora marocaine. Il a notamment été question de la participation politique de cette catégorie de Marocains qui représente plus de 10% de la population.
Depuis plusieurs mois, c’est Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME, qui semble avoir pris le gouvernail de l’institution consultative. L’homme multiplie les déclarations à la presse, communique au nom du Conseil alors que le dahir de 21 décembre 2007 portant création du CCME a clairement limité ses prérogatives au niveau de la gestion administrative. Décryptage.
Au Maroc, la participation et la représentation politique des MRE est toujours renvoyée à une date ultérieure. Une proposition de loi sur la réforme du CCME, au demeurant très modérée et de surcroît rédigée par les partis de la majorité, aurait subi le même sort.
Driss Ajbali, coordinateur général du CCME qui aime à se présenter comme Directeur général, fait une nouvelle fois parler de lui. Après une polémique suscitée suite à ses propos sur l’islam au Conseil de l’Europe à Strasbourg, la direction du CCME (la vraie cette fois) vient de publier une mise au point corsée, se désolidarisant totalement des déclarations intempestives de Driss Ajbali.
A défaut d’une réelle participation politique des MRE aux différentes consultations électorales qui se déroulent au Maroc, un projet déposé à la Chambre des représentants propose une solution hybride. Yabiladi a pris connaissance du texte. Détails.
Le CCME n’a plus la cote auprès d’une grande partie de la communauté marocaine installée à l’étranger. Les agissements de son secrétaire général à l’occasion de la journée nationale des MRE ne vont sans doute pas redorer le blason d’une institution dont la popularité est en chute libre.
Une nouvelle instance dédiée aux MRE vient de voir le jour appelée Commission interministérielle chargée des Marocains de l’étranger, et placée directement sous la tutelle du chef de gouvernement. Elle vient de s’ajouter à la fondation Hassan II, au ministère des MRE et au CCME.