Après un long silence, Mohamed Amekraz a enfin abordé son infraction des lois régulant le marché de travail au Maroc. «La mobilité des ressources humaines», ses «préoccupations parlementaires et politiques» et «la pandémie du coronavirus» ont servi au ministre de prétextes pour sa défense.
Dans le Maroc de 2020, les élus fraudeurs de la Caisse nationale de sécurité sociale sont devenus le plus bel exemple de l’insécurité sociale des Marocains.
Le PJD accorde l'absolution aux deux ministres ayant fraudé la CNSS. Pour le parti de la Lampe, le plus grave concerne l'utilisation politique et médiatique de cette affaire.
Des sources médiatiques et au sein de la CNSS confirment qu’une mission d’inspection a été dépêchée dans les cabinets des ministres d’Etat chargé des droits de l’Homme et du Travail et de l’insertion professionnelle, sur fonds du scandale de non-déclaration de certains de leurs salariés.
L’étau se resserre sur Mustapha Ramid. Driss Lachgar, son ancien «allié» pour le projet d’un «front national» entre l’USFP et le PJD en 2009, se mobilise pour l’évincer du gouvernement. Une pression de plus sur El Othmani.