Publié cette fois-ci en arabe, l’ouvrage intitulé initialement «L’impasse de l’islamisme - cas du Maroc» de Hassan Aourid rappelle que la gestion du fait religieux au Maroc reste l’objet d’un vif débat. Une nouvelle occasion pour l’historien et enseignant-chercheur d’analyser «la dialectique» pouvoir et religion à travers le temps.
Enseignant-chercheur et écrivain, Hassan Aourid défend l’idée que le dossier du Hirak du Rif doit trouver une réponse politique. Sa réaction intervient après la confirmation en appel, le 5 avril, du verdict rendu par le tribunal de Casablanca, condamnant une quarantaine de militants, dont Nasser Zefzafi, à des peines d’1 à 20 ans de réclusion.
Au Maroc, le débat sur les langues d’enseignement continue de diviser, entre ceux qui défendent la langue arabe et les partisans de l’usage de la langue française pour enseigner les matières scientifiques, comme Hassan Aourid. Pour l’enseignant-chercheur, politologue, écrivain et ancien porte-parole du Palais, la question doit être abordée loin de tout «prisme idéologique».
Sous le Protectorat et dans les premières années de l’indépendance du Maroc, l’enseignement est resté peu accessible. Les stigmates que porte ce secteur aujourd’hui trouvent leur source dans un enchaînement historique, rappellé ici par des intellectuels qui appelent à la révolution culturelle.
De passage à Paris, le politologue, écrivain et ancien porte-parole du Palais royal, Hassan Aourid a été l’invité de «Questions d’Islam» sur France Culture pour parler de son nouveau livre, «Aux origines du marasme arabe». De l’expédition militaire de Bonaparte au printemps arabe, retour sur les étapes phares de l’islamisme.
Hassan Aourid, l’ancien porte-parole et historiographe du Palais, est poursuivi par les ministères de l’Intérieur, des Finances et la délégation régionale du Domaines de l'Etat de Meknès pour «occupation illégale de bien public». La première audience du procès est fixée le mardi 28 avril.
Pour beaucoup, les parcours de Hassan Aourid et du prince Hicham sont identiques. Tous les deux ont fréquenté le Palais et tous les deux ont été poussés à le quitter. C’est là que s’arrête la comparaison entre le cousin de Mohammed VI et son ancien historiographe. France 24 a donné l'opportunité à Aourid de lancer des messages à qui de droit. Détails.