Finalement expulsés de leur domicile (locataires depuis près de 50 ans) en décembre dernier après un appel vain à la protection du roi, Shalom Abdelhak et son épouse préparent actuellement leurs bagages pour finir leurs jours en Israël. La société civile s’indigne face au traitement réservé à ce vieux couple ainsi qu’à une «centaine de familles musulmanes et juives» du royaume
Shalom Abdelhak et sa femme, Viessmann Messody, se retrouvent finalement à la rue. Ils ont subi le même sort que celui réservé, auparavant, au célèbre couple de Tiznit, Ibba Ijjou et son époux Moulay Ahmed. Juifs et musulmans seraient victimes d'une seule et même "mafia" immobilière.
Deux familles marocaines de confession juive sollicitent, dans une vidéo, le roi. Elles souhaitent son intervention afin de les protéger d’une personne qui menace de les expulser de leurs appartements à Casablanca qu’elles occupent depuis 50 ans. Elles affirment payer régulièrement leurs loyers. Le problème remonte à 2012.
A Washington, le chef du gouvernement a tenté de donner l’image d’un islamiste tolérant, n’entretenant aucune relation avec les Frères musulmans et acceptant, à son corps défendant, la destitution du président, démocratiquement élu, Mohamed Morsi, par les militaires. Benkirane a également reconnu que les juifs étaient installés au Maroc depuis 2000 ans contre 14 siècles pour les musulmans.
Des avocats veulent poursuivre devant la justice marocaine le général israélien, Samy Tordjman, aux origines marocaines. Une plainte qui n’est pas sans rappeler celle déposée en 2006 contre l’ex-ministre de la Défense, Amir Peretz. La balle est dans le camp de Mustapha Ramid.
Une récente découverte scientifique a mis en lumière l’origine de certaines maladies génétiques chez les juifs marocains. Selon un groupe de chercheurs de l'Université Ben Gourion de Néguev, des mutations génétiques sont responsables de maladies héréditaires qui provoquent l'épilepsie et de graves retards de développement mental chez les juifs marocains. Un test pour les porteurs pourrait être
Selon le ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi, le patrimoine judéo-marocain est aussi légitime que toute autre richesse historique et culturelle du pays. Ainsi, sa protection incombe à toutes les composantes de la société. Détails.