Avec un retard d’une journée, le jeune marocain, J.W.N, l’ami de Ray Cole, a pu bénéficier de la liberté provisoire. Néanmoins, le Marrakchi qui a connu le Britannique sur les réseaux sociaux, risque encore la condamnation en appel.
La forte mobilisation au Royaume-Uni en faveur d’un britannique emprisonné à Marrakech pour pratiques homosexuelles a contraint la justice marocaine, pourtant réputée lourde, à agir très vite et ordonner la libération du Britannique. A Londres, des parlementaires ont même menacé Rabat de conséquences économiques et diplomatiques si Ray Cole n’est pas libéré.
Le Maroc a voté contre la reconnaissance des droits des homosexuels par l'Onu, le 27 septembre. Une information qui n'a rencontré que l'indifférence des personnalités et intellectuels marocains. Entre la crainte du discrédit et l'homophobie latente, rares sont ceux qui prennent position publiquement pour défendre leurs droits.
Le 21 décembre 2010, l'Assemblée générale des Nations Unies adoptait un amendement qui a rétabli la mention des exécutions des personnes LGBT dans la résolution relative aux exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires. A l’époque, c’était une première. Le 26 septembre 2014, le Conseil des droits de l’Homme à Genève consacre, désormais, les droits des LGTB.
A peine âgée de 18 ans, Layla avait découvert son homosexualité. Ses parents ne pouvant accepter son orientation sexuelle, ont préféré la croire possédée par le démon.
La championne marocaine de cyclisme Asmaa Namli met terme à sa carrière sportive mais de la plus terribles des manières. Condamnée pour détournement de mineure et homosexualité, la coureuse cycliste purge depuis quelques semaines une peine de 2 mois de prison ferme. Détails.