Même s’il s’est déclaré opposé aux campagnes d'évangélisation des Marocains, le ministre de la Justice, Mustapha Ramid, a annoncé que l’avant-projet de loi du code pénal ne sanctionne pas la conversion à une autre religion. Une ouverture qui a ses limites.
La première journée du procès des deux jeunes filles d’Inezgane a connu une petite surprise. Le représentant du ministère public s’est rallié la cause de la défense. Détails.
Les fraudeurs ont déjoué tous les plans de vigilance du ministère de l’Education nationale, réussissant à fuiter les épreuves de maths du Baccalauréat. Ce qui a provoqué l’ire de certains élèves à Casablanca. Le ministère a promis l’ouverture d’une enquête interne.
Contre le phénomène de surpeuplement des prisons du royaume, l’avant-projet de loi sur le code pénal élaboré par le ministère de la Justice propose d’y remédier en offrant à certains détenus la possibilité de payer des amendes quotidiennes à l’Etat pour éviter la prison. Mais les détenus ne seront pas tous éligibles. Détails.
Au Maroc, entre les textes de loi et la pratique, il y a souvent un fossé abyssal. Les crimes sexuels n’échappent pas à ce constat. Des violeurs de femmes et d’enfants s’en sortent souvent avec de faibles condamnations. Une ONG islamiste, proche du PJD, préconise la castration chimique des coupables. La Haute délégation des prisons a-t-elle les moyens de mener une telle mission ?
Le futur Code pénal continue d’alimenter la polémique entre le ministère de la Justice et une partie de la société civile. L'insistance de Mustapha Ramid à vouloir pénaliser certains «délits» devraient envenimer davantage les relations entre les deux parties.
L’UNICEF a publié le 18 décembre une étude sur les violences sexuelles à l’encontre des enfants. A l’exception des affaires les plus médiatiques ou impliquant des étrangers, les peines prononcées par les juges contre les pédophiles sont souvent très réduites. Le code pénal, mais aussi la clémence des juges et la société sont en causes.
Quelques mois après l’affaire Ray Cole, la question homosexuelle revient au devant de la scène au Maroc. Deux Marocains gays n’ont pas eu la chance du Britannique et de son compère marocain. La justice vient de les condamner à trois ans de prison en un temps record.