Depuis deux semaines, la question du Sahara occidental est un sujet de débat à l’ONU, précisément à la 4ème commission, où Marocains et Algériens ont mobilisé leurs partisans. Une confrontation qui s’est soldée par un match nul. Le projet de résolution soumis à l’Assemblée générale devrait satisfaire les deux parties.
Le Sahara a dominé, la deuxième partie du discours royal à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle année parlementaire. Le roi Mohammed VI a appelé l'ensemble de la classe politique à une mobilisation permanente et à ne pas attendre de feu vert pour entreprendre parce que la situation est difficile.
Il faut s’attendre à un duel maroco-algérien au conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU. Les deux pays sont candidats pour l'un des sièges du CDH réservés à la zone africaine. Rabat aurait les faveurs des pronostics.
Face au silence intrigant du Maroc au sujet du dossier de Ceuta et Melilla pour le porter devant l'ONU, une eurodéputée britannique vient de réagir aux demandes de souveraineté espagnoles en demandant à Madrid de quitter les deux villes occupées.
En marge de l’Assemblée générale de l’ONU qui se tient à New York, le Maroc a organisé un débat sur «l’Afrique au-delà de 2015». Si l’on pourrait simplement voir en cet évènement une volonté du Maroc d’asseoir sa politique africaine, le politologue Mohamed Darif va plus loin, estimant que «Rabat cherche à recomposer l’axe fort de l’Afrique».
Sans aucun mandat du Conseil de sécurité élargissant les prérogatives de la Minurso, les casques bleus au Sahara tentent de grignoter chaque jour un peu plus de terrain au Maroc. Après leur incursion dans le port de Daklha, les voilà qu'ils récidivent à Laâyoune en assistant à une réunion du Conseil économique et social et environnemental.
Le Maroc est rattrapé par son passé au Sahara. Le dossier des disparitions forcées n’est pas encore clos. La découverte de la fosse commune datant de 1976 est du pain bénit pour le Polisario. Hier, au Conseil des droits de l’Homme à Genève, la délégation du Front en a fait la promotion. Rabat paie, ainsi, ses tergiversations à opérationnaliser les recommandations du rapport final de l’IER.
Le deuxième rapport sur le bonheur dans le monde a été publié par l’ONU. Le classement indique que ce sont les pays nordiques et scandinaves qui sont les plus heureux au monde. Ainsi, le Danemark, la Norvège, la Suisse, les Pays-Bas et la Suède trustent les premières places alors que le Maroc se situe au 99ème rang et est 3ème au Maghreb.
Depuis 2004, en plein lune de miel avec l’Espagne de Zapatero, le Maroc s’est engagé, parfois même trop, dans la lutte contre l’immigration illégale à destination de l’Europe. Presque dix ans plus tard, le pays subi les revers de cette politique. Les ONG et l’ONU critiquent la multiplication des rafles et des déportations des Subsahariens.
Le respect des droits des travailleurs migrants au Maroc fait l’objet de discussions, cette semaine, au bureau du Haut commissaire aux droits de l’homme pour les Nations unies. Face à face, l’optimiste rapport officiel du Maroc et les alarmant rapports alternatifs des associations de défense des droits des migrants.