Au Maroc, le 14 juillet est décrété «journée nationale et internationale contre les interdictions» qui pèsent sur nombre d’organisations syndicales, politiques et de la société civile. Dans ce cadre, des rassemblements ont été prévus à l’appel du Réseau des associations victimes d’interdiction (RAVI).
Mohamed Hassad n’a pas mis sous le boisseau ses ambitions politiques. L’ancien patron de la Royal Air Maroc est toujours pressenti pour prendre le gouvernail du Mouvement populaire.
Après avoir fait main-basse sur les compositions des gouvernements depuis celui de Driss Jettou, les technocrates, qui n’ont jamais exercé de mandat électoral, saisissant des vents favorables, mettent le cap sur les partis politiques. L’élection de Nizar Baraka à la tête de l'Istiqlal n’est pas un cas isolé ; elle devrait être suivie prochainement par celle de Mohamed Hassad au Mouvement populaire.
Contrairement à certains technocrates qui adhèrent à des partis uniquement pour se plier aux exigences du maroquin, Mohamed Hassad fait figure d’exception. L’ancien ministre de l’Intérieur est désormais l’homme fort du Mouvement populaire, une composante de la majorité gouvernementale.