Ce dimanche, la Haute autorité de la communication vient de rendre public trois décisions relatives à la couverture médiatique du Hirak d’Al Hoceima. Elle épingle la SNRT et Médi1 TV pour les images utilisées dans des reportages, mais aussi MED Radio pour l’émission de Mamoun Dribi. Détails.
Le paysage audiovisuel marocain est actuellement en proie à plusieurs messages issus d’une vague de haine décomplexée, de conservatisme étriqué, de nationalisme violent et de conseils santé dangereux. Face à un processus de saisine compliqué, la HACA, pourtant gendarme de l’audiovisuel, se réduit en simple observateur. Décryptage.
«Je pourrais réunir mes cousins et partir là-bas (au Rif, ndlr) pour te mutiler.» Ces propos sont signés Mamoun Dribi, co-animateur d’une émission diffusée sur les ondes d’une radio marocaine la semaine dernière. Une «menace de mort» dénoncée aujourd’hui par les ONG, les parlementaires et d’autres citoyens qui appellent à une intervention de la HACA ou du parquet général.
Réunis hier à Rabat, médecins et journalistes sont revenus sur l’importance de s’assurer de la qualification et des compétences des professionnels de santé invités à dispenser des conseils dans les médias.
Après plus de six ans d’attente, le gouvernement est sur le point de présenter le projet de loi organique sur l’opérationnalisation de l’officialisation de la langue amazighe. Ahmed Assid, président de l'Observatoire amazigh pour les droits et libertés, nous livre ses remarques sur la copie élaborée par la présidence du gouvernement. Entretien.