La Commission consultative de révision de la constitution débute ses travaux aujourd’hui. Première étape : écouter les doléances de chacun. Les partis politiques seront les premiers à être auditionnés. Entre débats internes est cahiers de revendications, les autres acteurs de la vie politique marocaine s’activent.
Le Bureau politique et le Conseil National de l’USFP sont parvenus, au terme de débats houleux, à éviter l'implosion du parti. Dans un communiqué commun, le Conseil National de l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) a demandé à son Bureau politique d'entamer, dans les plus brefs délais, un dialogue franc avec ses alliés et la majorité gouvernementale. L'objectif est de faire des revendications de réformes
L'USFP tente de se distinguer parmi les partis au gouvernement. Selon Ahmed Zaidi, l'USFP est restée neutre par rapport aux manifestations du 20 février. Un communiqué du parti appelle à des réformes constitutionnelles. L'USFP met ainsi en avant un revendication qu'il porte depuis longtemps et partage avec les jeunes du 20 février.
Le parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD), Mustapha Ramid, a annoncé lundi qu'il démissionnerait de son poste de député du parlement pour des raisons politiques. Selon lui, l’institution parlementaire aurait perdue son autorité, et lui même aurait été «gêné» dans son travail. Faits inédits au Maroc.
Les alliances, une pratique courante dans le monde politique marocain qui fait que les ennemis d’hier peuvent s’unir pour réaliser un objectif commun. Aujourd'hui on parle de plus en plus d'une alliance réunissant l’USFP et le PJD afin de contrer les plans du mouvement de Fouad Ali Al Himma.
Le Premier secrétaire Mohamed El Yazghi et le secrétaire général adjoint, Abdelouhed Radi sont sous la pression des militants socialistes. En effet, une nouvelle fronde ce dimanche, a ciblé le duo Yazghi-Radi, responsables selon la base de la situation du parti et de son positionnement sur l'échiquier politique. La question aujourd'hui qui reste en suspend est leur possible démission.
Pas de raz de marée du PJD, taux d'abstention historique (63%), des ministres candidats sur le carreau, un parti (USFP) qui implose,… Ce scrutin national marque la fin d’une époque sans forcément en ouvrir une autre…