Pour les travailleurs marocains d’Espagne, sans réformes, le Maroc n’échappera pas au vent de révolte qui souffle actuellement sur le monde arabe. C’est ce qui ressort entre autres, d’un communiqué de l’Association des travailleurs immigrés marocains d’Espagne(ATIME).
Avant de rencontrer le nouvel ambassadeur marocain à Madrid, la ministre espagnole des Affaires étrangères s'est exprimée sur les révoltes en Egypte, la révolution du Jasmin, et le risque de voir des affrontements semblables au Maroc.
Alors que tout le monde redoute, voire attend que le Maroc soit à son tour balayé par les vagues d’émeutes qui secouent le Maghreb, Tahar Ben Jelloun lui est de tout autre avis. Pour l’écrivain franco-marocain, le Maroc d’aujourd’hui «n’a rien à voir» avec ce qui se passe en Tunisie et qui hante l’Algérie. Le Maroc pouvait être concerné s’il agissait encore du temps «des
Les évènements en Tunisie, auraient-elles chamboulé les projets sociaux de certains dirigeants du Maghreb ? En tout cas, l'annonce du Premier ministre Abbas El Fassi d’intégrer dans l’administration marocaine 1880 diplômés-chômeurs sans passer par un concours n'a rien d'anodin. Encore moins le moment auquel il l'a faite.
Le Parlement européen étonne. Il ne tarde jamais à condamner toute violation des droits de l’Homme dans le monde. Mais quand les intérêts de l’UE risquent d’être mis en cause, il fait marche arrière. Dernières illustrations, le refus de ses députés de voter une résolution soutenant la révolution du peuple tunisien mais aussi celui de condamner la Hongrie pour une loi jugée liberticide
Craignant une éventuelle contagion après la révolution tunisienne, les pays du Maghreb se sont précipités sur les marchés mondiaux et notamment français. Ils achetent en quantité importante les produits agricoles et en particulier le blé, l’orge et le maïs. Avec des prix déjà en hausse suite aux mauvaises récoltes dans certaines régions du globe, cette ruée vers le blé
Depuis les émeutes en Tunisie qui ont conduit le 14 janvier dernier au départ de Zine El Abidine Ben Ali (à la tête de l'Etat pendant 23 ans), une page très importante de l’histoire du pays est en train d’être écrite. Aujourd'hui, que ce soit dans la rue, sur les sites internet, ou dans les médias traditionnels, le débat tourne autour de l'impact sur les autres pays arabes et plus spécifiquement les voisins
Après la chute de Ben Ali en Tunisie, le temps est à la fête au Maroc. Du moins chez la Coordination marocaine de soutien aux démocrates tunisiens (CoMaSoDeT) qui compte organiser des festivités pour célébrer le départ du président tunisien. Après la Tunisie, la coordination étend son champ de bataille à l’ensemble des pays du Maghreb.
L’après midi d’hier (jeudi 13 janvier) a été mouvementé dans la capitale. Après une première interdiction lundi, le sit-in de la Coordination marocaine de soutien aux démocrates tunisiens (CoMaSoDeT) s’est finalement tenu hier à Rabat. Mais non sans quelques couacs entre manifestants et forces de l’ordre.
Kamel Jendoubi devait être l’invité de marque d’une réunion des défenseurs des droits de l’homme au Maghreb, organisée à Rabat. Il sera retenu dans l’avion qui l’amène de Paris jeudi dernier, devra passer la nuit dans l'appareil pour être refoulé vers la France ce vendredi. Plusieurs associations ont dénoncé la réaction des autorités marocaines qualifiée d'arbitraire,