Dans sa nouvelle feuille de route, publiée hier, Al Adl wal Ihsane a mis de côté les traditionnels points de divergence avec l’Etat, comme la commanderie des croyants et la monarchie héréditaire, pour présenter un programme électoral, relativement conforme aux règles du jeu démocratique en vigueur au Maroc.
Les appels à la moralisation de la scène politique sont presque une constante dans les discours du roi Mohammed VI, et ce depuis son accession au trône. Face à la succession de procès de parlementaires, le souverain a décidé de passer à la vitesse supérieure.
Le Maroc garde sa 95e place du classement mondial établi par The Economist Intelligence Unit, publié il y a quelques jours. Dans cet indice de démocratie, le royaume, considéré comme un «régime hybride», maintient une bonne place dans la région MENA.