En 2011, des milliers de Marocains sont descendus dans les rues, portant des revendications politiques, économiques et sociales sous l’étendard du Mouvement du 20 février. Sept ans plus tard, que reste-t-il de l’esprit de cette contestation ?
Les réactions se poursuivent au lendemain du communiqué du mouvement politique Al Adl Wal Ihsane dénonçant les licenciements, l’interruption de missions et les mutations entrepris par l’Etat contre plusieurs de ses membres. Ce vendredi, Nabila Mounib, Mustapha Brahma et Abdeslam El Aziz dénoncent une «purge illégale» menée par l’Etat.
Le parti d’extrême gauche Annahj Addimocrati (Voie démocratique) a décidé lui aussi de mener, à sa manière, une campagne auprès des Marocains. Dimanche 25 septembre, la formation politique dirigée par Mustapha Brahma a choisi l’ancienne médina de Casablanca pour lancer sa campagne pro-boycott. Hier, à Sidi Bernoussi, une marche a été interdite suite à une intervention des forces de
Cela fait près d’un mois que l’augmentation de l’essence et du gasoil a eu lieu au Maroc (cf notre article). Néanmoins, aucune manifestation syndicale d’envergure n’a eu réellement lieu dans les rues ces dernières semaines pour dénoncer cette hausse de carburant. Yabiladi a voulu savoir si les syndicats prévoyaient toujours des actions. La réponse est oui. Mais ça sera pour la rentrée.
Cet été risque d’être chaud et socialement tendu au Maroc à cause de l’augmentation des prix de l’essence et du gasoil annoncée samedi dernier (cf notre article). Une augmentation qui a provoqué la colère des usagers de la route (cf notre article) mais également des transporteurs et des différents syndicats marocains. D’ailleurs ces derniers n’ont pas l’intention de courber l’échine.