Daté de 1984, un document de la CIA revient sur le rôle de l’Algérie dans le renforcement des relations du Front Polisario avec l’Iran et la Syrie. Par ses manœuvres, Alger a tenté de contrer le rapprochement entre feu Hassan II et Mouammar Kadhafi, au cours de la moitié des années 1980.
Alors que la Libye prend ses distances du projet algérien d'union du Maghreb sans le Maroc et que la Mauritanie refuse toujours d’y adhérer, l’agence officielle de presse en Algérie (APS) publie une dépêche en forme d’acte de décès de l’Union du Maghreb Arabe (UMA).
Depuis le coup d’Etat de Mouammar Kadhafi contre le roi libyen Idris El-Senussi, les relations avec le Maroc n’étaient plus au beau fixe. Les tensions étaient telles que les deux régimes souhaitaient se renverser l’un et l’autre. Les relations ont connu des hauts et des bas, jusqu’au Printemps arabe de 2011 en Libye.
Dans un discours prononcé en 1985, l’ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a affirmé avoir été à l’origine de la création du Front Polisario. Selon lui, le but initial du mouvement séparatiste n’était pas d’établir un nouvel Etat, mais plutôt de se soulever contre la colonisation espagnole.