Un duel est en perspective entre le PJD et le PAM autour de la présidence de l’Association marocaine des présidents des communes que dirige actuellement Fouad El Omari. Le PAM veut garder le «trophée». La politique étrangère du royaume en Afrique a également son mot à dire dans sa joute partisane.
A l’approche du 60e jour des consultations lancées par Abdelilah Benkirane après sa nomination par le roi Mohammed VI pour former le prochain gouvernement, les partis politiques tiennent à éclaircir leur position en jetant la responsabilité aux autres. Après les propos d’Aziz Akhannouch, patron du Rassemblement national des indépendants (RNI), Mohand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire a,
Lundi 10 octobre, le roi Mohammed VI désignait Abdelilah Benkirane pour former un gouvernement. Trois semaines après, le secrétaire général du PJD peine à constituer sa majorité. Le RNI, qui parle au nom de ses deux «alliés stratégiques», le MP et l'UC, exige de lui la mise à l’écart de l’Istiqlal. Un diktat auquel le patron de la Lampe refuse pour le moment de se soumettre.
Le scénario qui a suivi les élections communales et régionales du 4 septembre 2015 pourrait se répéter lors de la formation de Benkirane III. Les conséquences de l’élection d’Aziz Akhannouch à la tête du RNI ont chamboulé les calculs de Benkirane, désormais appelé à prendre des décisions délicates.
Abdelilah Benkirane est contraint d’attendre le congrès extraordinaire du RNI pour entamer la seconde phase de ses consultations. Les nouvelles en provenance du Mouvement populaire ne sont guère rassurantes. Beaucoup de voix appelle le parti à basculer dans les rangs de l’opposition.