Deux temps ont marqué l'actualité politique des communautés franco-marocaines et franco-algériennes cet été. D'abord la reconnaissance par le président Emmanuel Macron de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental qui a déclenché le rappel de l'ambassadeur de l'Algérie à Paris ; puis l'intense campagne éléctorale du président Tebboune qui a mobilisé des figures politiques et
Les appels à la moralisation de la scène politique sont presque une constante dans les discours du roi Mohammed VI, et ce depuis son accession au trône. Face à la succession de procès de parlementaires, le souverain a décidé de passer à la vitesse supérieure.
Dans son rapport couvrant la première année législative, l’ONG SimSim-Participation Citoyenne fait état de 170 propositions de lois introduites par les élus, 18 projets de loi approuvés, 5 814 questions écrites posées mais seulement 4 comparutions d’Aziz Akhannouch devant les députés. Elle déplore aussi l'absence d'activités conjointes entre la Chambre basse et la société civile.
La reddition des comptes, l'égalité devant la loi, la responsabilité et l'exemplarité d'un élu, sont devenus des enjeux importants dans le Maroc post-2011. Yabiladi a fait le tour des partis politiques pour receuillir leurs points de vue sur la transparence des élus. Seuls le PAM, le PSU, le PPS et le PJD ont répondu à nos questions.
Dans cet entretien, le politologue et universitaire Omar Cherkaoui revient sur les nouvelles missions des walis et gouverneurs qui peuvent désormais décider de l'allégement du confinement au niveau territorial. Il explique les raisons de cette mesure qui fait débat.