Rares sont les épisodes de désapprobation exprimée par l'opposition au Maroc des décisions royales relevant de la politique étrangère. Les protestations estudiantines de février 1979 contre la présence du shah d’Iran au Maroc et la grande marche de Rabat de février 1991 condamnant les bombardements de la coalition internationale en Irak, sont deux moments phares d'une divergence de vues entre les deux parties.
Mohamed Amekraz s'est mouillé en étant le premier ministre du gouvernement El Othmani à marquer son rejet de la normalisation entre le Maroc et Israël, annoncée par le roi Mohammed VI. Comble du panache, il l'a fait sur une chaîne pro-Hezbollah.
Lors d’une interview avec la chaine émiratie «Sky NewsArabia», le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahou déclara que la normalisation des relations entre les deux pays constitue un événement historique en qualifiant ces deux Etats de «démocratiques».
En cette journée du 25 mai, l'Espagne affirme sa politique conciliante avec le Maroc, et évince le Polisario dans la célébration de la Journée mondial de l'Afrique.