Felipe VI tarde à répondre à la demande du président de Melilla de visiter la ville. Le souverain espagnol évite pour le moment toute escalade avec le Maroc. A défaut d’un voyage, comme l’avait fait son père en 2007, Felipe devrait rencontrer Imbroda à Madrid, avant la fin de cette année dans le cadre de consultations avec les présidents des régions autonomes. Seulement Melilla et Ceuta n’ont pas
Ramadan 2013, Juan Carlos effectuait sa dernière visite, en sa qualité de roi d’Espagne, au Maroc. Ramadan 2014, le nouveau monarque, Felipe VI se déplace à Rabat. Comme dans le cas du père, le fils bénéficie, également, de cadeaux de la part de Mohammed VI.
L’Espagne s’apprête à couronner roi, dans les trois prochains mois, le prince Felipe à la place de son père. Après 39 ans de règne, Juan Carlos vient d'abdiquer. Il laisse à son fils une monarchie en perte de popularité à cause des scandales économico-financiers et extra-conjugaux de certains membres de la famille royale. Vu du Maroc, quels seront les impacts sur les relations entre les deux monarchies ?
En décembre dernier, Madrid décidait d’accorder la nationalité espagnole aux juifs séfarades victimes de la Reconquista. Les descendants des musulmans expulsés d’Espagne n’étaient par contre pas concernés. Aujourd’hui, les Morisques réclament eux aussi réparation, dénonçant une mesure sélective, voire raciste de la part du gouvernement Rajoy.
La nationalité espagnole pour les juifs séfarades est le «cadeau» que s’apprête à offrir l’Espagne aux victimes de la Reconquista. Les quelques milliers de Marocains de confession juive sont éligibles. En revanche, les musulmans ne sont pas concernés par cette largesse, un devoir de mémoire amnésique.
Après trois ans d’attente marqués par le silence de Madrid, la Commission européenne a pris en main le dossier des investisseurs espagnols qui se disent victimes d’extorsion au Maroc. Une première étape avant l’entrée en lice du Parlement européen. Une institution qui ne réussit guère à Rabat.
L’ambassade d’Espagne à Rabat aurait donné deux listes aux autorités marocaines lors de la visite de Juan Carlos. Ainsi, 18 détenus devaient être graciés et 30 autres extradés. Le Maroc a décidé de libérer la totalité des 48 prisonniers alors que Galvàn était dans le lot des extradés.