Le Collectif marocain des organisations de droits de l’Homme a saisi quatre rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur les «restrictions» des activités de certaines associations des droits de l’Homme par le ministère de l’Intérieur. Le gouvernement marocain est tenu d'apporter une réponse à l’ONU.
Près de huit mois après la décision du ministère de l’Intérieur de restreindre les activités de l’Association marocaine des droits de l’homme, celle-ci a décidé de porter l’affaire à Genève. L’ONG veut faire intervenir le conseil des droits de l’homme de l’ONU en sa faveur, ainsi que pour toutes les autres associations marocaines dont «les droits sont violés».
Une étude publiée début décembre montre que les Algériens et les Marocains de France s’engagent quasiment autant les uns que les autres dans la sphère publique de leur pays d’origine, mais les Algériens choisissent la voie politique, tandis que les Marocains ont optés pour l’associatif, faute d’obtenir droit de vote et éligibilité au Parlement marocain.
En l’espace de trois jours, le ministère de l’Intérieur a interdit des réunions organisées à Rabat et Tanger, par des associations des droits de l’Homme.
Une nouvelle affaire oppose Royal Air Maroc (RAM) à une association. La compagnie aérienne nationale a refusé de transporter, depuis Paris pour Marrakech, une aide humanitaire destinée aux enfants des régions touchées par les intempéries. L’association s’indigne, RAM s'explique. Détails.
Ayoub vit à Tanger, au Maroc et est atteint de leucémie. Sans ressources, les parents n’ont aucun moyen de le soigner. La solidarité dont ils ont besoin, ils l'ont trouvée à des milliers de kilomètres de chez eux, à Bruxelles.